Licencié de Google ou lanceur d’alerte ?

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Licencié de Google ou lanceur d’alerte ?

Toute la communauté LGTBQ, et surtout celle des féministes, s’est mobilisée pour le cas de l’ingénieur de Google, James Damore, licencié à cause d’une note que le service-Inquisition (ditto, la direction) de cette entreprise postmoderne a jugé relaps et méritant l’excommunication. Cette mobilisation, bien entendu en faveur du licenciement et regrettant qu'il n'y ait pas eu aussitôt exécution capîtale, n’est qu’un signe de plus de la complète instrumentalisation, acceptée ou inconsciente c’est selon, par le Système de la dynamique LGTBQ.

(Hier encore, nous mettions en évidence combien les LGTBQ sont désormais l’outil principal du Système : « Puisque nous en avons parlé plus haut, disons un mot des LGTBQ justement : eux aussi, qui viennent d’entrer de plain-pied dans la bataille politique au côté du Système, chaperonnés par le Système, parce qu’ils sont devenus le centre, l’enjeu et l’outil de cette bataille... [...] Seul nous importe le fait que les LGTBQ sont entrés dans la bataille politique en choisissant ce qu’il y a de plus extrême, – le parti du simulacre et de la déconstruction d’où l’on ne revient pas sinon en rompant complètement parce qu’il est l’ontologie même du Système ; donc, puisqu’ils sont entrés dans la bataille ils assument. ») 

Ces circonstances générales, bien plus que les aimables polémiques sociétales et pseudo-sociologiques, doivent être les véritables références caractérisant le rôle et le comportement de ces sociétés high-tech postmodernes, celles de Silicon Valley. Il s’agit de bien savoir à quoi l’on a affaire, et l’on commence à le savoir d’une façon extrêmement documentée depuis qu’on les découvre, “celles de Silicon Valley”, comme les plus fidèles collaboratrices (notamment dans le sens vichyssois du terme) du Système et de ses instruments d’oppression orwellienne (CIA, NSA, etc., avec la censure qui va avec). Rarement, la postmodernité aura autant montré son vrai visage qu’avec le cas Damore, qui n’est pas pour nous un “licencié” selon les règles sociales de la chose ni même selon la seule cause d’une bienpensance impitoyablement censeur(e?) mais bien un “lanceur d’alerte” selon les règles idéologiques sinon sataniques de la période métahistorique que nous vivons. Silicon Valley doit donc être identifiée, à l’image d’autres centres de production de la subversion satanique qui ont existé et existent particulièrement en Californie (notamment avec la création du CMI [Complexe Militaro-Industriel] dans les années 1935-1936, selon une orientation idéologique bien précise, proche de la dynamique nazie), comme un des centres postmodernes privilégiés dans la bataille du Système pour l’entropisation du monde.

Là-dedans, les communautés LGTBQ sont les instruments et les outils, conscients ou non c’est selon, utilisés par le Système, et donc elles sont totalement manipulées par le Système. Elles subissent une influence que nous ne pouvons qualifier que de diabolique, notamment dans l’identification du terme et de l’objectif d’entropisation du monde qu’implique leur collaboration extrêmement serrée avec tout ce que le Système recèle d’absolument subversif. Nous avions consacré à cette problématique extraordinaire un aspect d’un texte Notes sur la probabilité évidentes du Diable du 6 janvier 2017 où nous parlons de la manipulation des hommes politiques par la dynamique LGTBQ et de la manipulation de la dynamique LGTBQ par la surpuissance de destruction et d’entropisation totales du monde entreprises par le Système, selon une tendance et une logique qu’on ne peut qualifier que de “diaboliques” dans la totale acceptation et toutes les implications, jusqu'aux plus suprahumaines, d’un tel qualificatif.

« L’un des aspects les plus remarquables de l’évolution de la situation (psychologique et sociétale, et de communication en général) concerne un phénomène identifié depuis longtemps, celui du “politiquement correct”, ou politically correct, dit PC pour faire bref. [...]

» Le phénomène-PC a pris une extension absolument extraordinaire ces dernières années sous la pression de ce que nous nommons le progressisme-sociétal, en rapport avec le multiculturalisme et la politique des minorités, – raciales, puis comportementales, sexuelles, etc., également connu par l’acronyme du maximalisme-sociétal LGBTQ (si l’on tient à mettre tous les initiales : le champ est ouvert à l’imagination déstructurante de la pensée postmoderniste, nécessairement liée à l’entropisation). Dans le champ de cette extension, le phénomène-PC a pris une dimension politique radicale en même temps qu’une signification, non pas morale puisque ce serait accepter les termes des idéologues-PC, mais suprapolitique selon une appréciation d’une sorte d’inversion métaphysique.

» On a une bonne appréciation critique du phénomène-PC, considéré d’un point de vue de la situation générale et non plus des situations spécifiques, sous la plume de Vladimir Goldstein dans TheDuran.com du 21 décembre 2016 ; Goldstein y établit un lien entre l’engouement des nihilistes russes du XIXème siècle et la stupéfiante prosternation du bloc-BAO, par enchaînements-PC emprisonné par le déterminisme-narrativiste à partir du “Assad Must Go” de 2011 devant le terrorisme islamiste... [...] Quelques paragraphes de conclusion de Goldstein ci-après, en ayant à l’esprit que le phénomène-PC dans cette instance (soutien de facto du terrorisme islamiste, bien entendu comme dans la plupart des autres cas), se caractérise d’abord par la stupéfiante bêtise, une bêtise comme hébétée de la part d’esprits robotisés, des dirigeants politiques, spécialement européens, qui suivent la prescription comme ils boiraient une potion magique. Cette “stupéfiante bêtise comme hébétée” ne peut être qualifiée autrement que comme le produit d’une influence diabolique, et il ne s’agit nullement d’une image mais d’une invitation à entrer dans le domaine des influences extrahumaines. »

Tout cela forme à notre sens l’arrière-plan écrasant et fondamental du cas Damore. Pour nous, il ne fait aucun doute que Damore doit être considéré objectivement comme un “lanceur d’alerte” selon la définition qu’on en a développée depuis l’affaire Snowden, et pas seulement un “cas social” lié à une attitude du type-“politiquement correct”. Il s’agit bien d’un signe d’une occurrence beaucoup plus grave, un signe venu tout droit de la bataille entre Système et antiSystème, signe montrant l’ampleur catastrophique et diabolique de l’activisme des dynamiques considérées. Nous ne sommes pas à l’étage de la polémique mais bien au plus haut étage possible de l’affrontement métahistorique et métaphysique.

Les deux textes ci-dessous présentent les circonstances et des commentaires de ces circonstances, et nous estimons que notre rôle est de rappeler et de préciser ce contexte formidable de l’action du Système ; d’une part, par rapports au tissu des entreprises hight-tech chargées de conceptions pseudo-philosophiques sur le futur qu’elles verraient bien pour nous (transhumanisme, posthumanisme, et toute cette ferblanterie mi-intellectuelle mi-camée), – notre-futur selon elles plutôt que l’avenir ; d’autre part, par rapport aux acteurs-LGTBQ avec leur activisme extrême et la manipulation catastrophique dont ils sont l’objet en général, et les complices pour quelques-uns d’entre eux.

Le premier texte est de David Desgouilles, – membre de la rédaction de Causeur., auteur du Bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel (éd. Michalon, juin 2015), et de Dérapage (éd. du Rocher, 2017), – dans Figaro-Vox le 8 août 2017 (titre complet : « Licencié de Google pour sexisme : une nouvelle victime de l‘inquisition féministe »); le second, de ZeroHedge.com, le 9 août 2017 (titre complet : « Fired Coder Speaks Out On Google’s “Potentially Illegal Practices” »), reprend des extraits du premier entretien de Damore, avec un professeur canadien de psychologie, sur Youtube le 9 août 2017.

dedefensa.org

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Licencié de Google pour sexisme

Cette fois, on ne peut pas dire qu'il ait dérapé. L'homme en question avait pesé et soupesé son propos. Prévu des termes pour amortir son propos, ce qu'on appelle en langage commercial des «coussins», comme s'il sentait qu'il s'aventurait en terrain glissant. Il faut dire que l'homme n'est pas n'importe qui ; il connaît mieux que quiconque les risques puisqu'il est cadre chez Google. Mais cela n'a pas suffi. Il a été chassé, traqué, jusqu'à ce qu'il soit démis de son poste.

James Damore avait simplement voulu engager un débat avec sa hiérarchie. Il avait souhaité mettre en garde sur les effets contreproductifs de la discrimination positive et des exigences en termes de parité, arguant que «les différences de distribution de certains traits entre hommes et femmes pourraient partiellement expliquer pourquoi nous n'avons pas 50% de représentation féminine dans les secteurs techniques et aux postes de direction». Bien mal lui en a pris. Son propos a été déformé, trituré. Il a eu les (dés)honneurs du Washington Post. En quelques heures seulement, sa (mauvaise) réputation a fait le tour du monde. Mais après tout, travailler dans l'une des plus célèbres entreprises mondialisées comporte aussi des inconvénients.

En France, on l'a accusé de promouvoir la domination masculine, d'avoir écrit un manifeste anti-diversité, commis une note sexiste, entre autres amabilités. À en croire la presse française, Google avait nourri en son sein un Zemmour de la Silicon Valley. Sans doute souhaite-t-on se convaincre que même dans l'antre le plus progressiste, le Mal est là, il se cache, il se terre, pour mieux surgir et nous imposer son idéologie réactionnaire.

James Damore n'a jamais écrit ce que les dépêches françaises l'ont accusé d'avoir écrit. Il n'est pas l'homme que l'on a dépeint. Trop tard. Sa réputation est ternie, pour l'éternité.

On a donc twitté, et retwitté, diffusé à l'envi la version officielle. Les féministes américaines ne pouvaient décidément pas se tromper. Il était coupable, forcément coupable. Jusqu'à ce que l'auteure féministe Peggy Sastre décide de lire la note en anglais dans le texte. Et nous donne la vérité, publiée sur le site Slate. James Damore n'a jamais écrit ce que les dépêches françaises l'ont accusé d'avoir écrit. Il n'est pas l'homme que l'on a dépeint. Trop tard. Sa réputation est ternie, pour l'éternité.

Où sont-ils, ceux qui ont fait la leçon sur la diffusion de «fake news»? Ceux qui fustigeaient à raison la propension de Donald Trump à en user? Qui accusaient les services russes d'en être friands? Nulle part! Ils se cachent, ils se terrent. Un homme dénoncé par le Grand Washington Post et par les militantes féministes d'outre-atlantique ne saurait être innocent. Une telle polémique pourrait-elle se développer en France, avec une note interne écrite en bon français? Certainement pas, se rassurera le plus grand nombre. La fausse nouvelle serait vite débusquée et on rendrait justice à l'auteur à qui on a fait dire ce qu'il n'a pas écrit. Qu'on nous permette de ne pas en être aussi certain. Quand la machine s'emballe, il est souvent impossible de l'arrêter, même preuves à l'appui.

Nous l'avions expérimenté lorsque le député Julien Aubert avait été sanctionné pour s'être adressé à Sandrine Mazetier, qui présidait la séance au Palais-Bourbon, avec ces trois mots jugés désuets «Madame le Président». Nous étions allés consulter le règlement de l'Assemblée nationale et avions conclu que l'article auquel le cabinet de Claude Bartolone faisait allusion pour sanctionner le parlementaire n'avait pas vocation à encadrer la parole des députés mais le travail des fonctionnaires chargés de produire les procès-verbaux. Nous l'avions écrit. Un grand éditorialiste nous taxa d'arrogance quand nous lui conseillâmes d'aller au texte ; il était forcément dans le vrai: lui avait consulté le groupe socialiste. Le pire, c'est qu'il était de bonne foi.

Qui sera le premier James Damore français? Sera-t-il un cadre d'une grande entreprise, comme de l'autre côté de l'Atlantique? Sera-t-il le membre d'un cabinet, aux textos pourtant irréprochables? Sera-t-il carrément un homme politique de premier plan? Ou sera-t-il plus sûrement journaliste, tant la confraternité n'est plus souvent qu'un mot dans la presse française? Faites vos jeux!

David Desgouilles

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Fired Coder Speaks Out

For those who have managed to avoid this storyline, James Damore, now a former Google employee, caused outrage when he circulated a manifesto on Friday, complaining about Google’s “ideological echo chamber,” alleging women have lower tolerance for stress and that conservatives are more conscientious. By Monday, the chess master, who studied at Harvard, Princeton and MIT and worked at Google's Mountain View HQ, was fired after the search giant’s chief executive, Sundar Pichai, said portions of Damore’s 10-page memo “violate our code of conduct and cross the line by advancing harmful gender stereotypes” despite saying in the same memo that Google employees shouldn't be afraid of speaking their minds. 

Now, for the first time, the former Googler sat down for a YouTube interview with University of Toronto professor of psychology, Jordan Peterson, to discuss the circumstances leading up to the release of his controversial memo and the fallout that has resulted since.  

In this first exchange, Damore explains that he decided to write his now-infamous memo after attending a 'secretive' Google "diversity summit" in which he says presenters talked about "potentially illegal practices" intended to "try to increase diversity...basically treating people differently based on what their race or gender are."

Peterson:  “Why did you do this?

Damore:  “About a month and a half ago, I went to one of our diversity summits, all of it unrecorded and super-secret and they told me a lot of things that I thought just were not right.”

Peterson:  “Ok, what do you mean ‘unrecorded and super-secret?’

Damore:  “Most meetings at Google are recorded.  Anyone at Google can watch it.  We're trying to be really open about everything...except for this.  They don't want any paper trail for any of these things.”

"They were telling us about a lot of these potentially illegal practices that they've been doing to try to increase diversity.  Basically treating people differently based on what their race or gender are."

Peterson:  “Ok, why?

Damore:  “Because I think it's illegal.  As some of the internal polls showed, there were a large percentage of people who agreed with me on the document.  So, if everyone got to see this stuff, then they would really bring up some criticism.”

Damore also talks about how he originally published his memo over a month ago but upper-management largely ignored it until it started to garner media attention.  Then, once it went viral, upper management organized a coordinated attack and misrepresented facts in order to silence him.

Damore:  “I actually published this document about a month ago; it's only after it had gone viral and leaked to the news, that Google started caring.

There was a lot of upper management that started to call it out and started saying how harmful it is.  This sort of viewpoint is not allowed at Google.”

Peterson:  “Yeah, what sort of viewpoint exactly?  The idea that there are differences between men and women that might actually play a role in the corporate world?  That's an opinion that's not acceptable?

Damore:  “Yeah, it seems so.  And there's a lot of misrepresentation by upper-management just to silence me, I think.”

On why he was fired:

Peterson:  “What was there rationale for firing you exactly?  What was the excuse that was given?

Damore:  “So, the official excuse was that I was perpetuating gender stereotypes.

And finally, an interesting tidbit in which Damore once again points out that Google's progressives are all too eager to put on their science hats when discussing climate change but are less eager to entertain scientific facts when they're deemed 'inconvenient.'

Damore:  “I'm not sure how they can expect to silence so many engineers and intelligent people and just deny science like this.

Tyler Durden

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