RapSit-USA2022 : La justice selon Soros

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RapSit-USA2022 : La justice selon Soros

Un homme seul est en train de jouer un rôle capital dans ce qu’on doit apprécier comme un bouleversement du système judiciaire du système de l’américanisme. Son nom ne surprendra personne puisqu’il s’agit du révolutionnaire-terroriste globaliste George Soros. Son but non plus ne surprend pas, puisqu’il s’agit de la transformation là où les conditions s’y prêtent de la justice américaniste en une machine radicalisée (à l’extrême-gauche), avec des conséquences immédiates considérables dans le sens du désordre et de la radicalisation allant dans le même sens que le wokenisme.

Les donations de George Soros, – puisqu’il est évidemment question d’argent par $millions, – au travers de ses divers canaux alimentés par sa fortune ont permis ces dernières années (à peu près depuis 2016-2017) l’élection de 75 procureurs [“District Attorneys”, ou DA] “progressistes”, ou dits “procureurs-Soros”, agissant pour les inculpations et mises en accusation dans le sens qu’on devine en autant de districts en exercice.

« Les 75 procureurs représentent plus de 72 millions de personnes aux États-Unis, dont les résidents de la moitié des 50 villes américaines les plus peuplées, selon les données compilées par le Law Enforcement Legal Defense Fund (LELDF). Ils sont chargés de rendre la justice dans plus de 40% des homicides commis dans le pays. [...]

» Le rapport estime qu'au cours de la dernière décennie, Soros a dépensé plus de 40 millions de dollars pour financer directement les campagnes électorales de personnes se présentant à des postes de DA, que le LELDF qualifie de “progressistes”. Rien qu'entre 2018 et 2021, il a mis 13 millions de dollars à la disposition de seulement 10 candidats, indique le rapport, arguant que cet afflux d'argent a perturbé les courses traditionnellement discrètes des candidats aux postes de procureur.

» Pour qu'un procureur soit qualifié de “procureur Soros” dans le rapport, il doit répondre à au moins deux des trois critères fixés par les donateurs. Il doit recevoir “un soutien de campagne de la part de groupes financés par Soros et affiliés”, il doit avoir participé à des événements parrainés par ces groupes, il doit signer au moins trois déclarations publiques “coordonnées par des groupes de justice pénale financés par Soros”.

» Le rapport énumère certains des groupes qu’il identifie comme des véhicules de l’agenda de Soros, ainsi que certains des candidats qui ont bénéficié de cette relation leur permettant d’emporter leur élection. Parmi ces derniers figurent George Gascon de Los Angeles, Californie ; Kim Foxx du comté de Cook, Illinois ; Joe Gonzales du comté de Bexar, Texas ; et Lawrence Krasner de Philadelphie, Pennsylvanie. Tous ont reçu plus d'un million de dollars de dons de groupes de Soros, selon le rapport. »

Le groupement LELDF représente une association de soutien légal et financier des associations de police dans des affaires où des officiers de police sont mis en accusation et inculpés dans des affaires ayant trait à leurs activités de maintien de l’ordre et d’application de la loi. LELDF affirme que nombre de ces “DA-Soros” n’ont que très peu d’expérience légale, le principal critère de leur sélection étant effectivement leur engagement politique “progressiste” et radical.

On a des exemples divers de leur activisme, notamment en Californie, avec de nombreux cas de peines minimales sinon de relaxes dans des affaires criminelles, lorsque les inculpés sont issus de groupes minoritaires raciaux ou sociétaux, – en bref, tout ce qui caractérise le wokenisme, les groupes BLM, LFTBQ, etc., mais aussi les groupes et gangs armés. Le résultat, estime LELDF, est une montée exponentielle de la criminalité, des récidives non sanctionnées, des relaxes jugées abusives avec en parallèle des lois régionales ou dans certaines villes, extrêmement laxistes, comme des cas où les vols ne sont sanctionnés que lorsque le montant du vol dépasse $1 000 (comme à San Francisco).

« “Soros utilise l’argent de cette campagne et les centaines de millions supplémentaires destinés à soutenir des organisations pour transformer tranquillement le système de justice pénale pour le pire, en promouvant des politiques dangereuses et des narrative anti-police pour faire avancer son programme radical”, a déclaré Jason Johnson, président de la LELDF, dans un communiqué. »

Le caractère systématique et organisé de cette campagne du “révolutionnaire-terroriste globaliste” Soros a comme effet de donner un caractère de révolution politique gauchiste de plus en plus marqué au système judiciaire US. Bien entendu, ce caractère apparaît structurellement dans des zones et des grandes villes marqués à gauche (ou démocrates et radicaux) qui deviennent ainsi des bastions gauchistes favorisant la prolifération de bandes et de gangs armés et instituant de façon de plus en plus marquée des politiques radicales dans le sens du wokenisme.

Le résultat de cette campagne, qui est maintenant bien identifiée et suivie par des groupes comme LELDF et des organisations républicaines et populistes-trumpistes, contribue fortement à un phénomène de déstructuration-restructuration jouant un rôle important dans l’évolution structurelle des USA, dans le sens d’une sorte de séparatisme des deux bords antagonistes, voire dans le sens d’une sorte de “nettoyage ethnique” qui aurait surtout des références politiques et culturelles, avec des déplacements volontaires de populations entre des régions politiquement marquées dans un sens ou dans l’autre. Il s’agit donc d’une contribution sans surprise de Soros au phénomène de désordre déstructurant qui affecte les USA, en crise permanente à cet égard depuis l’élection de Trump et les troubles qui n’ont cessé de l’accompagner puis de se poursuivre après son échec de 2020 et l’élection de Biden.

La faiblesse du pouvoir fédéral dans le domaine de la cohésion de la situation intérieure renforce cette tendance en lui permettant de proliférer au niveau fondamental du judiciaire. D’autre part, avec le renforcement qui s’ensuit du pouvoir des États (les gouverneurs et les législatures), des ripostes s’organisent dans les États conservateurs contre l’action de Soros, directement contre ses interventions, indirectement par des courants financiers favorisant l’élection de DA politiquement très engagés contre cette tendance politique.

La politisation de la justice a toujours existé aux USA, avec des magistrats soutenus par les deux grands partis et y adhérant, soit par désignation soit par élection. Mais il s’agissait d’une politisation d’intérêts et de pouvoirs locaux et régionaux. L’action de Soros, comme celle d’autres groupes, nous font entrer dans une phase d’“idéologisation” de la justice, où il ne s’agit plus seulement des seuls intérêts et pouvoirs locaux (cette référence demeurant par ailleurs), mais désormais de l’application de politiques activistes fortement idéologisées. Là aussi, il s’agit d’une contribution non négligeable à la phase de désintégration de la cohésion interne des USA dans laquelle nous sommes entrées depuis 2015-2016.

Il est impossible de ne pas identifier ce phénomène comme un des composants de ce que nous jugeons être la crise du système de l’américanisme, avec sa place dans ce que nous désignons comme la GrandeCrise. Ainsi, le financement des “procureurs-Soros” est-il lié à Ukrisis et à l’effondrement de l’hégémonie américaniste-occidentaliste. La logique est fidèle au rendez-vous.

 

Mis en ligne le 8 juin 2022 à 17H00