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813Puisque vous semblez, à dedefensa.org, ne pas porter le JSF dans votre cœur (moi non plus), vous savourerez au second degré cette appréciation d’un expert du prestigieux IISS de Londres sur la bête. Je l’ai extraite du texte que vous citez pour votre Faits et Commentaires d’hier, sur “l’adieu aux armes par la crise du technologisme”. Elle m’a rappelé la fameuse citation de Winston Churchill concernant les pilotes de la Bataille d’Angleterre («Never was so much owed by so many to so few» – voir le Wikipédia, http://en.wikipedia.org/wiki/Never_was_so_much_owed_by_so_many_to_so_few).
Effectivement, face à cette idée de s’équiper d’avions légers, peu coûteux, adaptés aux conditions réelles des conflits courants, les “experts” des grands instituts (tel l’IISS) s’émeuvent. Ils retrouvent leurs réflexes de défense des intérêts acquis et de leurs “parrains” habituels. Ainsi cet expert décrit-il ce que la RAF perdrait si elle abandonnait un seul JSF au profit de 12 à 15 Super Tucano (selon l’équivalence des coûts). D’où je conclurais que “jamais, en si peu de mots, autant de sottises n’ont été dites par aussi peu d’esprit”…
«Andrew Brookes, aerospace analyst at the International Institute for Strategic Studies, said: “I think that General Richards has been led astray by people who think that because it is cheap and cheerful it is the answer to the maiden’s prayer. In a Joint Strike Fighter you have a stealthy, magnificent intelligence-gathering platform. No one will see it coming and it could go to downtown Tehran, Pyongyang or maybe even Moscow tomorrow. …»
“Chandernagor”