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Article : BHO dénie-t-il le droit à l’existence d’Israël ?

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Feu vert américain à Israël ?

Serge LEFORT

  07/07/2009

Je m’interroge sur deux dépêches contradictoires, du moins en apparence.

• La première de l’AP Biden: Washington ne s’opposera pas à une action militaire d’Israël contre l’Iran
http://fr.news.yahoo.com/3/20090705/twl-usa-israel-iran-224d7fb_1.html

• La seconde de l’AFP “Absolument pas” de feu vert américain à Israël pour attaquer l’Iran
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-07/obama-absolument-pas-de-feu-vert-americain-a-israel-pour-attaquer-l/924/0/359224

Alors feu vert (Biden) ou pas feu vert (Obama) ? Ou les deux ?

La faillite des hypothéses dans l'aire du Jurrassic Park

Exocet

  07/07/2009

 
 
INFOS Communiqués, L’Édito de Regards, Politique, Europe, International, Economie, Société, Médias, Culture, Idées, Les Chroniques
Prospective
La prospective ” scientifique ” a longtemps servi à maintenir les peuples dans une sorte d’état de soumission à l’ordre existant. Aujourd’hui, on assiste à la fin des scénarios du futur. Un nouveau type de prospective se met en place. Au diapason de la pensée des possibles et de l’intégration de l’aléatoire dans les différentes formes d’explication du réel.

Longtemps, les recherches sur l’évolution future de l’humanité ont été sous influence de l’idéologie de la compétition entre les deux grands systèmes politiques de développement qui s’opposaient sur la planète pendant les années dites de ” guerre froide “. L’avenir du libéralisme était présenté par ses partisans comme l’aboutissement heureux d’une véritable ” révolution conservatrice “. Quant au socialisme étatique, autoritaire et bureaucratique, rares sont ceux qui doutaient qu’il ne finisse par trouver en lui-même les forces nécessaires pour enrayer ses terribles dérives. Si l’histoire en a décidé autrement, c’est que le mal était autre qu’on ne le supposait. L’idéologie de la compétition et du ” rattrapage ” du capitalisme par le socialisme a profondément occulté la différence essentielle des deux logiques de développement. Cette dernière se situe au niveau des finalités. Dans le premier cas, il s’agit de préserver la domination du capital sur la société, ou l’emprise du travail mort sur le travail vivant et donc de ne changer que pour mieux conserver. Dans le second, il s’agit de donner libre cours aux vivantes capacités des individus pour qu’ils participent, ensemble et en permanence, à l’invention du meilleur des mondes possibles. Telle est en effet la visée communiste sur l’avenir. Cependant, dans les deux cas, les moyens mis en oeuvre ont été affectés, jusqu’ici, d’une tendance à devenir à eux-mêmes leur propre fin. D’où l’apparente universalité du processus de ” bureaucratisation ” tel que l’ont caractérisé, dans les années soixante, l’économiste américain Walt Whitman Rostow et le sociologue français Raymond Aron, comme logique faisant globalement obstacle au passage de la société traditionnelle à ” la société de consommation “.

En 1969, l’économiste prévisionniste Léon Lavallée tenta, avec quelques autres, de jeter les bases d’une prospective qualifiée de ” marxiste “. Cette recherche culmina avec la parution, dans la collection “Problèmes” aux Editions sociales, avant même la fin de la décennie, d’un essai modestement titré: Pour une prospective marxiste. L’auteur partait du constat de la multiplication de “travaux consacrés à la prospective ou à certaines de ses parties” dans des ” documents d’Etat “, émanant notament de pays d’Europe de l’Est sous influence soviétique.

L’objectif avoué était de “réveiller” les “marxistes français” qui, trop nombreux, “consacraient unilatéralement leurs efforts à la connaissance du passé lointain et d’un présent sans cesse passé, sans les relier, à l’instar de Marx et d’Engels, à l’avenir”. “Nécessairement, écrivait déjà Léon Lavallée, notre tentative doit comporter des erreurs, mais pour ce qui est ou se révélera principalement inexact, comme pour ce qui apparaîtra comme principalement exact, inspirons-nous de ce jugement du physicien américain Oppenheimer: “On peut apprendre que ce qu’on a appris est à accepter sous réserve, mais ceci est encore apprendre’‘.” Cette prospective, bien que articulée sur la croyance en un développement intrinsèque des forces productives et l’accélération de l’histoire qui en résulterait (effet de la fameuse révolution scientifique et technique), dévoie le besoin social de prévoir qui se fait jour dès les événements de Mai-68. Où va le monde ? Personne, ou presque, ne se risque plus à parier sur des avenirs antagoniques. S’instaurent les conditions d’une pensée de la pluralité des possibles. Rappelons que, dès fin 1962, Georges Pompidou, alors premier ministre, avait chargé un groupe baptisé ” 1985 ” d’étudier ce qu’il serait utile de connaître dès à présent de la France de 1985 pour éclairer les orientations générales du Ve Plan.

Les futurs d’hier ne sont pas ceux de demain

Aussi, même Jacques Lesourne, l’ancien directeur du Monde qui fut, au temps des princes conceptuels de la Ve République, spécialiste en ” scénarios du futur “, par l’intermédiaire de l’alors très giscardienne revue Futuribles, ne fut pas assez naïf pour faire sienne, vingt ans plus tard, la thèse de monsieur Fukuyama dressant, au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique, l’acte de décès de toute prospective passée, présente et future. Thèse que l’on peut résumer en trois phrases: ” Le communisme est mort, le capitalisme a gagné, l’histoire est finie. ” Pour Jacques Lesourne, croire que l’année 89 ajouterait à la mort du communisme l’avènement du paradis libéral sur terre aurait été “une formidable erreur de perspective”. L’ancien directeur d’Interfutur s’arrête, pour ce qui est de “l’après-communisme”, au seuil de la prospective. Pas question, écrit-il dès le début de l’année 1990, dans ce domaine, d’enfermer l’avenir des peuples dans on ne sait quel scénario du futur. La seule nouveauté d’évidence est, selon lui, que les futurs d’hier ne seront pas ceux de demain.

Confronté à l’impossibilité d’enfermer des aspirations populaires de plus en plus fortes - notamment à la paix, à la démocratie et à la survie de l’humanité -, l’Unesco a créé récemment un Office d’analyse et de prévision chargé de coordonner “la préparation du XXIe siècle” (sic). Dépassant la vieille alternance nourrie par le catastrophisme intéressé des uns et l’optimisme sournois des autres, la prospective que développe cette institution mondiale dit se garder de vouloir imposer aux peuples quelque avenir que ce soit. Il n’est plus question, pour préparer leXXIe siècle, que de “prévoir pour prévenir”. Faute de devenir, indépendamment de la transformation des rapports sociaux, une force productive “directe”, la science agrandit le champ des possibles. Plus question d’appeler à l’action seulement quand l’urgence est là, c’est-à-dire quand il est déjà trop tard. La fin des scénarios qui emprisonnaient le futur va de pair avec la naissance d’un type nouveau de prospective qui inclut l’aléatoire comme l’une de ses dimensions majeures. N’est-ce pas là, d’ailleurs, ce que souhaitaient, fondamentalement, les pionniers évoqués ci-dessus, dans leurs tentatives visant à fonder une prospective ” scientifique ” ?

C’est dans cet esprit d’anticipation et de renouvellement de la prospective que se sont déjà tenus, sous l’égide de l’Unesco, plusieurs “Dialogues du XXIe siècle”, à Paris et à Rio deJaneiro. Ce que l’on peut dire, c’est qu’à quelques centaines de jours de l’heure considérée comme fatidique, il apparaît principalement que rien n’est joué. Si un intérêt grandissant pour les prévisions tendancielles se manifeste dans les opinions publiques, peut-on encore le cataloguer comme la suite de ces grand’peurs millénaristes dont l’historien Georges Duby affirmait dans l’An mil qu’elles sont “au coeur de l’histoire de la condition humaine ” et non spécifiques au millénaire. Ne doit-on pas plutôt regarder cette curiosité pour l’avenir comme une tentative de conjurer les peurs contemporaines ressenties face aux menaces de solitude, de misère, et de violence ?

Agir, c’est prévenir

A une époque où l’ordre actuel du monde n’est plus conçu comme une fatalité, où l’éloge de la révolte persévérante perce dans bien des domaines, où les mutins apparaissent plus souvent comme des précurseurs et où l’appropriation du futur relève du réalisable dès lors qu’on s’en préoccupe, la prévision de l’avenir ne peut plus se poser en termes de résignation: “Préparons-nous vraiment le XXIe siècle, lorsque nous tolérons l’éducation des femmes ?”, demande Federico Mayor, premier responsable de l’Unesco. “Ce qui est à l’ordre du jour, c’est d’élargir le cercle des décideurs et de donner à la visée prospective son sens pluriel.” La pensée du futur a besoin d’utopies qui ne blessent pas la mémoire. C’est à cette seule condition qu’elles peuvent encore nourrir l’action. “Refuser l’illusion utopique ne signifie pas qu’il faille renoncer à l’action anticipatrice. ” Le philosophe Jean-Joseph Goux a défendu, au cours d’un de ces premiers ” Dialogues du XXIe siècle “, l’idée qu’il était grand temps de revisiter les utopies passées afin de favoriser l’émergence de nouvelles utopies qui aident à repenser la conception du futur. Pour cela, l’institution mondiale qu’est l’Unesco a décidé de tourner le dos aux bilans séparés aussi bien qu’aux généralités spéculatives. Sans doute le mouvement le plus profond est-il celui qui induit mondialement le divorce de la production et de l’échange des marchandises d’avec les mouvements de capitaux. Mais ses répercussions sont multiples et suffisamment spécifiques pour mériter chaque fois l’analyse la plus concrète possible. Le sémiologue italien Umberto Eco estime, dans un livre collectif titré Entretiens sur la Fin des temps (1) que “rien ne nous prouve que les gens soient angoissés à l’annonce du troisième millénaire (...) et (même) qu’il y a dans la société une préoccupation particulière à propos de l’an 2000”. Certes, une abondante littérature voit d’ores et déjà le jour à propos de cette échéance, mais c’est à chaque fois pour contester le fait qu’un simple problème de calendrier puisse être à l’origine d’un tel remue-ménage. Quatre entretiens, dans cet ouvrage, éclairent ce que sous-tend l’idée d’une “fin des temps”.

Entretiens sur la fin des temps

Stephen Jay Gould précise, en paléontologue, que la vie sur terre a déjà connu cinq effacements presque complets dont l’un, consécutif à la chute d’un astéroïde sur la Terre, fut suivi de la disparition des dinosaures et de celle de 95% des espèces vivantes. Jean Delumeau, en historien, retrace les rêves millénaristes suscités par l’annonce d’une prochaine apocalypse. Umberto Eco, sémiologue, communique ses craintes sur la prolifération non hiérarchisée des informations. Et Jean-Claude Carrière, se présentant en honnête homme du XXIe siècle, affirme que ce qui s’est réduit, ce n’est pas l’espace mais notre aptitude à le parcourir et que le temps rétréci fait apparaître l’espace plus court.

Sous le titre Millénium - le mot, qui désigne le règne de mille ans promis par la Bible, n’est plus guère usité en français -, Stephen Jay Gould a tenté, de son côté, une Histoire naturelle et artificielle de l’an 2000 (2). Le biologiste américain a passé la plus grande partie de sa vie à démontrer qu’il n’y avait aucune raison “scientifique” pour considérer qu’il aurait, à cette occasion, le privilège de vivre quelque “transition réelle” que ce soit. L’auteur ne fait aucune prédiction sur l’avenir de l’humanité, ni sur celui des individus, ni sur les villes, ni sur les nations, ni sur les galaxies. Il avoue, avec beaucoup d’humour, se limiter, pour ce qui est des prévisions, “à annoncer un considérable afflux de livres sur le millénaire” ! Son travail porte plus sérieusement sur “l’interaction entre l’inflexible réalité et l’incertaine interprétation humaine”. S’il lui semble licite de définir le jour par une rotation complète de la planète, le regroupement de jours en ensembles de sept unités, les semaines, résulte de décisions arbitraires propres à certaines civilisations. “Il se peut, écrit encore Stephen Jay Gould, que la vieille idée selon laquelle la numération décimale aboutit à craindre l’échéance de l’an mil puis celle de l’an 2000 ait quelque chose à voir avec nos dix doigts. ” Mais cette possibilité n’a aucune universalité... ” Si nous avons dix doigts, ce n’est qu’un hasard de l’histoire car les premiers vertébrés terrestres avaient six à huit doigts de chaque côté et la réduction à cinq doigts qui s’est produite par la suite ne peut être considérée comme une évolution inévitable.” D’ailleurs, le passage au troisième millénaire a déjà eu lieu. Tout avait été calculé. C’était le 23 octobre 1997 à midi, exactement 6000 ans après l’an 4004. Rien ne s’est passé. Et les prévisions de l’Apocalypse selon St Jean ou de l’archevêque James Ussher en 1650 ont rejoint la longue liste des prophètes ayant échoué. Qui, dans ces conditions, on est enclin à croire qu’en l’an 2000 se déclenche quelque cataclysme que ce soit. Chacun se préoccupe plutôt de réserver sa table pour fêter cette échéance au champagne ou d’adapter son système informatique au chiffre 2, de 2000.

L’an 2000, un non-événement ?

Dans leur grande majorité, les hommes de science, les philosophes tiennent pour acquis que l’an 2000 ne changera pas la face du monde. Que cet anniversaire oblige à des bilans et ouvre un champ d’interrogations inédit sur ce qui menace l’avenir de la planète est un de ces paradoxes qui ponctuent l’histoire de la pensée aléatoire qui accompagne depuis leur origine les recherches de causalité. Qu’il s’agisse de Stephen Jay Gould ou d’Umberto Eco, dans leurs entretiens sur “la fin des temps”, comment ne pas remarquer que les hommes ne sont jamais parvenus à concevoir que les choses arrivent par hasard, et qu’ils ont dans le même temps une sainte horreur du hasard. C’est pour cela qu’ils ont toujours eu besoin d’inventer des histoires qui expliquent symboliquement ce qui est arrivé. Comme l’écrit encore Stephen Jay Gould, “les êtres humains sont des créatures en quête de structures. (...) Ils ont besoin de découvrir des régularités et de les agencer à l’aide de récits”. C’est Giordano Bruno - brûlé en place publique en 1600 pour expier le crime d’avoir mis en question l’une des fables les plus puissantes de l’histoire - qui disait très justement que nos théories sur l’ordre de la nature peuvent fonctionner soit comme des “véhicules”, soit comme des chaînes (3).

Nous retenons donc tous notre souffle dans l’attente d’un événement qui n’en sera pas un. Cela alimente la tendance au pessimisme du philosophe Jean Baudrillard: “Ce n’est plus l’avenir qui est devant nous, mais l’impossibilité d’en finir. La prévision, qui est comme la mémoire du futur, s’efface en proportion exacte de la mémoire du passé. Quand tout devient visible, plus rien n’est prévisible.” Le philosophe estime qu’au-delà de la fin s’étend le domaine du virtuel, l’horizon d’une réalité programmée dans laquelle “toutes nos fonctions deviennent progressivement inutiles” (4).

Subsiste la question posée par le philosophe Alain Badiou dans son séminaire au Collège international de philosophie: “De quoi le XXe siècle a-t-il été la fin et de quoi est-il le commencement ?” “L’hypothèse qu’il s’agira de vérifier est que, au bord de son achèvement, ce que le siècle demande à la pensée, c’est non pas le renversement du platonisme mais la fondation d’un platonisme des multiplicités; non pas la renonciation politique mais la proposition d’un communisme des singularités; non pas la déconstruction de la métaphysique mais une nouvelle théorie des vérités” (5).

1. Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould, Entretiens sur la fin des temps. Editions Fayard.

2. Stephen Jay Gould, Millénium. Histoire naturelle et artificielle de l’an 2000. Editions du Seuil.

3. Entretiens sur la fin des temps, p. 302.

4. Jean Baudrillard, A l’ombre du millénaire ou le suspens de l’an 2000. Collection ” L’ombre du zèbre… n’a pas de rayures “, Editions Sens et Tonka. 32 p, 40 F.

5. Alain Badiou, De quoi le XXe siècle a-t-il été la fin, et de quoi le commencement ? Séminaire au Collège international de philosophie.

1er janvier 1999 - Arnaud Spire
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Remarquez que d’une certaine facon , les joyeux drilles des NC qui ont presque autant accouchés d’exégétes mimétiques dans leurs tranchées sanguignolante .., étaient (aussi à rajouter à leurs calomnies pathogénes bien antérieurs aux anciennes perspectives de l’Histoire) de fabuleux anthropophages   de l’industrie florissante de la causerie publique ( à la limite de la déforce de la ligne d’horizon démocratique .. c’est peu dire de la décadence du halo) .Saillie de moeurs composites et de   politique hystériques ,  déjouant toutes les prévisions inimaginables   faits de montages et de propos enflammés attribués à charge à leurs bourreaux   de circonstance(s),tout en étant eux mêmes des bourreaux de premiére bourre à décharge..CQFD.

Imagine des gens comme moi qui ont toujours pensé que le sionisme était une faute politique qui finit dans le crime.

Dedef

  08/07/2009

Je ne poste plus guére de texte intégral sue Dedefensa mais i lme semble que celui-ci vaut tout de mème la peine.
Précisons que l’auteur, Danielle Bleitrach, est juive, communiste, sociologue et plus toute jeune, sauf d’esprit.

http://socio13.wordpress.com/2009/01/09/alexandre-adler-espece-de-con/

Publié 9 janvier 2009

Alexandre Adler, espèce de con…
  Hier je t’ai vu dans l’émission sur la trois, mon pauvre ami tu étais minable, je n’ose pas dire que tu ne faisais pas le poids face à Stephen Hessel et Tarik Ramadam, mais tu comprends ce que je veux dire…Et je crois que si tu étais aussi confus, aussi minable c’est parce que tu n’as cessé de dire des conneries et savoir que tu en disais… Je t’ai rencontré quelquefois quand nous étions tous deux membre du parti, tu avais un humour ravageur et le goût du paradoxe… Quelle dérive. Si je m’adresse à toi c’est peut-être parce que dans tes excès je t’ai toujours cru plus vulnérable que d’autres pitres de ton espèce, les Bernard henri Levy et les Finkelkraut. Alors entre quatre zieux je voudrais vider mon sac.

En as-tu assez défendu des causes immondes pour complaire à ton maître étasunien, au nom de ton cher Israêl? Toi et tes pareils vous nous avez censurés, nous qui tentions de rétablir la vérité sur Cuba, sur l’Amérique latine et sur tant d’autres lieux. Tu as été communiste, tu ne pouvais pas ne pas savoir dans quel camp tu te rangeais… Nous n’avions pas le droit à la parole, une génération entière a été étouffé sous tes fesses et celles de tes semblables. Toi tu disais n’importe quoi, tu avais une opinion sur tout, du pur folklore… Mais ta tartine retombait toujours du même côté, défendre Israêl à n’importe quel prix.

Alors aujourd’hui comment te sens tu devant ce qui se passe à Gaza, devant ces corps d’enfants suppliciés, est-ce que tu ne trouves pas que les grands yeux des enfants palestiniens font songer à ceux qui ont hanté notre enfance, tous ces portraits de petits juifs déportés, comme Anne franck leur ressemble ? Moi oui mais moi je les ai toujours reconnu comme miens.

Espèces de gros salopards, qui avez occupé les médias non seulement pour y dégoiser votre marchandise infâme mais pour nous interdire toute opinion, mieux bien que, comme vous d’origine juive, nous avons été interdits, parqués dans internet, voir accusés d’antisémitisme.Résultat les juifs c’est vous et vos pourris de dirigeants israéliens, pourtant nous étions nombreux à défendre la cause palestinienne, mais qui nous entendait ? Vous gueuliez, vous faisiez des numéros comme l’ineffable Finkelkraut, faisant bannir tous ceux qui dénonçaient la politique de l’Etat d’Israêl, alors imagine des gens comme moi qui ont toujours pensé que le sionisme était une faute politique qui finit dans le crime.

Est-ce que tu ne te rends pas compte à quel point c’était toi et les tiens qui développaient l’antisémitisme, quelqu’un comme Dieudonné faisant l’apologie de Faurisson et vomissant sa haine maladive des juifs n’est que votre complément, vous nous avez reconduit au ghetto nous qui n’y étions pour rien, vous enfermiez les palestiniens dans Gaza et construisiez un haut mur autour de vous, pour nous emprisonner tous dans votre folie haineuse. Oui vous êtes des criminels à cause de ce qui est fait à Gaza mais aussi à ce que vous faites au juifs.

Vous vous dites déjà dans vos raouts mondains qu’il faut attendre que ça passe, hier soir il n’y avait plus que toi sur ce plateau et l’invraisemblable et incompréhensible journaliste israélien pour faire diversion, parce que c’était bien cela votre truc, ne surtout pas parler de l’urgence d’arrêter le massacre de la population civile mais ergoter sur tout et n’importe quoi, sur l’origine des frères musulmans par exemple, ce dont tout le monde se moquait éperdument, vous tentiez misérablement d’agiter vos épouvantails ordinaires, mais les yeux des enfants suppliciés venaient nous hanter.

Il reste à quelqu’un comme moi à poursuivre son combat pour la justice et l’humanité, pour sauver les habitants de Gaza, pour obtenir la paix dans la justice pour ce peuple martyr, et peut-être demain serais-je obligée de lutter contre ce que l’on fera à des juifs innocents, vos autres victimes. Aujourd’hui déjà je suis obligée de m’attaquer aux judéophobes…

Nos enfants, les enfants de nos enfants porteront-ils le poids de vos crimes ? Alexandre Adler et les tiens vous êtes de sacrés connards.

Danielle bleitrach

L’émission est sur le site de France3 : voici le lien poour ceux qui veulent la visionner à nouveau.

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=506

37 Réponses vers “Alexandre adler, espèce de con…”

  1.    1 Moussars 9 janvier 2009 à 1:50
    Oh mon Dieu (celui que l’on voudra) !
    Une bulle d’air pur Danielle, ça fait du bien dans ce monde devenu fou.
    —————————-
http://socio13.wordpress.com/2009/01/09/alexandre-adler-espece-de-con/

Danielle Bleitrach reste une stalinienne

Serge LEFORT

  08/07/2009

@ Dedef
J’avais vu ce texte, mais je m’étais arrêté à la fin de la première phrase. Non que je pense que Alexandre Adler ne soit pas un con, mais parce que Danielle Bleitrach n’a rien à lui envié de ce point de vue.

Les injures ad hominem ne sont pas une manière correcte de débattre, mais une méthode pour fermer la discussion qui, elle, repose sur des faits et des arguments. Point barre.

Madame Bleitrach est une vieille stalinienne qui n’a rien renié de son passé au Comité central puis au Comité national du PCF [http://fr.wikipedia.org/wiki/Danielle_Bleitrach] et qui passe son temps à injurier tout le monde sur son blog… pour interdire tout débat.

Pour la petite histoire, je vous invite à lire les commentaires sur le Point de vue d’André Gerin sur la crise financière [http://socio13.wordpress.com/2008/09/24/point-de-vue-d’andre-gerin-sur-la-crise-financiere/].