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2364• Comment le plus fort investissement des célébrités de la ‘Hollywood-Bubble’, en engagement, en argent, en influence, ont abouti à la plus formidable défaite du parti globaliste aux USA. • Certes, il faut considérer la victoire de Trump comme « Une rupture dans l’histoire » (selon le jugement d’un expert de CNN) et ‘Hollywood-Bubble’ comme un nid opulent et arrogant du globalisme. • Le résultat de la déroute des globalistes se mesure à la perte de crédit de Clooney et aux voyages des stars. • Avec un texte de Rachel Marsden.
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Le 9 novembre, toutes les opérations de l’élection présidentielle US sont arrivées à leur terme avec la victoire de Trump dans l’Arizona, pour un résultat de 312 grands Électeurs contre 225 à Kamala Harris, et une avance plus de 4 millions de voix dans le vote populaire général pour le vainqueur. Que signifient ces chiffres, confirmant les appréciations de plus en plus grandissantes faites jusqu’ici, sinon une victoire historique ? On le répète, un épisode politique sans précédent dans l’histoire moderne des Etats-Unis à placer pour les XXème et XXIème siècles sur le même plan que l’action de Franklin Roosevelt dans ses premières semaines de présidence, en mars 1933 (selon PhG).
Cette appréciation est confirmée d’une façon très révélatrice par l’analyste électoral de CNN, – d’une façon d’autant plus révélatrice que CNN est, avec MSNBC, le réseau le plus hostile à Trump. Pour lui, pour Harry Enten, c’est « une rupture dans l’histoire » :
« L’analyste de données de CNN, Harry Enten, a analysé en profondeur les gains réalisés par le président Trump dans des groupes démographiques spécifiques lors de l’élection, soulignant à quel point ils ont été écrasants pour les démocrates. Les chiffres sont vraiment stupéfiants et incroyablement mauvais pour le parti de la “joie” [éclats de rire de Kamala]c.
» Enter a souligné que Trump a réalisé les plus grandes améliorations par rapport à une précédente performance électorale présidentielle du même parti depuis 1992.
» “Quand est-ce que la dernière fois qu’un parti a gagné dans autant d’endroits différents ?”, a demandé Enten, expliquant qu’“il faut remonter jusqu’en 1992, lorsque Bill Clinton a amélioré la performance de Michael Dukakis dans 49 États, plus le District de Columbia”.
» “La performance de Donald Trump mardi a été la meilleure pour un candidat républicain à la présidence dans l’histoire des sondages effectués sur place, à la sortie des votants”, a encore insisté Enten, ajoutant “il domine littéralement tout le parcours historique pour constituer une rupture dans l’histoire”. »
Cette « rupture dans l’histoire » aura évidemment des conséquences très profondes, non seulement en politique (intérieure et nécessairement extérieure), mais aussi au niveau social et socio-culturel, sinon au niveau même de l’identité et de la cohésion des USA. Elle doit se présenter sans aucun doute comme uyne énorme victoire remportée sur les globalistes.
Nous ne sommes qu’au début de ce qui ne peut être désigné que comme une “révolution”, – et, pour les trumpistes et les populistes, une “révolution conservatrice”. C’est une expression renvoyant à ce que connut l’Allemagne immédiatement après la défaite de1918, permettant de vaincre les insurrections révolutionnaires communistes avant de déboucher, dans un développement sans aucun doute décevant pour les révolutionnaires-conservateurs, sur la République de Weimar. Il y a une certaine proximité dans l’esprit de ces événements, mais dans des circonstances qui les séparent inéluctablement : les USA de 2024 ne sont en aucun cas l’Allemagne de 1918. On n’en dira pas plus, bien entendu, sur les choses à venir, pour nous tourner une fois de plus vers les vaincus, les démocrates contemplant le regard désolé leur joli joujou du “Trump-méchant-facho” qui structurait si bien leurs vibrantes interventions
Cela est pour revenir sur le rôle-moteur tenu dans cette campagne par le centre de pouvoir communication-Woke que fut (et que reste) Hollywood, ou la ‘Hollywood-Bubble’, – et les sommes colossales des fortunes hollywoodiennes dans la campagne, qui vont laisser des traces, des dettes, et des procès sur la légalité de ces aides... Dans ce domaine de la politique du fric affiché partout et qui a constitué le principal argument, le rôle de ce centre est mis en évidence par les accusations portées par certains contre Georges Clooney, – notre ami Cloon-Woke, dont on mesure effectivement le rôle essentiel qu’il joua en étant la force dynamique qui parvint à l’élimination de Biden et l’intronisation de Kamala, notamment par le biais d’articles retentissants de toute sa célébrité dans le Washington ‘Post’.
Comme l’explique un autre de ces sites concernant la ‘Hollywood-Bubble’, ‘JosiaRises’, dans une rhétorique enflammée et un peu confuse, mais qui rend bien compte du climat régnant dans et autour de la ‘Hollywood-Bubble’ :
« George Clooney a été l'un des plus grands responsables de l'abandon de Biden de la course et de la nomination de Kamla comme candidate à la présidentielle. Les démocrates se retournent désormais contre lui avec fureur. Il est dévoré vivant par les gauchistes et les démocrates sont très en colère contre lui aujourd'hui. Les démocrates en veulent à George Clooney pour avoir poussé Biden hors course après la victoire éclatante de Trump, c'est entièrement de sa faute...
» Imaginez si Hollywood mettait George Clooney sur sa liste noire ! »
Donc, on plaindrait presque ce pauvre Cloon-Woke, qui déjà se plaint d’être pris comme un vulgaire bouc-émissaire. Quand il redevient Clooney, il fait des contrats colossaux avec Nespresso pour sa célèbre réplique : « What else ? » C’est bien de cela qu’il s’agit : c’est certes lui qui a fourni la principale pression pour faire partir Biden, et le remplacer par Kamala, – mais « What else ? ». On ne pouvait plus continuer avec Biden à l’agonie, et personne d’autre que sa vice-présidente ne pouvait le remplacer. Cloon-Woke a encaissé les conséquences des décennies de corruption, de catabolisme et de décrépitude du personnel dirigeant du parti, en n’ayant d’autre choix que de mettre en avant le vide abyssal mais joyeux de Kamala à la place de la démence sénile du président. C’était quasiment une nécessité patriotique.
On verra bien ce qu’il adviendra de ‘Hollywood-Bubble’ dans les années et les mois à venir, pour ce qui concerne le “con-ti-nu-ons-le-com-bat” qui salue ces belles et bonnes défaites. En attendant, une enquête de l’excellente chroniqueuse Rachel Marsden nous montre que les célébrités hollywoodiennes les plus élastiques dans leurs engagements envisagent, comme toujours après la défaite, de quitter la pays pour des exil extrêmement dorés et civilisés, – c’est leur “Courage, fuyons”. Ce faisant, et décrivant leur havre de repos du guerrier acquis bien avant la bataille, leurs avions personnels prêtés à l’équipe Kamala comme on envoie des chars à Zelenski, et tout le reste des comptes en banque qui ont servi à rendre plus efficace la campagne de Kamala, nous sommes confirmés dans l’interprétation que la défaite de ‘Hollywood-Bubble’ fut bel et bien une défaite du parti globaliste.
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Hollywood et son influence politique déclinante suivent tous deux la même trajectoire.
A chaque élection présidentielle américaine, les médias grand public font grand cas des soutiens de célébrités. D’autres promettent de quitter le pays si leur candidat ne gagne pas. Car apparemment, la démocratie qu’ils veulent est celle où les plébéiens font ce qu’une poignée d’artistes leur dit de faire dans les bureaux de vote.
Richard Gere s’installe actuellement en Espagne et la presse occidentale suggère que c’est parce qu’il est en colère que Trump ait confondu les terroristes avec les réfugiés qui envahissent la frontière américaine. C’est en fait un débat intéressant. Un débat auquel un homme qui vit dans une maison fermée sur 13 hectares, avec 11 salles de bain, une maison d’amis et une piscine, pourrait être enclin à se livrer, bien avant d’avoir à se soucier des aspects les plus criants et les plus urgents du problème de l’immigration auquel le citoyen moyen est confronté.
La réélection de Trump suggère que les électeurs en ont trop assez d’une immigration mal gérée ou mal gérée pour se soucier des détails. C’est aussi pourquoi l’Américain moyen n’a pas perdu la tête comme l’establishment l’a fait à cause des remarques de Trump sur les migrants haïtiens de l’Ohio qui mangeaient les animaux de compagnie des gens. Ils ont juste copié l’audio de la voix de Trump et ont fait des vidéos sur TikTok dans lesquelles leurs propres animaux de compagnie semblaient choqués à l’idée d’être mangés. Le débat a fait rage sur la véracité de cette affirmation, mais elle a mis la question de l’immigration au premier plan et, de toute façon, les gens allaient voter en fonction de leurs perceptions personnelles. Ce qui expliquerait au moins en partie pourquoi Trump a fini par gagner dans l’Ohio avec 12 points d’avance sur Harris. Pendant ce temps, Gere jouait avec le papier peint.
Le palais de Gere dans le Connecticut était à vendre bien avant l’élection. Sa femme est espagnole et il a dit qu’ils aimeraient passer du temps avec sa famille. Ce n’est pas comme si quelqu’un remarquerait où vit ce type, de toute façon. Lui et ses amis d’Hollywood sont parmi les plus grands bénéficiaires du globalisme, sillonnant constamment le monde pour le travail. Pourquoi pensent-ils que quelqu’un saurait où ils passent la plupart de leur temps, ou s’en soucierait ? Personne ne dit : “On ne peut pas perdre ce Richard Gere au profit de l’Espagne ! Dites-moi pour qui je dois voter pour éviter ça !”.
a chanteuse Cher a déclaré qu’elle partirait si Trump gagnait parce que le show de Trump est tout simplement trop stressant. Partir pour où ? Qui sait. Une série d’hôtels de luxe, probablement. Car bien que Cher possède une immense demeure isolée à Malibu, elle semble toujours être en tournée. Sa tournée “Farewell Tour“ a été suivie de sa tournée “Here We Go Again”, donc ses adieux ne devraient probablement pas être pris trop au sérieux. “Quand a eu lieu la DERNIÈRE tournée d’adieu de Cher ?” est en fait une suggestion de recherche Google. L’acteur et critique de Trump Tom Hanks est-il toujours là ? Peu importe, il est de toute façon un double citoyen de Grèce, où il possède une propriété depuis 2020.
L’actrice de Game of Thrones Sophie Turner a déclaré qu’elle déménagerait au Royaume-Uni pour fuir Trump. Sauf qu’elle est originaire de là-bas et qu’elle est anglaise. Quelqu’un a-t-il même remarqué qu’elle était déjà partie ? Revenir de longues vacances n’est pas vraiment la même chose que déménager.
L’actrice latino-américaine de première génération America Ferrera a déclaré que, pour le bien de sa famille, elle déménagerait au Royaume-Uni – fuyant Trump, alors même que la BBC britannique qualifié les Latinos de “affluants” [vers Trump]. Je suppose qu’elle n’a pas reçu le message.
L’actrice oscarisée Sharon Stone a déclaré cet été, lors du Festival du film de Taormina en Sicile, qu’elle envisageait de déménager en Europe. « Je suis profondément préoccupée par ce qui se passe actuellement dans mon pays. C’est l’une des premières fois de ma vie que je vois quelqu’un se présenter aux élections sur un programme de haine et d’oppression », a-t-elle déclaré en référence à Trump. Mais Stone est déjà connue pour avoir passé beaucoup de temps en France, et la presse portugaise a suggéré l’année dernière qu’elle avait déjà investi dans l’immobilier de ce pays « pour être voisine de George Clooney » près de Lisbonne.
La presse occidentale a beaucoup parlé du prince Harry et Meghan Markle, qui pourraient quitter leur manoir de Montecito, en Californie, après la victoire de Trump. Mais ils lorgnent depuis longtemps vers un endroit au Portugal, où sa cousine Eugénie vit déjà avec sa famille.
Si Trump n’avait pas gagné, personne n’aurait probablement remarqué où ces célébrités vivaient. Et on peut se demander si Hollywood lui-même est encore pertinent en 2024, sans parler des opinions politiques de ceux qui y sont. Les gens semblent plus intéressés par le visionnage des vidéos faites des maisons des autres sur TikTok, très pris pour cible par les gouvernements occidentaux parce qu’ils ne peuvent pas contrôler l’application basée en Chine. TikTok propose une diversité organique par rapport aux offres hollywoodiennes qui imposent désormais des exigences spécifiques en matière de diversité pour être pris en compte pour les récompenses.
« Au moins un des acteurs principaux ou des acteurs secondaires importants soumis à la considération des Oscars » doit être « issu d’un groupe racial ou ethnique sous-représenté dans un pays ou territoire de production spécifique » qui n’est pas blanc, selon l’Académie des arts et des sciences du cinéma. De plus, « au moins 30 % de tous les acteurs non soumis à la candidature aux Oscars » doivent être « issus d’au moins deux groupes sous-représentés ». De telles politiques expliqueraient, par exemple, le titre de NBC News de l’année dernière : « Cléopâtre n’était pas noire, l’Égypte le dit à Netflix dans une querelle croissante avant la nouvelle série ».
Hollywood a resserré les rangs avec une omerta autour d’Harvey Weinstein, ignorant son agression sexuelle rampante pendant des années, malgré tous leurs prêches publics sur le féminisme. Les stars sur les podiums des cérémonies de remise de prix ont pleuré sur l’état de l’humanité tout en faisant la fête en privé avec des gens comme P. Diddy, aujourd’hui accusé au niveau fédéral de trafic sexuel, d’abus sexuel et d’exploitation des femmes.
L’ex-petite amie de Diddy, l’artiste Jennifer Lopez, a pris la parole lors d’un rassemblement de campagne de Kamala Harris et a déclaré que chaque Latino devrait être offensé par une blague sur Porto Rico faite par un comédien professionnel lors du rassemblement de Trump au Madison Square Garden. Pourtant, Trump a bénéficié d'une augmentation de 14 points dans ce segment démographique par rapport à 2020. Je suppose qu'ils savent reconnaître l'humour quand ils l'entendent - ce qui expliquerait pourquoi son film « comique » Gigli a fait un flop en 2003 et, plus récemment, Shotgun Wedding sur Netflix.
L’artiste Taylor Swift, sans doute la plus grande célébrité du monde à l’heure actuelle, allait écraser Trump en soutenant Harris, a-t-on suggéré. Tous ses Swifties se plieraient consciencieusement au commandement, tels de petits soldats éblouis. « Je voterai pour Kamala Harris et Tim Walz lors de l’élection présidentielle de 2024. Je vote pour @kamalaharris parce qu’elle se bat pour les droits et les causes qui, selon moi, ont besoin d’un guerrier pour les défendre », a posté Swift sur Instagram le 10 septembre.
Ce qui s’est finalement produit, c’est que les fans de ce que plusieurs analystes ont décrit comme le « féminisme blanc » de Swift – les électrices blanches – ont choisi à 53 % en faveur de Trump. Peut-être ont-ils simplement pensé que l’homme dont la principale préoccupation est de s’assurer qu’ils ont la capacité de s’offrir les billets au prix exorbitant pour les concerts de Swift est plus pertinent que le signal de vertu de Harris – qui flatte les femmes en parlant d’avortement et les minorités en parlant comme Foghorn Leghorn ? Je sais ce que tout le monde pense : pour qui ont voté les acteurs de cette série télévisée depuis longtemps disparue sur la fausse Maison Blanche, The West Wing ? Du moins, ils ont dû penser que c’est ce que tout le monde pensait. Puisqu’ils ont pris la peine de se réunir juste pour jouer dans une publicité pro-Harris. « Nous choisissons la liberté. Nous choisissons Kamala Harris », ont-ils déclaré dans une déclaration signée par des personnalités comme Martin Sheen, Allison Janney et Mary McCormack. La publicité, mettant en vedette Sheen, notoirement anti-guerre, était soutenue par le Projet Lincoln, qui regorge de néoconservateurs – des compagnons de lit presque aussi étranges que la représentante de campagne néoconservatrice de Harris et ancienne députée, Liz Cheney, à qui les acteurs de gauche de « The View » ont dit qu’elle serait une excellente secrétaire à la Défense, malgré son soutien aux guerres menées par les États-Unis que son père, Dick, a contribué à déclencher.
De toute évidence, l’élection ne s’est pas déroulée comme beaucoup de ces célébrités l’avaient espéré. Compte tenu des ressources et des options dont ils disposent, je suis sûr qu’ils s’en sortiront, quel que soit le manoir qu’ils choisiront d’habiter. Ils s’en seraient sortis de toute façon, contrairement à tant de gens ordinaires qu’ils n’ont finalement pas réussi à manipuler.