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Article : Cette folle campagne nous fascine…

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Cette folle campagne nous fascine…

nn

  09/01/2008

Oh là ! Debout !
Assez de fascination ! Au boulot !

Plus court, plus sensé, plus clair, plus de prise de risque dans l’analyse. Pour dire que tout est dans tout et que l’avenir nous réserve bien des surprises, il y a les pseudo débats télévisés, “Le Monde”, les instituts de sondage et ma chère concierge…

Bistro, bistro !!

Primaire US ou le trucage par vote électronique interposé

philippe

  09/01/2008

Je crois que les résultats du New Hampsire montrent que les USA ne sont plus une démocratie (s’ils en ont jamais été une !). Le vote électronique ouvre la voix à tous les coups tordus et autres rebondissements. C’est ce qui attend tous les pays d’Europe de l’Ouest qui les mettront en place.

Fraude

Mad

  09/01/2008

Allez jeter un oeil ici
http://www.prisonplanet.com/articles/january2008/010908_not_counted.htm

ou encore ici

http://www.prisonplanet.com/articles/january2008/010908_district_admits.htm

Et ça se dit un pays démocratique !!!

Après ça c’est facile de critiquer des élections au Vénézuella ou un Russie…

Puisque vous parlez du référendum de mai 2005...

DedefGM

  10/01/2008

Puisque vous parlez du référendum de mai 2005 en France, que pensez vous donc de la manip en cours pour s’asseoir dessus ?
Nous aussi semblons avoir un probleme de medias aux ordres, de corruption, etc..
Un peu de “Maistrianisme en action” serait le bienvenu.

Système électoral US

Loïc

  10/01/2008

Pour ceux que les élections interessent ou désespèrent, je vous invite à un petit tour sue Wikipedia à “Caucus”. C’est un poème, depuis l’origine donnée au mot juqu’à sa signification, c’est vraiment “Alice au pays des Merveilles” :

Caucus
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
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Caucus est un mot employé dans le monde anglo-saxon et en Suisse pour désigner des réunions de supporters ou de membres de partis ou de mouvement politiques. Son sens exact varie suivant les pays.
Sommaire
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  * 1 Origine
  * 2 États-Unis
      o 2.1 Définition générale
      o 2.2 Dans le contexte des élections présidentielles américaines
  * 3 Pays de tradition britannique
  * 4 Suisse
  * 5 Théâtre d’improvisation
  * 6 Références

Origine [modifier]

L’origine étymologique du mot caucus fait débat :

  * Certaines sources[1] émettent une origine amérindienne, reprise par les algonquins sous la forme Caw-cawaassough / cau-cau-as-u soit “celui qui conseille”. Mentionné dans le livre The General History of Virginia, New England and the Summer Isles publié en 1624 par le capitaine John Smith of Jamestown, ce mot aurait été répandu par le Parti démocrate à New York via le Tammany Hall, connu pour être friand de termes amérindiens. Que cette origine soit la vraie ou non, chaque tribu indienne avait des rites de conseils spécifiques, préfigurant la complexité de la mécanique électorale présidentielle états-unienne.

  * D’autres sources évoquent un dérivé du latin médiéval caucus, signifiant “abreuvoir”.

  * L’origine la plus probable est la déformation du possessif du mot “caulker” (calfateur) utilisé dans le “Caulker’s Club”[2]. Phonétiquement Caulker’s Club (\ˈkȯ-kərz ˈkləb\) s’est transformé en Caucus Club (\ˈkȯ-kəs ˈkləb\) d’où la graphie et prononciation qui s’en suivirent. Le Caulker’s Club est le premier syndicat organisé connu aux États-Unis, destiné à protéger les intérêts des ouvriers du port de Boston et dirigé par Samuel Adams, l’un des pères fondateurs des Etats-Unis et frère de John Adams qui deviendra le second président des États-Unis. Ce système d’organisation, parfois opaque, mais influent, est à la base du lobbyisme encore très pratiqué de nos jours.

Quelle qu’en soit l’origine exacte, il est admis que ce mot vient de l’organisation des consensus aux États-Unis et qu’il s’est établi dans la langue anglaise en tant que nom commun dès son utilisation répandue dans les années 1760 et en tant que verbe dans les années 1850.

États-Unis [modifier]

À l’origine, un caucus était une réunion de personnes dont l’objectif était de promouvoir un changement de politique ou d’organisation. Aujourd’hui, le mot caucus en anglais peut servir à la fois de nom commun et de verbe.

Définition générale [modifier]

Un caucus est un regroupement assez ouvert sur une tendance ou des points d’accord politiques, surtout parmi les groupes et organisations de la gauche américaine.

C’est aussi un regroupement d’élus sur une base d’affinités politiques ou ethniques, habituellement pour influencer la politique fédérale ou bien celle d’un état. Les républicains et les démocrates s’organisent en caucus (aussi appelés en anglais conference) au niveau du congrès ou des parlements des états. Parmi les caucus du congrès, l’un des plus connus est le Black Caucus, un groupe d’élus afro-américains. On peut citer aussi le Congressional Hispanic Caucus. Dans un genre différent, le Congressional Internet Caucus est un groupe qui promeut l’usage de l’internet. D’autres caucus peuvent être constitués sur un problème précis ou ponctuel comme l’actuel Out of Iraq Caucus, organisé par une tendance politique (ici le caucus démocrate de la Chambre des représentants). Tous les caucus importants ont des bureaux dans le Capitole.

Le mot caucus est également utilisé en impro (improvisation théâtrale) une performance artistique consistant à créer une histoire à partir d’un titre inédit et selon une forme narrative imposée. Juste avant de monter sur scène ( “patoche” pour patinoire), les jouteurs se réunissent durant 20 secondes pour créer les grandes lignes de l’histoire qu’ils vont improviser. Ensuite, ils entrent en scène. Rappelons que l’improvisation est une discipline artistique née au Canada… Ces 20 secondes de concentration sont appelées caucus.

Dans le contexte des élections présidentielles américaines [modifier]

Ce terme désigne le rassemblement de militants politiques locaux d’un parti pour choisir les délégués qui désigneront le candidat à l’investiture de ce parti dans la course à la présidence lors de la convention fédérale de leur parti. Le système du caucus pour la désignation des délégués n’existe que dans environ une douzaine d’états. Traditionnellement, le premier à désigner ses délégués par caucus est l’Iowa[3] début janvier.

Le caucus se déroule en plusieurs étapes. Les militants locaux, qui exercent une activité à l’échelon d’un bureau de vote, choisissent des délégués qui les représenteront aux réunions organisées à l’échelon du comté. Tous les électeurs d’un bureau de vote sont convoqués à la même heure. Ils se regroupent alors dans le bureau de vote par préférence derrière un capitaine qui soutient officiellement un candidat[3]. Le capitaine essaye alors de convaincre les indécis. Un candidat qui n’obtient pas 15% des voix dans un bureau est éliminé et ne peut avoir de délégués pour ce bureau[3]. La critique faite à ce système est qu’il n’est pas pleinement démocratique : pas de vote à bulletin secret donc influence et pression possible auprès des électeurs surtout dans une même famille, le nombre de délégués ne correspond pas exactement au nombre de voix obtenues mais est issu d’un calcul particulier tenant compte de la participation[3], l’heure fixe et la courte période pour le rassemblement et le choix excluent les personnes ne pouvant se rendre au bureau de vote à ce moment-là[3]. Pour compliquer le système, d’autres états votent à bulletin secret ou bien n’imposent pas de barre des 15%.

Une fois les délégués élus au niveau des bureaux, ces derniers vont se réunir au niveau de chaque comté. Ces réunions permettent à leur tour de désigner des délégués aux conventions de l’État. Ces conventions sélectionnent ensuite les délégués à la convention nationale du parti, laquelle désignera le candidat officiel.

L’objectif du système des caucus est d’indiquer, par le biais du choix des délégués, la préférence des membres du parti dans les États ayant ce mode de désignation. Ainsi, la désignation du candidat national à la présidence s’exprime au niveau des bureaux de vote dans le processus de campagne. Mais pour compliquer la situation, pour défavoriser les états qui, par exemple, ont devancé la date de leur caucus en 2008, leur représentants à la convention fédérale ne seront pas pris en compte.

Le système de caucus augmente la démocratisation du choix du candidat national, par exemple par opposition à un choix par les bureaux des partis en lice. Mais cette impression de démocratisation s’arrête lorsqu’on analyse la mécanique d’élection du président américain, élu par un collège électoral de 538 «grands électeurs». Ainsi, le nombre de grands électeurs de chaque état, égal au nombre de représentants et de sénateurs de cet État au Congrès, est loin d’être proportionnel à la population de l’état concerné : Lors des élections de 2000 par exemple, chacun des 5 électeurs du Nouveau-Mexique représentait environ 120.000 électeurs, contre environ 240.000 électeurs pour les 25 grands électeurs de Floride.

Ce système électoral indirect a été défini à une époque où l’on doutait que la population puisse vraiment connaître individuellement les candidats à la présidence et où il était perçu préférable de faire voter des intermédiaires plus proches de la base. Les partis politiques, apparus ensuite, ont poussé, pour des raisons de stabilité et de prévisibilité, certains États à adopter des dispositions obligeant les grands électeurs à respecter le vote majoritaire des électeurs de la base. Par contre, dans le Maine et dans le Nebraska par exemple, les votes des grands électeurs sont répartis proportionnellement aux votes reçus par chaque candidat.

Les 25 grands électeurs de Floride, décisifs dans l’élection de 2000, ont du donner leurs voix à George W. Bush puisque choisi par 2 912 790 d’électeurs, contre 2 912 253 pour Al Gore. Mais si la Floride avait un modèle de répartition des choix des grands électeurs comme au Maine ou au Nebraska, Al Gore aurait emporté 12 des 25 voix et ainsi remporté l’élection présidentielle.

Enfin, si George W. Bush a été élu président en 2000 avec 271 grands électeurs – contre 266 pour Al Gore –, ce dernier a obtenu 50 999 897 voix sur l’ensemble des États-Unis, contre 50.456.002 pour George W. Bush.

Le vote indirect n’est plus justifié aux yeux de certains vu les moyens d’information dont dispose chaque citoyen des États-Unis actuellement. Ainsi, en 2000, Barbara Lett-Simmons, grande électrice du District of Columbia a voté blanc et non pas Al Gore, afin de protester contre la sous-représentation de cet état au Congrès. Sans remettre en cause le choix du candidat national par caucus, le système archaïque représentatif qui s’ensuit concentre aujourd’hui l’attention sur les méthodes de comptage et la mécanique électorale, et il est publiquement remis en cause par les défenseurs de la démocratie directe.

Les détracteurs du système du caucus eux reprochent principalement :

  * le fait que les premiers états en lice ne sont pas représentatifs au niveau social ou racial de l’ensemble de la population fédérale.
  * le caractère peu représentatif des caucus. Vu l’effort en temps requis, moins de 10% des votants participent à ces phases préliminaires. Dans l’Iowa en 2008, moins de 6% des votants étaient représentés.
  * un filtrage des candidats potentiels dans les premiers états, laissant peu de chances aux candidats mal placés dans les autres états qui organisent des élections des délégués plus tard (jusque juin). En effet, les candidats ayant reçu peu de support dans les premiers pré-sélections abandonnent généralement la course à la présidentielle assez rapidement.
  * la période longue durant laquelle se font les pré-sélections : les représentants des conventions choisis plus tard n’ont pas été choisis dans les mêmes conditions que les premiers sélectionnés.

Si une minorité d´états organise des caucus, la majorité organise des primaires où les membres des partis élisent leur délégué à la convention nationale. Mais pour compliquer encore la situation, chaque état a sa propre procédure de sélection des candidats à la convention nationale, et organise son élection à une date différente.

The Caucus-Race, décrite en 1885 par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles était déjà symptomatique du désordre généré par les caucus : organisée par un dodo, sans organisation aucune, chaque animal remporte finalement un prix. Les mauvaises langues disent que Lewis Carroll, lors de l’écriture de ce passage, voulait dénoncer le manque de clarté des systèmes d’organisation politiques prévalant dans les pays du Commonwealth.

Pays de tradition britannique [modifier]

Dans certains pays du Commonwealth, un caucus est une réunion habituelle des membres du Parlement qui appartiennent à un même parti politique. Dans le système de Westminster, un caucus de parti peut être assez puissant puisqu’il a souvent la capacité d’élire ou de démettre le leader du parti au parlement. Le caucus se détermine aussi sur des sujets politiques, des tactiques parlementaires et des mesures de discipline à l’encontre de parlementaires désobéissants. Dans certains partis, comme c’est le cas traditionnellement au Labor Party australien ou son équivalent néo-zélandais, le caucus choisit les parlementaires qui intègreront le cabinet quand le parti est au gouvernement (en novembre 2007, cette tradition a été rompue en Australie avec l’élection de Kevin Rudd comme premier ministre, le caucus du Labor Party n’ayant pas joué un rôle direct dans le choix du cabinet ministériel). Dans ces deux partis, le mot Caucus peut aussi désigner le groupe des parlementaires et pas seulement leurs réunions. Le mot fut introduit en Australie en 1901 par King O’Malley, un membre du Labor Party, originaire des États-Unis, et le mot est probablement entré en Nouvelle-Zélande à la même époque. En Nouvelle-Zélande, ce mot est utilisé pour tous les partis politiques mais en Australie son usage est restreint au Labor Party. Pour les Partis libéral et national ainsi que pour les partis au Royaume Uni et en Irlande, le terme habituel est parti parlementaire. De manière général le mot caucus est rarement employé au Royaume-Uni.

L’usage du terme au Canada est similaire à celui fait en Nouvelle-Zélande, le mot caucus est employé pour désigner l’ensemble des membres d’un même parti, autant au niveau fédéral que provincial. Les membres d’un caucus d’un parti politique votent chaque année pour élire leur leader, figure importante lorsque le parti est dans l’opposition et en général lorsque ce parti accède au pouvoir, ce leader devient le premier ministre.

Suisse [modifier]

Dans certains cantons romands francophones, notamment Genève, un caucus est la réunion des élus d’un même parti ou groupe politique. Celle-ci a en général pour but de fixer une position commune sur chaque objet de l’ordre du jour de la prochaine séance de l’assemblée législative ou délibérative.

Théâtre d’improvisation [modifier]

En match d’improvisation, le caucus est le moment de concertation entre le coach et ses jouteurs, avant le début de l’impro, une fois le thème donné par l’arbitre. Le coach désigne le jouteur qui va entrer sur scène avec un personnage, une situation, un lieu, une intention, une manière, bref il élabore un coaching pour donner des repères, enfin il essaie… Le caucus dure vingt secondes. Si une équipe dépasse ce temps, elle commet une faute de retard de jeu.

Références [modifier]