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Article : Obama et l’urgence des temps

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Un soutien populaire

Stephane Eybert

  28/10/2008

Il faudrait un Chavez a la presidence des USA.

La Chine continuerait a etre un partenaire commercial.

La Russie serait tout sourire.

L’Europe n’aurait rien contre.

Le rest of the world serait soulage.

Le peuple americain serait moins fatigue.

Ah oui! J’oubliais… L’oligarchie anglo americaine… Elle serait choquee. A quoi ca tient le monde.

L’histoire voit la justice fluer et refluer mais elle possède aussi une direction visible

Dedef

  29/10/2008

Un texte de Paul Jorion dont le dernier chapitre devrait vous plaire:

- June 2006, L’endettement excessif aux États-Unis et ses raisons historiques, « De l’anti–utilitarisme. Anniversaire, bilan et controverses », La Revue du MAUSS, No 27: 322–342  
http://www.pauljorion.com/blog/wp-content/uploads/2007/04/lendettement-excessif.pdf

Il finit par:

L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme

Les citoyens américains dans leur quasi-totalité considèrent le système économique qui est le leur comme idéal, n’envisageant sa réforme possible que sur des aspects mineurs. Suggérer à un Américain que certaines des
institutions de son pays pourraient être améliorées si l’on s’inspirait de l’expérience d’autres nations, produit toujours chez lui la même consternation :
s’il lui paraît admissible que certains détails soient révisables, l’idée que d’autres nations auraient pu faire mieux à ce sujet est pour lui inacceptable.
Et c’est pourquoi on pourrait être tenté de qualifier le capitalisme tel qu’on le trouve aux États-Unis non pas de « sauvage », mot qui suggère un certain archaïsme, mais de « fondamentaliste ».

..... etc… 

Tout sujet ignore s’il appartient ou non au cercle des élus. Cette incertitude est source d’anxiété et il guette les signes éventuels de son élection.
Sa capacité à se préserver du péché ainsi que sa réussite personnelle dans les entreprises séculières – telle l’obtention du confort matériel, voire même de la fortune19 – constituent le test de son élection. L’apparition de signes
encourageants le motive davantage. L’enthousiasme ne tarde pas à engendrer le succès qui confirme le sujet dans le sentiment qu’il appartient bien au nombre des élus. On assiste à un renforcement progressif, une amplification,
où chaque succès contribue à assurer la réussite de nouvelles entreprises. Le processus est celui d’une « rétroaction positive », où le succès engendre le succès. Convaincu désormais d’appartenir au camp des « bons » au sein du drame cosmique, le sujet s’enhardit : sa confiance en soi devient infinie. La preuve est faite à ses propres yeux, mais aussi à ceux du reste des hommes, que Dieu compte sur lui dans la réalisation de son dessein.

...etc….

Le gouvernement de George W. Bush se distingue de ses prédécesseurs en ce qu’il constitue le retour à une forme peu sécularisée du puritanisme.
Un journaliste allemand faisait à la radio, à l’occasion de sa visite en Europe en février 2005, le commentaire suivant que je cite de mémoire : « N ous avons aussi connu des dirigeants qui parlaient en termes de certitudes dans
leurs discours. Nous ne pouvons plus faire confiance à quiconque affirme “Dieu nous enjoint de faire ceci ou cela”. Nous avons déjà donné ! ».
Dans son adresse à la nation, à l’occasion de sa seconde inauguration en janvier 2005, le Président annonçait :
« Nous allons de l’avant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la liberté. Non pas parce que l’histoire progresse du train de l’inévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements. Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue ; Dieu meut et choisit comme il l’entend. Nous avons confiance parce que la liberté est l’espoir permanent de l’humanité, la faim dans les ténèbres, l’aspiration de l’âme […] L’histoire voit la justice fluer et refluer mais elle possède aussi une direction visible, définie par la liberté et par l’auteur de la liberté. »

Le message créa la consternation, y compris aux États-Unis. Si bien que le Président se vit obligé d’en clarifier la signification quelques jours plus tard. Il précisa alors qu’il s’agirait pour la réalisation de son programme du « travail de plusieurs générations ». Certains commentateurs évoquèrent le ton « messianique » du message.
Ce qui le caractérisait en fait n’était pas le « messianisme », mais le recours à la rhétorique calviniste : l’évocation d’une théocratie mondaine construite selon un plan divin, une Cité de Dieu préfigurant par sa forme le Royaume des Cieux.
La tombe de Phoebe Gorham décédée à Cap Cod dans le Massachusetts en 1775 a pour épitaphe : « D ès à présent mon Âme, dans l’Unité la plus douce, rassemble les deux supports du bonheur humain dont certains affirment à tort qu’ils ne peuvent se rejoindre :
le Vrai Goût pour la Vie, et la pensée constante de la Mort ». Les puritains ne se détournent en effet pas du monde matériel d’ici-bas, qui ne se limite pas à être une antichambre de la vie future : le bonheur s’acquiert d’abord dans ce bas monde – du moins pour l’élu.

Je me suis livré à un petit exercice : j’ai légèrement retouché le discours de Bush, en remplaçant le renvoi à la notion de liberté par un renvoi à la volonté divine. Mes retouches sont en italique, et voici ce que ses paroles
deviennent à la suite de ce petit traitement :
« N ous allons de l’avant avec une confiance absolue dans le triomphe ultime de la volonté divine. Non pas parce que l’histoire progresse du train de l’inévitabilité : ce sont les choix humains qui animent les événements.
Non pas parce que nous nous considérons comme une nation élue (parce que ce sont les hommes qui sont élus à titre individuel par la prédestination et non les nations) ; Dieu meut et choisit comme il l’entend. Nous avons confiance parce que la volonté divine est l’espoir permanent de l’humanité, la faim dans les ténèbres, l’aspiration de l’âme […] L’histoire voit la justice fluer et refluer mais l’histoire possède aussi une direction visible, définie par la volonté divine et par l’auteur du dessein divin ».
Il peut bien entendu sembler que la teneur du message a changé de manière radicale : la notion de libre arbitre à laquelle le mot de liberté est attaché a été entièrement éliminée, comme c’est le cas en effet pour le
calvinisme.
La substitution a, au passage, éliminé la contradiction, sinon flagrante, entre deux passages : « ce sont les choix humains qui animent les événements » et « D ieu meut et choisit comme il l’entend ».
Le sentiment que la majorité, dans une nation dont le succès révèle qu’elle bénéficie incontestablement de la sollicitude divine, comprend nécessairement l’ensemble des élus de Dieu dans la population, conduit l’absence de sollicitude envers les autres, les losers.

“Mais il s’agit en même temps, avec les États-Unis, d’une société qui avait découvert, avec le New Deal de Franklin Roosevelt, une voie moyenne, respectueuse des libertés, ni fasciste ni communiste. Ce qui avait permis
ce développement, c’est la perplexité du puritanisme lorsque la nation tout entière se retrouve en difficulté, quand la majorité se retrouve elle aussi dans la dèche ; dans ce cas-là, la distinction entre élus et exclus du dessein
divin se brouille. Il faut alors provisoirement retrousser ses manches tous ensemble jusqu’à ce que des temps plus cléments permettent à nouveau de s’y retrouver entre les bons et les méchants.”

Russia Greetings To The Obama's Victory With A Bullish Stance In Kaliningrad

Nicolas Stassen

  05/11/2008

Medvedev: Hope for change under Obama

The Associated Press
Wednesday, November 5, 2008; 5:48 AM
MOSCOW—Russian President Dmitry Medvedev says he hopes Barack Obama’s administration will take steps to improve badly damaged U.S. ties with Russia.
Medvedev reacted to the American election in his first state-of-the-nation address Wednesday. He did not congratulate Obama in the address.
He harshly criticized the U.S. over security issues and the global financial crisis. He said Russia is not inherently anti-American but suggested it is up to the United States to take the initiative in improving ties.
Medvedev said Russia hopes that Obama’s administration will “make a choice in favor of full-fledged relations with Russia.”
Russian-American relations have been increasingly tense and were driven to a post-Cold War low by Moscow’s war with U.S. ally Georgia.

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/11/05/AR2008110501507.html
- Bouclier américain: la Russie va déployer des missiles à Kaliningrad
AFP 05.11.08 | 11h32
La Russie va déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad (ouest), enclave russe entourée de pays de l’UE, afin de “neutraliser” les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev.

“Pour neutraliser en cas de nécessité le système de défense antimissile, on va déployer dans la région de Kaliningrad le complexe de missiles Iskander”, a déclaré le président russe dans un discours.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/texte/0,14-0,39-37506897,0.html
- Bouclier antimissile : la Russie précise ses menaces de riposte
MILLOT Lorraine Libération 05/07/2007
Après avoir menacé de pointer ses missiles vers l’Europe, la Russie précise : l’armée russe pourrait déployer des missiles dans l’enclave de Kaliningrad, qui se trouve au coeur de l’Union européenne, entre la Pologne et la Lituanie, a indiqué hier le vice-Premier ministre, Sergueï Ivanov. La Russie trouvera «une réplique asymétrique et efficace» si les Etats-Unis s’obstinent à vouloir déployer leur bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque, a expliqué le ministre russe. «Les dirigeants russes cherchent surtout à planter un coin entre l’Europe et les Etats-Unis», dédramatise l’analyste Alexandre Golts. En Europe, ces menaces de Moscou commencent pourtant à indisposer : «Je m’étonne, souligne un diplomate européen, qu’il n’y ait pas eu davantage de réactions quand Poutine [dans une interview à plusieurs journaux européens en juin, ndlr] a menacé de pointer ses missiles vers l’Europe.» (à Moscou)

http://www.liberation.fr/recherche/?q=Kaliningrad Monde 05/07/2007
- La Russie lance un premier défi à Obama
Rédaction en ligne
mercredi 05 novembre 2008, 11:35
La Russie va déployer des missiles dans la région de Kaliningrad afin de « neutraliser » les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev qui a dit souhaiter de bonnes relations avec la nouvelle administration américaine.

AFP
Le président russe Dmitri Medvedev espère que la « nouvelle administration américaine » optera pour de « bonnes relations » avec la Russie, a-t-il dit dans un discours à la Nation.
La Russie va déployer des missiles Iskander dans la région de Kaliningrad (ouest), enclave russe entourée de pays de l’UE, afin de « neutraliser » les éléments du bouclier antimissile américain qui seront installés en Europe, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev.
Dmitri Medvedev a accusé les Etats-Unis d’avoir conduit, par leur politique « présomptueuse », à la guerre en Géorgie et à la crise financière internationale, dans sa première adresse annuelle à la nation. « La tragédie de Tskhinvali », capitale de la république séparatiste géorgienne d’Ossétie du Sud à l’origine de la guerre entre Moscou et Tbilissi en août, est « une conséquence de la politique présomptueuse de l’administration américaine », a déclaré M. Medvedev.
La tentative de Tbilissi, allié des Etats-Unis, de reprendre le contrôle de l’Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août, a provoqué une intervention russe en Géorgie et une guerre de cinq jours. Moscou a reconnu dans la foulée l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, une autre république séparatiste géorgienne.
« Nous ne reculerons pas dans le Caucase »
« Nous ne reculerons pas dans le Caucase », a lancé le président russe. « Le conflit dans le Caucase a été utilisé comme prétexte pour introduire dans la mer Noire des bateaux de guerre de l’Otan et pour imposer plus vite encore à l’Europe le système de défense antimissile américain ce qui va provoquer des mesures de rétorsion de la Russie », a ajouté M. Medvedev.
Le président russe a ensuite dénoncé les « erreurs dans le domaine financier » et « l’absence du sens de la mesure » à l’origine, selon lui, de la crise financière mondiale « qui est loin d’être finie ».
« En gonflant la bulle financière pour stimuler leur croissance, les Etats-Unis ne se sont pas donné la peine de coordonner leurs efforts avec d’autres participants des marchés et ont ignoré tout sens élémentaire de la mesure ».
« Les Etats-Unis n’ont pas écouté les mises en garde de la part de leurs partenaires, y compris les nôtres, et ils ont par conséquent nui à leurs intérêts et aux intérêts des autres ».
« Les leçons de la crise de 2008 ont prouvé à toutes les nations qu’il est temps d’agir », a répété le président russe. « Nous devons réformer radicalement les systèmes politique et économique. La Russie, quoiqu’il arrive, va insister sur ce point ».
(AFP)

http://www.lesoir.be/actualite/monde/la-russie-lance-un-premier-2008-11-05-657930.shtml
- Iskander
From Wikipedia, the free encyclopedia
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This article refers to the Russian-made missile. For the Abkhaz writer, see Fazil Iskander. Iskander is also the Arabic version of the name Alexander, after Alexander the Great.

Iskander Missile
Iskander (NATO reporting name SS-26 Stone) is a short range, solid fuel propelled, theater quasiballistic missile system produced in Russia.
The system is intended to use conventional warheads for the engagement of small and area targets, such as:
• hostile fire weapons (missile systems, multiple launch rocket systems, long-range artillery pieces);
• air and antimissile defence weapons, especially those located in relatively fixed sites;
• fixed- and rotary-wing aircraft at airfields;
• command posts and communications nodes;
• critical civilian infrastructure facilities;
• other vital small and area targets.
The missile system ensures:
• high probability of fire mission accomplishment in hostile active countermeasures environments;
• high probability of failure-proof functioning of the missile during its launch preparation and in flight;
• automatic computation and input of missile flight missions by the launcher devices;
• high tactical maneuverability and strategic mobility owing to transportability of the system vehicles by all types of transport;
• long service life and ease of operation.
The Iskander-E system is equipped with a solid-propellant single-stage guided missile 9M723K1 controlled throughout the entire flight path and provided with a nonseparable warhead.
In flight, the missile follows a non-purely-ballistic path, which includes such features as violent maneuvers in the terminal phase of flight and the release of decoys. The missile never leaves the atmosphere as it follows a relatively flat trajectory.
Russia has announced that it is contemplating positioning a regiment of the missiles in neighboring Belarus in response to US missile defense plans in Eastern Europe.
http://en.wikipedia.org/wiki/Iskander

L’espoir d’une nouvelle ère dans les relations internationales
LE MONDE | 05.11.08 | 11h13 •  Mis à jour le 05.11.08 | 11h13

Le monde avait les yeux fixés sur l’élection américaine. Dès la confirmation de la victoire de Barack Obama, les messages de félicitations ont été diffusés sur tous les continents. L’espoir d’une nouvelle ère dans les relations entre les Etats-Unis et le reste de la planète, après huit ans d’administration Bush, domine nettement.
Union européenne. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé de ses vœux un “engagement renouvelé” entre l’Europe et les Etats-Unis. “Nous devons transformer la crise actuelle en opportunité. Nous avons besoin d’un “New Deal” pour un nouveau monde. J’espère sincèrement que sous la direction du président Obama, les Etats-Unis joindront leurs forces à l’Europe pour mener à ce “New Deal”, pour le bénéfice de nos sociétés et du monde entier”, a-t-il déclaré.
Le premier ministre britannique, Gordon Brown, a félicité M. Obama pour “une campagne inspirée, une politique stimulante avec des valeurs progressistes et sa vision pour l’avenir”. Le ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, s’est réjoui du “changement” décidé par le peuple américain. Cité par le magazine Time, l’ancien président tchèque, Vaclav Havel, a estimé qu’“un vent frais va souffler dans l’air de Washington”.
Iran. L’élection de Barack Obama est une “occasion et un test pour l’Amérique et le monde”, a déclaré le député conservateur iranien Hamid-Reza Haji-Babaie, membre du bureau de la présidence du Parlement. Pour Ali Aghamohammadi, proche conseiller du Guide de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, “il y a moyen d’améliorer les liens entre l’Amérique et l’Iran si Obama met en œuvre ses promesses de campagne, y compris le refus d’une confrontation avec des pays tiers, contrairement à ce que Bush a fait en Irak et en Afghanistan”. L’analyste politique Saïd Leylaz, proche des modérés, a estimé pour sa part que l’ouverture éventuelle d’un dialogue avec Téhéran par la nouvelle administration américaine pourrait “affaiblir les radicaux en Iran et [que] les slogans durs et extrémistes ne trouveront plus preneurs”.
Afghanistan. Dans ce pays considéré par le nouveau président américain comme le front prioritaire de la lutte contre le terrorisme, le président afghan, Hamid Karzaï, a estimé que “l’élection du sénateur Barack Obama à la présidence des Etats-Unis a fait entrer le peuple américain, et avec lui le reste du monde, dans une ère nouvelle”. “Une ère où la race, la couleur et l’origine ethnique, je l’espère, vont disparaître (…) de la politique dans le reste du monde”, a-t-il ajouté.
Pakistan. Alors que Barack Obama a tenu pendant sa campagne des propos fermes sur le Pakistan et sur la liberté d’initiative que doivent conserver selon lui les Etats-Unis dans leur traque d’Al-Qaida, le premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a estimé que son élection va promouvoir “la paix et la stabilité” dans la région. “J’espère que, sous votre direction, les Etats-Unis vont continuer à être une source de paix et d’idées nouvelles pour l’humanité”, a déclaré le premier ministre dans un communiqué.
Irak. Hoshyar Zibari, le ministre kurde des affaires étrangères du gouvernement majoritairement chiite de Nouri Al-Maliki, a affirmé que l’Irak n’attendait “pas de changement brusque” de la politique américaine. Barack Obama s’était opposé dès 2003 à l’invasion de l’Irak, mais aujourd’hui 146000 soldats américains stationnent dans ce pays, et Bagdad n’envisage pas de “désengagement militaire rapide”.
Le prochain locataire de la Maison Blanche a promis à plusieurs reprises de “mettre un terme au conflit” et de retirer d’Irak “l’essentiel des troupes de combat” en seize mois. Environ un tiers du corps expéditionnaire américain total serait concerné par cette promesse. Mais il a également fait savoir qu’avant tout retrait, il solliciterait l’avis des généraux engagés sur le terrain, à commencer par celui de David Petraeus, dont la stratégie a permis, en un peu plus de dix-huit mois, de diminuer le niveau de violence en Irak.
Afrique. Le Soudan, classé sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme, a souhaité un “changement réel” dans ses relations avec les Etats-Unis. “Nous espérons que le slogan du président Obama – le changement – se traduira dans la politique étrangère des Etats-Unis, surtout à l’égard du Soudan et des pays opprimés, la Palestine, l’Irak et la Somalie”, a indiqué le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ali Al-Sadik.
Amériques. Le président vénézuélien Hugo Chavez a félicité M. Obama pour son “élection historique”. Il a souhaité établir de “nouvelles relations” avec les Etats-Unis et relancer “un agenda bilatéral constructif.” Le président mexicain Felipe Calderon a également salué M.Obama pour “son triomphe” et l’a invité à visiter “prochainement” son pays. Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, s’est dit “impatient de (…) poursuivre le renforcement du lien spécial qui existe entre le Canada et les Etats-Unis”.

Service International
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/11/05/l-espoir-d-une-nouvelle-ere-dans-les-relations-internationales_1114984_829254.html#ens_id=1115033