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Article : Et avance, masquée, la Vérité...

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NOMINALISME

Eric Basillais

  06/01/2016

Très intéressant :

Il apparaît que l'effondrement de la REALITE et l'essor du SUBJECTIVISME dépassent le seul système médiatique et son croupion "réseau-social".

C'est le cas depuis la querelle des Universeaux (XIII° siècle) où REALISME et NOMINALISME s'opposent. C'est le cas de l'Individualisme, tant philosophique que religieux ( Luther).

C'est le cas  surtout en Sciences, phénomène beaucoup plus proche de notre Temps. D'abord des sciences usurpatrices comme les sciences humaines et la toute puissante ( et vide) Economie. C'est le cas, enfin,  en Physique, où le REALISME bât sérieusement de l'aile au profit d'un POSITIVISME borné ou d'un CONCEPTUALISME subtilement repasssant les plats de l'Inter-Subjectivité comme seule fondement de la Science; avatar en cela du Médiéval NOMINALISME.

Faut-il s'étonner après cela de la Paranoïa des Politiques ? Voire de la menace psychiatrique qui pèse sur la Foule abonnée aux réseaux informatiques ?

Vaincre la peur

Patrice-hans Perrier

  06/01/2016

Vous venez d'ouvrir toute une boîte de Pandore Monsieur G !

La peur est plus qu'un adjuvant, il faut parler d'un réflexe de survie pour tout système vivant en ce bas monde. La peur nous permet d'identifier des menaces potentielles et d'adapter notre capacité de réponse en conséquence. .. mais, si la peur devient une forme de condition de vie permanente, il faut en conclure que nous sommes devenus des esclaves consentants. 

Je me rappelle d'avoir discuter avec une responsable d'antenne (chef de pupitre) pour une importante chaîne d'information québécoise ā propos de Poutine et de la Russie, il y a 8 années de cela. Mon interlocutrice ne voulait strictement rien entendre de positif à propos du "tyran" russe et elle avait fini par admettre avoir peur de perdre son boulot si elle dérogeait de l'oukaze concernant Poutine ... 

Cette peur constitue un élément du mécanisme de contrôle de l'information qui conditionne notre appréhension du "réel".

Une autre donnée à prendre en compte c'est la "loi du silence" et j'y reviendrai dans le cadre d'un prochain article.

La question centrale:

QUI décide de QUOI avons-nous le droit de parler et, donc, de PENSER ?



 

Effectivité et Réalité .

Christian Feugnet

  06/01/2016

Question éminemment difficile . Les faits sont extérieurs à nous , en général , pourtant nous sommes aussi réels en rapport avec eux .
Ils existe alors des 'faits-subjectifs' , dont la peur . 
Pourtant le Dr ne se trompe pas en invoquant la vue , ce que vous lui opposez , c'est une vue intérieure , une représentation de faits extérieurs , meilleure parce que plus cohérente et plus compléte .
Vous vous placez à juste titre sur le plan de la communication .
Quoique cette communication est réduite puisque vous vous adressez à des personnes éloignées , de vous et des faits .
Le fondement de votre démarche , à mon avis ne réside pas dans cette communication réduite de 'faits-subjectifs' , permise par internet mais sur le ressenti ( et non le sentiment) des faits par les sujets à qui vous vous adressez , parce ces faits ressentis par les sujets sont tout autant objectifs , réels , que les faits extérieurs et cohérents entr eux , donc y compris avec des faits ressentis mais non communiqués . Ce qui par ailleurs libére de la peur et autres pathos .
 

Le cercle des poétes disparus .

Christian Feugnet

  06/01/2016

Encore un mot , je m'en excuse , dans ce film avec ses limites et les limites du cinéma , la représentation , qui plus est commerciale , deux faits sont communiqués : le professeur réinstaure le contact , marche , shoot dans un ballon , vue suite au grimpé sur table , déchirement de pages , etc ... avec le verbe poétique , mais plus encore la communication entre personnes . Ce que je déplore c'est le Carpe Diem , sorti du contexte de la culture antique , d'où les catastrophes .