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Article : La lance qui saigne

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Point essentiel dans l'ensemble , la problématique est posée .

Christian Feugnet

  19/12/2018

Quelques détails , en plus des Juifs il y eut aussi les Templiers et les Lombards . Comme généralités commodes , parce qu'il a existé aussi des Juifs pauvres où d'autres comme K Marx qui ne voulaient pas "devenir des brutes " , selon son expression .
De méme que la langue fait dire ' La France' en parlant de Macron et non des GJs .
Je doute aussi que les GJs fassent du K Marx sans le savoir , ni méme du Aristote , c'est à mon avis leur limite , ils sont imbibés de chremata , le point de départ c'est une taxe ! le ric est un moyen , en vue de ...Pour Aristote cele va de soi,  Marx l'explicite pour une économie ( oikos) il faut étre possesseur de moyens de production ( maison en l'occurence et ses attenants , four , jardin , bois , etc ...)
La bagnole en est un ,..... pour se vendre soi méme .

Autre dérail .

Christian Feugnet

  19/12/2018

Logiquement en économie on ne devrait échanger que ce que l'on produit en trop ou en mieux . Or les GJs n'ont plus rien , en trop , à l'opposé ce sont eux qui sont en trop pour le Systéme , en regard des Chinois entr autres , plus sroiques façon taoiste .

Autre détail important pour la chrématistique .

Christian Feugnet

  19/12/2018

Ceux qui l'importent sont des étrangers , voire des météques .
Aristote a ignoré celà , precepteur d'Alexandre , les "Grecs" ( macedoniens) ont bien concquis la Perse mais du coup ne furent plus le centre du monde , on passe des Héllénes à l'Hellenisme puis l'Hellenistique ..

Monnaies-yin et monnaies-yang

jc

  19/12/2018

C'est pour moi un superbe article dont les derniers paragraphes décrivent très bien les raisons qui nous ont amenés là où nous sommes, c'est-à-dire au bord de l'effondrement.

Je commente les trois premiers paragraphes parce qu'ils constituent pour moi le point à partir duquel la société française va, selon moi, se reconstruire.

Ce qui me frappe au premier abord c'est l'analogie embryologique implicite, "à fleur de peau" -presque explicite- de ces premiers paragraphes (j'ai envie de dire endodermique pour implicite, mésodermique pour "à fleur de peau' et ectodermique pour explicite). J'y sens l'amibe-femelle-endoderme-panier qui phagocyte ce que l'amibe-mâle-ectoderme "rapporte à la maison" à l'aide de ses pseudopodes-lances.

Ectoderme vs endoderme:
"La chrémata suppose donc un extérieur où s’acquièrent des biens, pour en faire usage interne dans l’oïkos",
"La femme est économe de la maison, enfante, cuisine, l’homme s’élance dehors, guerroie, vole et s’approprie. Un est creux, l’autre en relief. Un consomme, l’autre fournit. Ils sont complémentaires."

Mésoderme:
"la monnaie, objet intermédiaire entre les différents extérieurs et les différents intérieurs."
"pour échanger il faut comparer à un troisième terme."

Il ressort lumineusement de l'article -que je trouve fort bien écrit- que l'un (l'économie) ne peut aller sans l'autre (la chrématistique). Actuellement, dans "notre" société sous le joug anglo-saxon, la chrématistique naturelle (celle concernée ci-dessus) a fait place à la chrématistique que MG qualifie de commerciale et dont il fait la sévère critique dans la suite de son article. Selon moi reconstruire la société c'est d'abord harmoniser économie et chrématistique naturelle.

"Comme l’oïkos, la chrématistique est régie par des règles et nécessite des moyens."

Dans "L'éthique à Nicomaque" Aristote développe -paraît-il*- sa vision de l'économie. Il propose que chacun soit rémunéré "à son rang", c'est-à-dire au prorata -règle de trois- du travail qu'il fournit pour faire fonctionner l'oikos**. Autrement dit, en langage moderne, il propose une monnaie froide, monnaie-yin interne à la maison, non exportable, insensible à l'inflation et à la spéculation. Le franc froid en France, pour fixer les idées.

Par contraste avec la monnaie chaude, l'euro chaud pour fixer les idées, monnaie-yang extérieure à la maison France, monnaie chrématistique qui permet les échanges avec les autres nations européennes. Euro chaud qui a un pendant "euro froid" qui, lui, permet à tout européen de vivre "à son rang" en Europe. (Et, à l'inverse, un franc chaud qui permet de "faire du commerce" entre les provinces françaises, franc échangeable sous conditions avec -pour fixer les idées- un bret froid (monnaie bretonne froide non échangeable) qui permet de vivre "à son rang" en Bretagne, et ainsi de suite, éventuellement, pour les départements, cantons, communes.)

Il ne me semble pas que concevoir un empilement stratifié de monnaies de ce type soit irréalisable. Le problème principal que je vois est celui des mécanismes d'échange. Je vois ça par le palabre, les monnaies froides étant gérées par les femmes, les monnaies chaudes par les hommes. Mais je ne suis pas économiste.



*: Je n'ai pas lu. j'ai retenu ça de ma fréquentation révolue du blog de Paul Jorion.

**: Bien entendu l'écart maximum n'a pas à être le même dans une petite commune et dans une grande métropole.

Monnaies-yin et monnaies-yang.1

jc

  20/12/2018

Pour fixer les idées nous sommes à Petit Trou sur Creuse*, commune de la Creuse profonde comptant 123 habitants  au dernier recensement, avec le peti comme monnaie, faisant partie du canton de chef lieu Trafouillas les bois, canton éponyme comptant une dizaine de communes et 2.000 habitants environ, avec le traf comme monnaie.

L'intérêt conceptuel de Petit Trou est qu'il est "en bout de ligne", c'est-à-dire qu'il n'a qu'une seule monnaie froide, le peti, et qu'il n'a pas de monnaie chaude propre, pas de peti chaud, parce qu'il est "en bout de ligne". Cela signifie que la commune de Petit trou sur Creuse -et plus généralement toute commune "en bout de ligne"- fonctionne sous le mode quasi-communiste, avec le traf chaud pour seul ténu cordon ombilical "capitaliste" -c'est-à-dire chrématistique-.
Comme Petit Trou de Creuse est pauvre et n'a rien à exporter -j'ai oublié de le mentionner au début mais le lecteur l'aura pressenti- le traf chaud (qui lui est relié au creu chaud -creu étant la monnaie du département de la Creuse- lui-même relié à la monnaie provinciale, au franc et à l'euro) ne ruisselle que vers Petit Trou. Et pour moi c'est ce ruissellement des "actifs" -éparpillés dans le monde- qui ont choisi d'y passer leur vieillesse et d'y finir leurs jours "pour l'éternité" qui alimentent le peti avec leurs cotisations-retraite pour maintenir en vie le village qui les prendra plus tard en charge "tout compris".

*: En souvenir de Petit Trou de Nippes, commune d'Haïti où j'ai accompagné mon épouse, pédiatre à la retraite, qui était partie là-bas "faire de l'humanitaire" il y a quelques années.