Forum

Article : De la haine de l’homme gouine

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Sujet de diversion par excellence .

Christian Feugnet

  09/03/2018

Dans les discours sur les rapports entre les sexes , on "oublie" systématiquement , la structure des familles et surtout un rapport différent , social, qui pése sur la structure : la transmission et l'accumulution du patrimoine . Or notre époque à mutée dans les pays riches  sur ces questions . La premiére mutation est que l'activité qui s'y déploie est improductive , consacrée à l'exercice du pouvoir , devenu mondial ( exclu le physique , sauf pour le reproduction ) et par conséquent les patrimoines , y compris les maisons à buts d'épate et de communication , ce en quoi les femmes , sont au moins aussi bien disposées ( en fait mieux que les hommes ). Sur les artistes , on glose aussi beaucoup , si on évoque Michel Ange c'est particuliérement  édifiant , on la qualifié de pédé profond , de fait , difficilement de gouine . En fait , le coté torturé de Michel Ange était lié à sa structure familiale et sa place dans celle ci , interdit à lui d'avoir des enfants , des héritiers , nécessité d'obéir à son tyran de patriache , de pére . Toute la fortune de Michel Ange , considérable,  allait au pére , pour la famille . Non que M.A était radin , comme on le prétend , mais parce tel était son devoir .

Masculisme et féminisme

jc

  24/08/2018

[Préliminaires:

1. Le féminisme renvoie à 26 articles sur le moteur de recherche de Dedefensa, alors que le masculisme y est inconnu.
(cf. http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/050504DistinguonsMasculismeEtMasculiNIsme.htm pour des précisions sémantiques.)
J'interprète un récent commentaire de Marc Gébelin -commentaire qui me met peut-être en cause- comme étant sa vision du masculisme. (Il a précisé dans des articles plus anciens sa vision du féminisme.)

2. Je considère le forum de Dedefensa comme un divan psychanalytique -tel était déjà le cas sur le blog de Paul Jorion où j'ai auparavant sévi pendant plusieurs années avec mon prosélytisme thomien. Sans le moindre succès, mais peu importe, car ce qui m'intéresse avant tout c'est d'avoir trouvé ce moyen qui me force à m'élever dans une vision du monde que j'espère de plus en plus cohérente.]

La raison de mon intérêt pour le masculisme et le féminisme est politique, mon but étant de me convaincre de l'intérêt et de la faisabilité d'un affrontement politique masculin/féminin en lieu et place de l'affrontement droite/gauche actuel. L'idée de base étant qu'homme et femme sont génétiquement programmés pour s'entendre en vue de la perpétuation de l'espèce, il me semble évident, en effet, d'une part qu'il y a un plus grand espoir de synthèse dans un tel affrontement politique que dans l'affrontement traditionnel droite/gauche, d'autre part et surtout qu'il y a une finalité naturelle qui s'introduit dans cet affrontement, finalité qui, selon moi, manque cruellement dans le cas de l'affrontement gauche/droite actuel.

Pour moi homme et femme sont différents, et ce pas seulement anatomiquement: ils ont une vision différente du monde, ils pensent différemment -ce qui rend l'affrontement politique intéressant et suggère même d'envisager -entorse intolérable au principe républicain d'égalité- qu'ils ne soient pas soumis aux mêmes lois.


Arguments de type thomien (sur le divan).

Dans "Esquisse d'une sémiophysique" Thom a proposé un plan général de l'organisation animal "du point de vue abstrait d'un topologue", à partir de considérations principielles ultra-théoriques (et donc pas du tout "ad hoc" pour le sujet spécifique ici traité):

"On devrait en principe avoir deux systèmes nerveux distincts: l'un prédateur, chargé d'attirer et de capturer les proies, l'autre proie fictive, chargé d'éviter ou de repousser les prédateurs éventuels. Ces systèmes existent sûrement chez tout animal: à côté de l'âme appétive, il y a l'âme sensible. Mais la grande découverte des vertébrés est d'avoir créé un cerveau-proie tout au long du corps, selon l'axe céphalo-caudal, la moëlle épinière. Le cerveau-prédateur, lui, solidaire de la bouche, est localisé dans le cerveau."

Il est connu depuis la nuit des temps que les femmes sont plus sensibles que les hommes et sont douées d'une intuition propre à leur sexe. La citation thomienne propose une explication: leur cerveau-proie* est plus développé que celui des hommes car non seulement elles ont à faire face aux prédateurs de l'espèce humaine, mais aussi aux mâles de leur propre espèce, qui, comme tous les animaux mâles*, vérifient par un harcèlement quasi-permanent (DSK, Trump…) l'état de réceptivité de leur proie sexuelle.**

Pour aller un peu plus avant dans cette exploration thomienne, on remarque que les yeux, les oreilles, le nez et la langue sont des organes très utiles à la prédation, donc très logiquement placés près de l'entrée -la bouche- et du cerveau-prédateur. Reste le cinquième sens, le toucher, qui concerne évidemment le cerveau-proie, qu'il est alors tout naturel de voir placé près de la sortie (qui est également une entrée pour les femelles -topologie plus compliquée que celle des mâles).

Pour échafauder sa théorie de la morphogénèse Thom fait l'hypothèse de l'existence de champs morphogénétiques, hypothèse guère différente de celle de Newton pour la gravitation ou de Maxwell pour l'électromagnétisme. Pourquoi un tel succès de Newton et de Maxwell et un tel échec -jusqu'à maintenant- pour Thom? Parce que les théories des premiers ont été validées expérimentalement, ce qui n'est pas le cas jusqu'à ce jour, en biologie, pour la théorie de Thom. Peut-être que barder le cerveau-proie de capteurs comme on le fait pour le cerveau-prédateur va aider à permettre de valider la théorie thomienne? Peut-être va-t-on vers de nouveaux tests de QI? Peut-être tout cela va-t-il seulement permettre de valider les intuitions de Diderot avec ses "Bijoux indiscrets"***, ainsi que celles de Picasso, et de donner une nouvelle impulsion à la littérature érotique.

*: je verrais bien ce cerveau-proie localisé du côté du sacrum -plus large chez la femme que chez l'homme, Wikipédia dixit-, de forme pyramidale à base crâniale, crâne-proie donc, protégé et/ou camouflé par une chevelure comme son grand frère le cerveau-prédateur.

**: La femelle du chevreuil est, ai-je lu, en chaleur un seul jour dans l'année; il est donc d'autant plus important pour le mâle chevreuil de ne pas rater (de tirer…) son coup.

***: je n'ai pas lu.

Masculisme et féminisme.2

jc

  28/08/2018

Je viens de commencer "Reflets dans un oeil d'homme" de Nancy Huston dont la quatrième de couverture m'avait intéressé. Je ne suis pas déçu. C'est le contraire d'une narrative, ça sonne vrai et ça se lit tout seul. Extraits de "La pute et le caïd" fin du chapitre III "Adolescence: danger" (pp.63 à 69):

"Dans les sociétés traditionnelles, l'adolescence est le moment où l'appartenance au groupe est le plus fortement itérée et entérinée. Dans l'Occident moderne, c'est au contraire l'époque où l'on rejette le plus violemment les appartenances reçues."

"Les prostituées crânent souvent et c'est normal. Les caïds crânent aussi et c'est normal."

"Les conduites d'excès, écrit le philosophe François Flahault, constituent une démonstration de force, c'est-à-dire, aux yeux qui s'y livrent, de valeur et de plus être. Mais elles entraînent des effets de destruction et d'auto-destruction considérables."

"C'est là un exemple de l'excès où peut tomber, à force de tout vouloir expliquer, la théorie évolutionniste."

Le chapitre se termine par:

"Pour peu que l'on regarde autour de soi, on voit que la différence des sexes y est partout inscrite, de façon flagrante et souvent douloureuse. Il y a des souffrances spécifiques aux garçons (ce sont eux, de façon prépondérante, les sans domicile fixes, les détenus, les toxicomanes, les accidentés de la route, les suicidés…) et aux filles (ce sont elles les violées, les voilées, les prostituées, les battues, les excisées)...
Si l'on décrète l'indifférence des sexes, comment faire pour penser ces plaies, sans même parler de les panser."

La Tradition, l'Histoire, le génétique, traditionnellement "de droite", l'évolutionnisme (requalifié en progressisme et/ou constructivisme pour faire moderne), l'histoire, l'épigénétique, traditionnellement "de gauche".

Pour moi la première phrase citée ("Dans les sociétés traditionnelles, l'adolescence est le moment où l'appartenance au groupe est le plus fortement itérée et entérinée.") mérite d'être méditée à droite (à mes yeux Margaret Thatcher -"There is no such thing as society."- ne saurait être conservatrice). La gauche, quant à elle, ferait peut-être bien de méditer sur les théories évolutionnistes comme le néo-darwinisme. Et droite et gauche réunie devraient méditer la citation de François Flahault ("Mais elles [les conduites d'exçès] entraînent des effets de destruction et d'auto-destruction considérables."

Après avoir fait la promotion du bouquin de Nancy Huston je termine par la promotion de "La Grâce de l'Histoire" de Philippe Grasset et du troisième tome à venir: "(...) la phrase [-pas vraiment darwinienne…-] de Daniel Rops (...) rassemble les matériaux de mon travail: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice…".

Masculisme et féminisme.3

jc

  29/08/2018

Différentialisme.

Je découvre ce terme en continuant ma lecture de "Reflets dans un oeil d'homme". Terme non étiquetté par Dedefensa. Façon salonarde de désigner ceux qui s'opposent au diktat-Système de l'égalité des sexes, de l'égalité des races, etc. Façon, donc, de désigner les racistes, les sexistes, etc. (cf. l'article Wikipédia)

Mot qui interpelle le matheux, lui qui manie les différentielles tous les jours. Et qui se demande pourquoi ce terme, qui a manifestement plus à voir avec les sciences humaines qu'avec les sciences dures, ne s'écrit pas avec un "c" (différencialisme).

L'un des principes fondamentaux sur lequel Thom s'appuie pour développer sesthéories et ses modèles est l'analogie -pour lui sémantiquement acceptable, donc vraie- entre différentiation mathématique et différenciation cellulaire, entre développement de Taylor et développement embryonnaire (cf. SSM p.32).

Sans quitter mon divan me voilà donc fémino-différentialiste, en compagnie -Wikipédia dixit- des ethno-différentialistes ("Alain de Benoist et plus généralement la « Nouvelle Droite »"). Comme il ne me déplait pas, d'autre part, de me voir "matérialiste vitaliste" (la "Nouvelle Gauche"?), je me retrouve -toujours sur le divan- soit en position de grand écart qui va mal finir pour moi, soit en position de synthèse, genre "retour à l'unité perdue" chère à PhG, qui va se finir en "happy end".

Daniel Rops: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice…". Une matière rétive n'est-elle pas une matière qui vit?