Notes sur l’impopularité de la “guerre”

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Notes sur l’impopularité de la “guerre”

Analysant d’une façon critique la “nouvelle stratégie” du Pentagone, rendue publique la semaine dernière par l’administration Obama, et dont l’une des tendances majeures est un changement d’orientation vers (“contre”) la Chine, August Cole, de AOL.Defense.com (le 4 janvier 2012), observait (le souligné en gras est de nous) :

«Take China, for example. Playing up threats in the Pacific when power plays in the Persian Gulf remain an acute concern is misguided. Trying to square off the Pentagon against China requires just the kind of military the White House says the country no longer can afford. Another U.S. aircraft carrier won't keep Chinese cyber spies out of sensitive government and corporate networks.»

D’une façon très illustrative de cette remarque liant d’une façon antagoniste la réorientation stratégique US vers la Chine et la situation dans le Golfe, on note diverses prises de position chinoise, celle du ministère chinois des affaires étrangères, ce 7 janvier 2012, condamnant les nouvelles sanctions US contre l’Iran dans le domaine de l’exportation de pétrole, ou d’autres, plus récentes, ce 11 janvier 2012. Ainsi la vision théorique de la “nouvelle stratégie” est-elle naturellement contrée par la vérité de la situation stratégique : réorienter en théorie le centre de gravité stratégique vers la Chine n’empêche en rien la Chine, par ses démarches, de signaler que ce centre de gravité est aujourd’hui dans le détroit d’Ormouz.

La stratégie conduite par la situation intérieure

La Maison-Blanche est, paraît-il, très satisfaite des résultats de la situation dans le Golfe. Ce manifeste est d’abord, évidemment, celui de l’autosatisfaction dans l'enfermement hermétique d'un centre de pouvoir, caractéristique de ces temps incertains. La chose et sa logique nous sont succinctement expliquées par Simon Tisdall (le Guardian, le 5 janvier 2012) :

«Tehran's vow to stop US warships crossing international waters in the strait of Hormuz, following 10 days of provocative Iranian missile tests and naval exercises, is seen in Washington as evidence that ramped-up western sanctions are finally beginning to bite.»

Tisdall se fait l’écho de la thèse que le calcul US est peut-être complètement erroné, en aboutissant au résultat inverse qu’il recherche si les pressions US suscitent un regroupement national contre la menace extérieure US alors que le régime iranien serait confronté à des oppositions graves à l’intérieur de sa direction conservatrice, à la veille des élections de mars prochain. Ce serait donc la stratégie conduite, du côté iranien, par la faiblesse de la situation intérieure.

Mais on pourrait, on devrait dire aussitôt la même chose pour le côté US, avec le fantoche électoraliste qu’est devenu Obama, qui n’agit en cette circonstance, comme dans les autres en général d’ailleurs, qu’en fonction de sa réélection et de l’électorat juif US, dans une situation intérieure également confrontée à une crise très grave du pouvoir. Là aussi, la “stratégie” est conduite par “la faiblesse de la situation intérieure”.

(Il nous semblerait même, à nous, que la “la faiblesse de la situation intérieure” est plus impressionnante du côté US que du côté iranien. Mais c’est un autre débat.)

Observation sur “la vérité stratégique”

...Reste la vérité stratégique ainsi créée dans le Golfe et autour de l’Iran (voir notre F&C du 4 janvier 2012), que nous jugeons être à l’avantage de l’Iran. Nous parlons d’une “vérité stratégique”, qui n’est pas nécessairement en termes militaires, qui est d’abord en termes de communication, dans une époque où la puissance de la communication, – en termes d’intensité, de vitesse, de diversité de l’information et de l’appréciation, – institue une équation nouvelle de la puissance tout court, une situation sans précédent dans l’Histoire.

La chose a été illustrée d’une façon saisissante, presque caricaturale dirions-nous, et dans tous les cas témoignant de la fragilité intrinsèque et paradoxale de la surpuissance du Système, le 31 décembre 2011, après avoir été relevée par DEBKAFiles le même 31 décembre 2011, telle que nous la rapportions le 2 janvier 2012 :

«By a media trick, Tehran proved its claim that closing the Strait of Hormuz is as “easy as drinking water,” DEBKAfile reports. First thing Saturday morning, Saturday, Dec. 31, Iran's state agencies “reported” long-range and other missiles had been test-fired as part of its ongoing naval drill around the Strait of Hormuz. Ahead of the test, Tehran closed its territorial waters. […] Instead, around 0900 local time, a senior Iranian navy commander Mahmoud Moussavi informed Iran's English language Press TV that no missiles had been fired after all. […] For five hours therefore, world shipping obeyed Tehran's warning and gave the narrow waterway through which one-fifth of the world's oil passes, a wide berth…»

Il s’agit bien de “fragilité intrinsèque et paradoxale de la surpuissance du Système”, puisque la manifestation de la surpuissance économique (la circulation du pétrole) est ainsi menacée par une manœuvre iranienne par le biais du système de la communication. On retrouve la binarité constante surpuissance-autodestruction du Système.

Le fil rouge de la G4G

Cette même binarité semble affecter de plus en plus fortement le phénomène de la guerre, selon un processus engagé depuis une décennie, avec les conflits afghan et irakien, et le reste des interventions de cette sorte. Nos observations ont évolué au fil du temps, selon les constats faits en marge des “conflits”, de ces guerre qui ressemblent de moins en moins à des guerres, où l’aspect matériel et combattant organisé, l’aspect militaire classique, jouent un rôle de moins en moins important, où les notions de “victoire” et de “défaite” sont extraordinairement relativisées et soumises à des révisions de fond en comble.

C’est essentiellement autour de la notion de “guerre de la 4ème génération” (G4G), comme fil rouge, qu’a évolué notre réflexion. La G4G, “la guerre de moins en moins guerre”, a fait, au cours de l’évolution que nous avons observée, intervenir des notions de plus en plus diverses, jusqu’à des évènements sociaux, culturels, etc., et également des facteurs de plus en plus fondamentaux dépassant le cadre de la guerre, jusqu’à la légitimité des institutions prétendument les plus hautes.

(Il y a un très grand nombre de texte sur ce site, sur cette question ; signalons quelques-uns des plus marquants, le 30 juillet 2006, le 14 mai 2007, le 23 juillet 2007, le 26 décembre 2007, le 23 janvier 2009, etc.)

Il nous semble qu’aujourd’hui se produit un phénomène nouveau. L’évolution de la G4G a montré depuis 2001 une accumulation de nouveaux facteurs impliqués dans une “guerre”, avec une minorisation du facteur militaire, jusqu’à l’amorce de la contre-productivité de ce facteur (notamment le facteur militaire avancé, du point de vue technologique). Il se pourrait qu’on assiste aujourd’hui au phénomène final de cette transformation… De “la guerre de moins en moins guerre”, on passerait à une sorte de “la guerre plus du tout guerre”.

Qui fait la guerre, qui veut faire la guerre ?

La “guerre”, justement… On pourrait faire les comptes depuis la fin de la Guerre froide et l’épisode confus et sanglant de l’ex-Yougoslavie, se terminant par le Kosovo qui, lui, ouvrait au contraire la période actuelle. Qui fait la guerre, qui veut faire la guerre ? (Nous parlons bien dans ce cas de la vraie guerre, “militaire” au sens technologique et organisationnelle, venue de l’extérieur contre un pays ou un groupe de pays, planifiée, délibérée, etc. ; bref, la guerre dont la G4G s’est éloignée jusqu’à devenir quasiment son contraire.) La réponse est que ce sont les USA, et nulle autre puissance. (On ne comptera pour rien, s’il vous plaît, les supplétifs à l’ivresse facile, type Sarko-BHL et la Libye, puisque ce phénomène est effectivement équivalent au “rien”, quelque chose qui ne pèse que de «l’énorme poids du rien».)

L’impression de puissance militaire et d’efficacité presque invincible des USA, impression absolument trompeuse par conséquent, est fondée sur ce simple fait que seuls les USA veulent faire la guerre, et toujours selon un schéma originellement classique, de pur type militaire, à très grand renfort de présentation publicitaire et d’explosions massives de toutes les sortes. Ensuite ils évoluent dans les conflits, pour s’adapter, en s’adaptant fort mal, en provoquant d’énormes destructions, en corrompant à tout va et en détruisant les fondements des civilisations concernés selon les consignes d’“entropisation” du Système, et finalement en battant en retraite ; in illo tempore, on nommait cela “défaite”, en plus des destructions cruelles et nihilistes qui sont la caractéristiques de l'action d'un Système agissant sans le moindre sens (y compris l'hégémonie organisée).

Épisode (final) monomaniaque paroxystique

Certains se plaisent à dire que cela est voulu, notamment le désordre créé par les USA dans leur “conquêtes” suivi de leurs défaites, comme l’on disait en 1985-1990 que l’URSS rusait en abandonnant l’Europe de l’Est puis les républiques soviétiques périphériques. Laissons dire et laissons cela ; seule nous importe dans ce cas qu’en face de “l’impression de puissance militaire et d’efficacité presque invincible des USA” s’impose le fait des défaites successives et de l’effondrement de l’appareil de la puissance US.

Observons que nous parlons là (“Qui fait la guerre, qui veut faire la guerre ?”), également et peut-être plus singulièrement et de façon extrêmement caractéristique, du domaine d’une pathologie de la psychologie. Cela est le fait principalement des USA (et des “supplétifs” qui suivent), en phase pathologique monomaniaque paroxystique depuis 9/11, – dont notre conviction est que cet épisode monomaniaque représente la démarche finale de l’“Empire”, avant le solde de tous comptes. (Voyez notre dde.crisis du 10 janvier 2012, avec un avant-goût le 30 décembre 2012.)

Le “brouillard de la guerre” avant la guerre

Cette impression d’une puissance US prête à frapper à son heure et avec toute sa puissance existait, dans le cas de la crise iranienne, tant que la situation se cantonnait justement à cette hypothèse même : celle d’une menace d’attaque très puissante, décidée éventuellement, et unilatéralement, par les USA, ou par les USA et Israël, à leur heure et dans les conditions décidés par eux, et selon cette même conception classique de la guerre dont nous jugeons qu’elle est en pleine débâcle. Les très récents changements modifient cette perception, d'une façon qui devrait s'avérer décisive.

La “nouvelle stratégie” du président Obama renforce décisivement, du côté du Pentagone, ce changement de perception, en déplaçant l’idée de la grande guerre conventionnelle vers la Chine. (Avec l’idée supplémentaire, qui renforce la perception, que les USA ne peuvent faire qu’“une guerre à la fois”.) C’est choisir l’inconfort de la nouvelle situation compliquée du Golfe et de l’Iran contre l’échappée future vers l’hypothétique grand conflit entre deux “super-puissances”, – ou les retrouvailles du Pentagone avec le “paradis perdu” de la Guerre froide, avec abandon de la vérité de la situation à son triste sort. (Cela s’appelle aussi, plus familièrement, en langage rugbystique : “botter en touche”.)

En effet et pendant ce temps, la crise iranienne est désormais plongée dans l’incertitude des possibilités d’incidents, de la perte de contrôle de l’un de l’autre. Le “brouillard de la guerre” existe avant la guerre et rend cette “guerre” possible extrêmement imprécise, sinon insaisissable et indéfinissable, notamment du point de vue US où la volonté de n’agir que militairement, d’une façon massive et sans interférences, est désormais entravée par le trouble des conditions d’engagement. Au contraire, la situation de la crise iranienne évolue vers une situation de type G4G, où “la guerre est de moins en moins la guerre” et, avec la “nouvelle stratégie” qui oriente les plans de guerre prioritaires US vers la Chine, devient presque “la guerre n’est plus du tout la guerre”.

L’abondance des acteurs aux intérêts divergents accroît la confusion dans la crise iranienne. Cela rend encore plus improbable l’idée d’une guerre comme les USA la conçoivent.

Une G4G navale

Cette perception d’une “guerre” si incertaine, qui aurait déjà lieu dans une sorte d’avant-guerre encombrée de brouillard est confirmée par diverses sources qui s’attachent notamment aux intentions des Iraniens. Les USA et leurs alliés se réunissent, annoncent des mesures, des plans, alignent des “ordres de bataille” majestueux. Le site DEBKAFiles nous informent là-dessus le 11 janvier 2012, en nous précisant que les chefs d’état-major de l’USAF et de la Navy sont venus déclarer aux journalistes qu’ils ne dormaient plus la nuit, à force de concocter leurs plans… Déclarations de l’amiral Jonathan Greenert, chef d’état-major de la Navy (Chief of Naval Operations, ou CNO)  :

«If you’re asking me why I’m not sleeping at night, it’s because of the Strait of Hormuz and what’s happening in the Arabian (Persian) Gulf. I’m an organizer, a trainer and equipper. I’d make sure that our people have the right equipment to do the right thing. Our folks that transit in and around that area, I want to make sure that they’re able to (deal) with the things that they need to deal with, basically self-protection, counter-swarm, ASW-anti-submarine warfare.»

Certes, nul ne doute de ses nuits blanches. Mais les Iraniens joueront-ils ce jeu qui est celui de la “grande guerre classique” ? On les soupçonne des pires vilenies à cet égard ; on craint qu’ils adoptent des tactiques intrusives et insaisissables, du type “guerre qui ne dit pas son nom”, où l’on retrouve notre fameuse G4G. C’est ce que nous dit encore DEBKAFiles, qui cite un incident en 2009, où une vedette iranienne avait tiré un missile et fortement endommagé un tanker japonais chargé de pétrole saoudien et cinglant vers le détroit d’Ormouz ; la chose avait été tenue secrète par les USA pour ne pas provoquer une flambée du prix du pétrole…

«But DEBKAfile’s Iranian sources report that Tehran is thinking in terms of a partial and selective closure of the Strait of Hormuz – rather than full-blown military action - in the certainty that the US and West will not attack Iranian oil tankers or even detain them. Partial action, the Iranians believe, will be enough to trigger a major spike in world oil prices, send insurance rates for oil tankers sky high and bring the world's energy markets under intolerable pressure.»

Le territoire des paradoxes et des contradictions

On ne dit pas qu’une guerre est impossible ou improbable ; on serait même conduit à dire qu’elle est en théorie beaucoup plus possible qu’elle ne l’a jamais été… Mais ce n’est pas une guerre comme la veulent les Américains.

Simon Tisdall, cité plus haut, rapporte le point de vue US que les Iraniens bluffent et qu’ils céderont au dernier moment, perdant la partie diplomatique et étant obligés de céder (on ne sait sur quoi exactement, d’ailleurs, autre indice du dérèglement psychologique dans ces exigences imposées à l’Iran sur des faits qui ont toutes les chances de ne pas exister). Mais Tisdall n’envisage pas que les USA, eux, peuvent effectivement bluffer inconsciemment, et qu’ils n’imaginent pas une seconde qu’ils puissent être confrontés à une situation de guerre tant ils sont assurés par leur psychologie malade que les Iraniens bluffent. Et s’ils étaient confrontés à une telle situation, que feraient-ils ? Les USA seraient placés devant la perspective dont ils ont horreur, celle d’une guerre non préparée, non planifiée selon leurs seules conceptions, où ils ne sont pas sûrs d’avoir la supériorité totale partout, dans tous les domaines…

Le paradoxe est qu’il n'y a qu’eux qui veulent la guerre (dans ce cas iranien, avec l’équipe mégalomaniaque Netanyahou-Barak contre une part grandissante de dirigeants israéliens de la sécurité nationale ), tous les autres acteurs pouvant plus ou moins évoluer vers des solutions de compromis. (Nous ne disons pas un mot des “supplétifs”, répétons-le, parce qu’ils ne sont pas acteurs mais supplétifs, justement.) Nous parlons de “vouloir la guerre“ dans la situation d’une conformation psychologique dans ce sens, qui n’empêche nullement, dans le cas de la crise iranienne, une crainte grandissante d’une confrontation avec l’Iran. Nous sommes sur le territoire mégalomaniaque des paradoxes et des contradictions.

La rupture du concept de “guerre”

Ce que nous sommes conduits à conclure est que cette phase de la crise iranienne, celle-ci jusqu’alors désignée comme l’archétype de la possibilité d’un grand affrontement classique (attaque unilatérale massive de l’Iran) avec un ennemi stratégique “central”, tend à se présenter de plus en plus comme une phase de rupture décisive du concept de “guerre” évoluant comme on l’a vu. Cela provoque une réaction retenue et incertaine des militaires US alors que la politique des USA les conduit pourtant de plus en plus vers une possibilité d’affrontement ; plus la situation s’aggrave, essentiellement à cause de cette politique, plus ils s’inquiètent à cause de la forme que prend la situation.

Ce n’est pas que les USA ne puissent faire la guerre contre l’Iran, mais plus différemment qu’ils n’ont aucune confiance dans la sorte de guerre qu’ils commencent à voir se dessiner éventuellement, – cette espèce de guérilla navale, type G4G des mers, assortie d’énormes pressions de communication dans tous les sens. En quelque sorte, au plus la politique des USA les rapproche d’une possibilité de guerre avec l’Iran, au plus les conceptions des USA les éloignent conceptuellement de cette possibilité-là, précisément. Les USA découvrent que leurs conceptions de la guerre sont partout en recul accéléré. De ce point de vue, la “nouvelle stratégie” (le tournant vers la Chine) est un signal psychologique important, en ce sens qu’elle constitue une tentative d'exiler la “guerre-selon-les-USA” dans un futur indéfini, avec l’espoir que ce futur ramènera des conceptions plus conformes à celles des USA. En attendant…

• Les USA restent effectivement engagés dans de Golfe, dans des conditions ainsi définies comme très loin d’être idéales, et fort proches d’être contre leur gré. Mais la politique offensive et provocatrice du Système est là et bien là, inaltérable et exigeante, ainsi que les ambitions aveugles et incohérentes, inhérentes à la politique extérieure inarrêtable de ce même Système. Dans ce cas, on rencontre un conflit interne aux conceptions et aux ambitions des USA dont on ne voit pas comment ils pourraient sortir sans de très grandes difficultés, sinon pire.

• Le “front intérieur”, le vrai celui-là, existe, le front du système de la communication, au niveau national… Il s’agit principalement des USA même, où la situation évolue d’une façon radicale, et cela du fait de Ron Paul. Le candidat républicain a introduit un discours radical sur les guerres extérieures, et particulièrement à propos de l’Iran, qui peut procurer des surprises dans les réactions populaires en cas de conflit, surtout d’une de ces “guerres” qui n’est pas vraiment une guerre et, par conséquent, bien faible support pour les enthousiasmes patriotiques que le Système aime tant susciter. Dans ce cas, il s’agit d’une facette de plus d’un conflit qui aurait vraiment les allures d’une G4G

Il y a beaucoup d’enjeu dans le Golfe et l’on comprend qu’un secret instinct rende la partie US, y compris et peut-être surtout les militaires, peut enthousiaste pour y tremper les pieds…Toujours, dans nos esprits, tourne cette prévision de ce néo-sécessionniste du Vermont que Chris Hedges était allé interroger le 26 avril 2010 : «There are three or four possible scenarios that will bring down the empire,” Naylor said. “One possibility is a war with Iran…»


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