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ABM

Article lié : Avec un acte russo-chinois, le système BMDE devient un facteur central du désordre stratégique général

Proto

  24/05/2008

Article lié : Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Raoul Glaber

  24/05/2008

Que le Tibet ait passé l’essentiel de son temps sous domination chinoise ou mongole, et que l’occident colonisateur ou globalisateur se serve de sa cause et du Super Lama pour contrer la Chine, toutes ces évidences n’empêchent pas non plus l’existence d’un peuple tibétain avec son histoire, sa culture, son identité et ses émotions collectives, bref, d’une nation tibétaine menacée par la colonisation massive venant de Chine. Certes, il y en a bien d’autres, de telles nations, et les bien pensants occidentaux ‘condamnent’ d’ailleurs le vilain nationalisme et les ‘identités meurtrières’ dès qu’il est possible - sauf au Kosovo et en Tchétchénie, bien sûr -, mais j’aurais pensé que cet aspect-là de la situation du peuple tibétain pourrait s’attirer votre sympathie.

Sur la question d’un racisme anti-chinois, il est parfaitement logique que les foules européennes, que l’on mène consciencieusement à l’abîme au nom de la croissance et du marché tout en les menaçant des dangers de la concurrence asiatique, en viennent à développer une forme de haine assez inconsciente pour cette Chine rendue responsable de tous nos maux.

Arriver a pied par la Chine

Article lié : Le Tibet, la flamme, la Chine et notre système

Steven Rix

  24/05/2008

Ce serait plutot les tremblements de terre en Chine qui ont etouffe mediatiquement les tensions entre le Tibet et la Chine.
Les Chinois se sont installes au Tibet depuis relativement longtemps, mais les Tibetains n’aiment pas se melanger avec les Chinois, et c’est la Chine qui s’occupe entierement des affaires du Tibet ainsi que du Bouhdisme Tibetain.
Toutes les religions de la Chine sont une affaire du parti communiste chinois, meme les eveques ne sont pas designes par le Pape mais par le PCC (secularisme Chinois).
Le Tibet c’est genial, car d’apres leur religion ce qu’ils vivent sur le moment appartient deja au passe, donc c’est l’un des seuls peuples qui n’a pas du tout change son etat d’esprit face aux sciences et au progres. La medecine occidentale n’a pas encore trop de place au Tibet, la medecine tibetaine comprend 7 theories essentielles sur le corps qui n’ont pas change depuis plus de 700 ans. Par contre les hotels du Tibet sont hors de prix, plus chers que les hotels aux USA.
Ce qu’il faut retenir ce sont les populations du Nord de la Chine qui sont venues s’installer au Tibet et qui ont permis au Tibet d’avancer economiquement. Les changements depuis les annees 50 sont spectaculaires, et il est dorenavant impossible de ne pas raccrocher le Tibet a la Chine, car le manque d’eau potable dans le nord de la Chine dans la riviere du Huang prevoit de faire passer un aqueduc dans la region du Tibet qui sera connecte jusqu’a Pekin dans les annees 2010 je crois. C’est une question de survie pour la Chine du Nord. Quant a la Chine du Sud, elle est encore bien restee sauvage dans son ensemble, ou la technologie n’a pas change depuis plus de 1400 ans.

Brève réponse à M. Ilker

Article lié : Loin du pays de l'or noir

A. Dumoulin

  24/05/2008

Mais où donc avez-vous cru lire dans mon texte que je pensais qu’on luttait efficacement contre des fous de Dieu et des terroristes, en détruisant des pays entiers?
Il est encore permis d’évoquer la perte d’influence de l’Occident, et les raisons de l’aggravation probable de cette tendance à l’avenir, sans être pour autant perçu comme un supporter de G.W.Bush!
Il faut lire ce qui est écrit, en se gardant de tirer plus vite que son ombre sur tout ce qui pourrait s’éloigner un peu de la bien-pensance formattée. Vous confirmez en tous cas la dernière phrase de mon intervention : «la critique ne peut plus porter que sur nous-même».

nos chers ennemis...

Article lié :

Rakk

  24/05/2008

Une analyse très intéressante sur le dessous des cartes Us/Iran en Irak sur fond d’élection US.

Us et Iran main dans la main…

http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=1314

Conclusion elliptique

Article lié : Tiens, il se passe quelque chose…

Emmanuel

  23/05/2008

“La principale de nos conclusions est que la croissance indispensable pour faire reculer la pauvreté et assurer un développement durable réclame un Etat fort”

Remarquable ellipse, l’esprit critique comprendra :
« La principale de nos conclusions est que la croissance indispensable [à la continuation de notre système dont nous aurions éventuellement pu supposer, de par la croyance absolue que nous avons en le progrès, qu’il eût agi indirectement] pour faire reculer la pauvreté et assurer un développement durable réclame un Etat fort »

Pétrole...

Article lié : La bataille de la perception de la crise commence

Pierre M. Boriliens

  23/05/2008

Une carte publiée par Libération lors de la première guerre du Golfe (1991) donnait les réserves (prouvées ? ce n’était pas précisé) et les consommations de pétrole de tous les pays producteurs.
Quelques calculs simples avec un tableur montraient entre autres que :

1 les Etats-Unis seraient à sec avant 2000, s’ils continuaient à extraire au même rythme.

2 l’OPEP aurait le monopole du pétrole avant 2020.

3 il n’y aurait plus une goutte de pétrole en 2034.

Bien entendu, ces calculs ne tenaient pas compte d’éventuels nouveaux gisements, mais pas davantage de la croissance prévisible de la consommation. Et de plus, il faut bien dire qu’une certaine opacité règne sur l’appréciation des réserves.

N’empêche qu’il s’agissait d’ordres de grandeur qui montraient clairement que le problème de l’approvisionnement, absolument vital en particulier pour les Etats-Unis, et de sa garantie, étaient imminents.

Les Bush sont évidemment mieux placés que moi pour avoir des informations précises, mais à mon avis, le plan de main-mise, d’une manière ou d’une autre, sur le pétrole de la région Caspienne-Golfe est ancien, et la guerre de 1991 n’en a été que le premier épisode.

Nul doute que ça “délire” beaucoup, aux Etats-Unis, mais je pense que ce plan de main-mise, devenu entre temps un pari probablement perdu, s’est poursuivi et se poursuivra. D’ailleurs dans un de vos articles vous mentionniez le budget colossal prévu jusqu’en 2017 pour occuper l’Iraq et l’Afghanistan.

Je suis assez surpis qu’on ne découvre tout ça, qui tient par ailleurs du simple bon sens, qu’aujourd’hui. Les virtualistes ne sont pas qu’aux Etats-Unis…

C’était mieux avant

Article lié : Hypothèses d'avenir

Emmanuel

  22/05/2008

Puisque nous vivons l’ère de la « psycho politique », il est normal que nos affections soient mentales. « Les USA vont-ils redevenir comme avant? ». La crise systémique s’installe progressivement pour lentement nous sortir de l’aveuglement qui nous empêchait de voir les multiples catastrophes imbriquées les unes entre les autres provoquées par notre système.

Alors, premier réflexe, c’était mieux avant, nécessairement, avant que la nostalgie ne gagne nos esprits critiques. Mais la nostalgie n’est rien comparée à la psychose maniaco-dépressive qui nous guette. A l’opposé, les plus militants que l’on nomme « néocons » mais aussi les « droit-de-l’hommistes », se sont quant à eux progressivement trouvés des affinités pour se réfugier dans une sorte de paranoïa qui les a naturellement rapprochée de Bush le parano en chef dans un délire sécuritaire et dans une guerre globale contre le terrorisme. Ces deux types de psychose complètent le tableau de l’américanisme, déjà largement atteint de schizophrénie, puisque son autisme et sa difficulté dans son rapport au reste du monde ne sont plus à démontrer.

Alors devons-nous mettre « l’Amérique en temps que personnage » sur le divan ?
Notre aveuglement ne nous a-t-il pas emmené au point de non retour au-delà duquel une psychanalyse, quand bien même elle serait envisagée, n’aurait que très peu de chance de pouvoir nous arracher à notre système pour nous permettre, en plus d’autres moyens, d’accéder à « un tout autre type de rationalité » évoqué par René Girard ?
Comme le dit très justement Thierry : « On voit mal, par contre, l’Amérique en temps que personnage disparaître sans se débattre jusqu’au bout, sans s’accrocher à tous les meubles, et sans entraîner avec elle dans sa chute un Monde qu’elle aura mis à feu et à sang… »

Vers un Effondrement US ∫

Article lié : Hypothèses d'avenir

Thierry

  22/05/2008

Bonjour Dedefensa,

une évolution américaine vers un effondrement semblable à celui de l’URSS ?

C’est une idée qui court depuis un certain temps, il me semble, et il paraît que certains états de la fédération aient parfois été tentés de prendre le large…

Mais puisque nous aimons analyser les choses sous ce rapport, croyez-vous que la psychologie américaniste, et même américaine, soit comparable à celle des Russes?

L’URSS a-t-elle constitué un mythe qui aurait exercé sur les peuples russes la même fascination que le rêve américain ne l’a fait aux USA? ( en dehors d’une certaine jeunesse chez nous et à une certaine époque, mais ceci est une autre question…).

Il est à craindre que le “bouleversement psychologique majeur” dont vous parlez, même s’il signifiait une libération, un véritable désenvoûtement pour le reste du Monde, risquerait néanmoins d’être vécu aux USA même et par les milieux américanistes comme une véritable fin du monde, une apocalypse wagnerienne.

L’URSS a eu la politesse de s’effacer discrètement, presqu’avec classe et retenue si l’on peut dire.

On voit mal, par contre, l’Amérique en temps que personnage disparaître sans se débattre jusqu’au bout, sans s’accrocher à tous les meubles, et sans entraîner avec elle dans sa chute un Monde qu’elle aura mis à feu et à sang…

Nous sommes réellement très inquiets pour les trois prochaines année.

Cordialement Thierry

Catastrophisme ou pas quand ça arrange.

Article lié : Parler ou ne pas parler avec “Hitler”

Ilker

  22/05/2008

C’est marrant comme ceux, comme les néo-cons, qui stigmatisent le catastrophisme écologique comme manipulation ou même terrorisme, se laissent aller à celui politique : Hitler, syndrome de Munich etc. Raison dans un cas, excessivité dans l’autre. C’est évidemment manière de faire de la politique sur la peur.

..et on y va tout droit!

Article lié : Hypothèses d'avenir

FB

  22/05/2008

..vers ce moment révolutionnaire faisant suite à l’effondrement de la puissance US. (Brrr!)
Il est surprenant que ces “Grandes Machines politico-stratégiques Occidentales” que sont les spins-doctors et autres instances du Pouvoir de nos pays occidentaux ne soient pas fichues de prendre la mesure des tendances inéluctables en cours..

Mais à quoi peuvent-ils penser?

A quoi peut penser un Sarko élitiste et fervent atlantiste, quand il s’aligne sur des directions dont il devient évident qu’elles mènent au fiasco?
A quoi peuvent penser les ingénieurs de l’INSEE quand ils cautionnent , par la flagrante manipulation de leurs évaluations, une Voix Officielle incrédible?
A quoi peuvent penser les techniciens des DDE de France quand ils s’évertuent à cautionner des plans de développement urbains (pardon: péri-urbains! mode essentiel de développement actuel) dont il est clair depuis 25 ans que cela ne mène qu’à un cul de sac pathétique…

Bon. En tant qu’architecte, et par conséquent devant assumer ma responsabilité sur la validité des projets que je signe pour au moins 10 ans(!) pour l’immobilier, et de 5 à 7 ans en naval, notamment en conception, j’avoue prendre depuis quelques 4 années les plus extrèmes précautions en regard aux “couts de fonctionnement”
Mais visiblement,ni mes clients, ni l’administration, n’ont pris la mesure de ce qui est parfaitement prévisible depuis déja un moment.

C’est déroutant!

Gorbatchev a eu a gérer un blocage lié à une structure de gouvernement “propriétaire”, le mode soviétique. Il n’a pas eu à gérer la remise en question plus générale du mode de développement de nos économies, qu’elles soient de type soviétique ou..capitaliste (ils ne sont pas aussi éloignés qu’on le croit)!
Le fond du problème n’a pas pas été vraiment effleuré.
Aujourd’hui, il me semble qu’on est en face de quelque chose de beaucoup plus fondamental, et la remise en question de la suprématie US (ou anglo-saxonne) a toutes les chances d’amener sur le devant de la scène notre mode de fonctionnement économique (donc social, donc financier, etc..)

Le verrouillage du Pouvoir US/UK via le pétrole , avec ses fragilités inhérentes, est en train de sauter, on dirait..

On n’est visiblement pas prèt à évoluer, ni mentalement, ni structurellement..

Chaud les marrons!

Bis repetita ∫

Article lié :

Ilker

  22/05/2008

Une analyse qui prédit un risque de victoire républicaine aux élections présidentielles us de novembre 2008 :

—————

John McCain, vainqueur du duel Obama-Clinton

Romain Huret maître de conférences à l’université Lyon-II, membre du Centre d’études nord-américaines (EHESS-CNRS).

Al’image de ce qui s’est passé en 2004, l’Europe espère fortement la victoire de Barack Obama ou d’Hillary Clinton. L’obamania est particulièrement sensible en France où intellectuels, universitaires et politologues s’enthousiasment sur l’extraordinaire charisme et la stimulante fraîcheur du candidat. Un sondage réalisé par CSA pour le Parisien (5 février), demandait à un échantillon de Français de voter comme s’ils participaient à des primaires américaines : 38 % des Français ont ainsi voté pour Obama et 36 % pour Clinton ! Dans le paysage médiatique français, les conservateurs et leur candidat John McCain n’existent peu ou pas.

John McCain risque de remporter la mise en novembre non seulement car il est le candidat idéal pour son propre camp, mais également car les démocrates lui facilitent la tâche. En 2004, au lendemain de la défaite de John Kerry, le quotidien britannique Daily Mirror se demandait, un rien revanchard, comment les Américains pouvaient être aussi stupides et réélire le président George W. Bush. A l’heure actuelle, c’est au Parti démocrate qu’il convient de poser une telle question. Le psychodrame qui se joue depuis plusieurs semaines entre Obama et Clinton risque de coûter très cher en novembre. Alors que les attaques devraient être tournées vers le bilan peu glorieux de Bush, elles s’acharnent à mettre le doigt sur les ratés et les limites des projets démocrates en matière raciale, sociale et politique depuis une vingtaine d’années. Si le débat d’idées est toujours nécessaire, il est pour le moins inopportun. Les contradictions sont flagrantes et aiguisées par un débat interne beaucoup trop long.

Si rien n’est fait pour remettre de l’ordre dans le camp démocrate, la campagne de 2008 sera identique à celle de 1972 au cours de laquelle le candidat George McGovern avait proposé la plateforme la plus à gauche de l’histoire du parti. Promettant une Amérique arc-en-ciel et généreuse, le Parti démocrate avait ouvert ses portes à l’ensemble des revendications identitaires, sociales et politiques : McGovern promettait même un demogrant, un revenu minimum garanti à l’ensemble des Américains ! La défaite fut proportionnelle à la générosité sociale. En silence, le candidat républicain Richard Nixon remporta la mise. A quelques mois de l’élection de 2008, l’histoire risque de se répéter.

Plus que jamais, McCain est le grand favori de l’élection. Le psychodrame démocrate l’aide à affiner ses arguments et à mobiliser au-delà de son propre camp. Si certains ont émis des doutes sur sa capacité à mobiliser les conservateurs, il apparaît au contraire comme le candidat idéal. Longtemps considéré comme un candidat atypique (maverick), il a tout intérêt à mettre en veilleuse ses positions les plus iconoclastes, notamment en matière d’immigration, car l’ensemble de son parcours fait de lui un symbole de l’Amérique mythique dont les conservateurs aiment entendre parler. De discours en discours, il n’hésite pas à revendiquer son américanité profonde. Là où les démocrates sont perçus comme cosmopolites, attirés par les expériences étrangères, les conservateurs se revendiquent d’une Amérique éternelle, dont la simplicité des mœurs est la vertu cardinale.

Est-ce un hasard si McCain souhaite mettre en œuvre un conservatisme de bon sens et s’il a appelé son bus de campagne le «bus du franc-parler» («Straight Talk Bus») ? Le reproche est récurrent contre les démocrates : compliquer les choses simples, trop peser le pour et le contre, tenir des raisonnements alambiqués. Au cours de l’élection présidentielle de 2004, lors des débats télévisuels, Bush aimait à dire qu’il allait décrypter (decypher) les propos de son opposant démocrate Kerry. En ce sens, il y a peu de risque avec McCain dont les tergiversations linguistiques et intellectuelles ne sont pas une marque de fabrique : sans sourciller, il a promis que l’armée américaine pourrait rester «cent ans» en Irak si cela s’avère nécessaire.

Autre vertu du candidat, c’est un homme d’ordre, qui partage avec les conservateurs une vision du monde profondément hiérarchique, réaffirmant la nécessité d’un ordre immuable. Son passé de militaire et ses allures de sémillant retraité plaident en sa faveur. Il joue à merveille de sa carte de «dur» (tough guy) distillant à dessein les anecdotes sur son passé de bagarreur et, bien évidemment, utilisant son statut d’ancien combattant du Vietnam.

Enfin, et ce dernier point ne cesse de s’affirmer au cours des dernières semaines, McCain fait montre d’une culture exigeante et sans concession. Il véhicule une conception duale et manichéenne de la société américaine que l’on retrouvait chez Bush : démocrates contre conservateurs, eux contre nous, bien contre mal. Son voyage récent à Youngstown dans l’Ohio, sur des terres profondément affectées par la crise économique, annonce son credo de campagne : se présenter comme le représentant de l’Amérique profonde face à des candidats démocrates éloignés des réalités des Américains. Si le propos peut faire sourire dans la bouche du candidat des hommes d’affaires et du Parti républicain, il convient de rappeler qu’il a parfaitement fonctionné en 2004.

Face à ce candidat idéal, incarnation d’une Amérique blanche et virile, les démocrates jouent la carte de la diversité sociale et ethnique. A plus d’un titre, leur choix est un pari, stimulant mais osé. Pour le réussir, il convient très rapidement de prendre la mesure de l’adversaire et de cesser de vaines querelles intestines. Si le psychodrame démocrate se prolonge, il risque de n’avoir qu’un vainqueur : John McCain.

Derniers ouvrages parus : Les conservateurs américains se mobilisent. L’autre culture contestataire, éd. Autrement ; La fin de la pauvreté ? Les experts sociaux en guerre contre la pauvreté aux Etats-Unis (1945-1974),éd.de l’EHESS, Paris, 2008.

http://www.liberation.fr/rebonds/327502.FR.php

D'autres pierres dans le jardin des optimistes

Article lié : Hypothèses d'avenir

egdltp

  22/05/2008

Via Contre-info, http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2000, un article de Kevin Phillips dans le Washington Post du 18 mai 2008.
Cela peut il être un cristallisateur de la crise psychologique ?
Merci de vos analyses et bonne chance pour l’appel aux dons.

Esprit de raison contre Raison

Article lié : Loin du pays de l'or noir

Ilker

  21/05/2008

Pour répondre à monsieur A. Dumoulin qui s’inquiète que l’Occident recule face au fanatisme (oriental ?), il est certain que le fanatisme est à combattre mais lutte-t-on contre des fous de Dieu, des fous furieux, des terroristes, appelez-les comme vous voulez, en détruisant des pays entiers ? Si oui, alors les fous furieux changent de camp.

L’Occident a reculé en Irak, en Afghanistan, oui, mais dans le sens de la trahison de “ses” valeurs, et aujourd’hui ce même occident, Etats-Unis en tête, avance salement porté par une politique folle, apocalyptique (obscure et prophétique) enrobée de rationalisme.

Arrêtons de croire que le Bien, le Beau, la Raison sont de notre côté toujours et tout le temps, il n y a pas de fatalité du Bien, ni du Mal, les pires ignominies humaines ont souvent trouvé un terrain favorable pour s’exercer chez nous en Occident.

De plus, nous sommes plein de contradictions, en effet nous nous plaignons du “recul” du “Bon Occident”, mais en même temps nous rejetons les pays comme la Turquie, qui se jettent dans les bras occidentaux, mais exclue parce que ses habitants sont de confessions différentes. N y a t-il pas un recul ici aussi ?

Il n y a pas de prédestination du Bien ou du Mal, le croire c’est le meilleur moyen de rater ce qui va effectivement mal.

les discours délirants s'accumulent..

Article lié : Le président post-crise

FB

  21/05/2008

..pendant que la panique s’installe!
Ironique que l’officialisation du peak oil dans le monde politique soit affichée par Bush 43
L’autre perle consistant à la menace de poursuites judiciaires par le congrès US est assez jolie, il faut l’admettre.
Un papier de Jérome à Paris (sur energy bulletin et non pas sur Dailykos,saturé)vaut la lecture:

http://www.energybulletin.net/44569.html

D’après feu-Bahktiari, nous serions en T1,phase de stagnation, début de légère chute de production pétrolière depuis fin 2005, mi-2006. T2, correspondant à la phase suivante (accélération de chute de production) débuterait autour de 2010..

l’EWG (l’european watch group,associé aux Verts du parlement allemand) a synthétisé des études prospectives “sans fard” à ce propos. Téléchargeables en pdf

La panique n’est pas finie..