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Article : État de siège : la Syrie ou le Mexique ?

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Syrie ou Mexique ?

Christian Feugnet

  04/04/2018

Les deux mon général , pour les mémes raisons , sauf que les consequences ne tombent pas sur les mémes .

Trump un imbécile? Peu probable

alain pucciarelli

  04/04/2018

Donald Trump a sans doute bien des défauts, mais il n'agit apparemment pas comme un imbécile. Je le trouverais plutôt habile face à ses opposants et, de surcroit, il trace sa route dans des conditions difficiles, quoique l'on pense par ailleurs de cette route. Il ne cesse d'agiter des leurres pour parvenir à dompter son "état profond".  De là à penser qu'il est un grand politique dans le contexte qui est le sien, il y a un pas que l'on peut franchir.  Brandir la sécurité des frontières nationales pour recentrer la stratégie US et ses moyens peut paraître brillant dans ce cadre.  La chaos? Non. A la veille d'une nouvelle crise financière et économique, une politique du sauve qui peut. Ce type sait où il va. Espérons que, nous occidentaux qui sommes dans son sillage, nous en tirerons un bénéfice quelconque. Par exemple celui de devoir à nouveau maîtriser norte destin.

Trump un imbécile? Peu probable

alain pucciarelli

  04/04/2018

M. Grasset, vous êtes d'une susceptibilité épatante. Vous en avez bien le droit. Je pense que Trump n'est pas un imbécile. Et qu'il mène sa barque à al godille, et que, sur ce plan, vous vous plantez. Gracieuses salutations. (votre blog est irremplaçable).
 

Trump à déjà vaincu le Deep State.

XDL

  05/04/2018

Nous partageons entièrement l'avis de M. Pucciarelli et soulignons également cette erreur commise très souvent par les opposants de Trump comme par nombre de commentateurs se qualifiant d'antisystèmes : Trump n'est certainement pas un imbécile.
Notre hypothèse est la suivante : la seule raison de ses zigzags est la prodigieuse pression à laquelle il est soumis en permanence et au fait qu'il soit pratiquement isolé au sein de l'establishment. Ces conditions l'obligent à aller plus loin que les néoconservateurs pour désamorcer leurs critiques avant de partir immédiatement dans le sens opposé pour poser une pierre pour la politique qu'il souhaite vraiment.
Mais les épisodes "Félicitations à Poutine" et "Ciao Mc Master" ont mis en lumière un point qui nous paraît fondamental : Trump a compris que les "geôliers" placés autour de lui par le "Deep State" n'ont de pouvoir que celui qu'il leur donne. Dans ce cadre, la nomination de Bolton, le roi des néoconservateurs, au NSC est la meilleure chose qu'il pouvait faire : il bénéficiera du meilleur pare-feu possible vis à vis des critiques de l'establishment pour mener sa politique de désengagement extérieur et ne concédera pour autant rien de majeur à Bolton.
Aujourd'hui, Trump ne fait rien d'autre que de chercher à appliquer ses promesses de campagne. Pourquoi ? Parce que cela correspond à ses convictions, qu'il les sait partagées par l'Amérique profonde et qu'il les pense sincèrement bonnes pour son pays.
​Pour réussir, nul besoin d'élaborer une stratégie complexe ni d'être un génie. Il faut avant tout avoir une intention ferme et s'y tenir. Et cela, seule une certaine forme d'honnêteté le permet. Voici pour notre compte où se trouve la réponse à la soi-disant "énigme Trump". Et croire que les mots "honnêteté" et "Trump" ne peuvent être réunis dans une même phrase, c'est la meilleure traduction, selon nous, de l'erreur courante de ceux qui cherchent à le comprendre.