Notes sur le “scélérat-Président” (dde.crisis)

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Notes sur le “scélérat-Président” (dde.crisis)

Le numéro daté du 10 mai 2011 de dde.crisis est cette fois consacré à un personnage. Celui que nous nommons, par référence à une citation de Joseph de Maistre, le “scélérat-Président” n’est bien entendu autre que le président français Nicolas Sarkozy ; on l'aura reconnu également, éventuellement, comme “Sarko”, tout simplement.

(Pour information, la référence de Joseph de Maistre, extraite de Considérations sur la France, de 1796, avec le mot important pour ce cas, souligné en gras par nous : «On a remarqué, avec grande raison, que la révolution française mène les hommes plus que les hommes la mènent. Cette observation est de la plus grande justesse... [...] Les scélérats mêmes qui paraissent conduire la révolution, n'y entrent que comme de simples instruments ; et dès qu'ils ont la prétention de la dominer, ils tombent ignoblement.» A la lumière de cette citation, on justifie le choix de l'expression forgée pour la cause : “scélérat” d'abord, “Président” ensuite, car le chose principale dans ce cas et dans son cas est bien d'être un scélérat à la mode maistrienne.)

Mais, parlant de Sarkozy, naturellement nous parlons de la France, – mais est-ce vraiment “naturellement”  qu’il faut dire ? Nous en parlons d’une façon qui nous est chère, plus métahistorique qu’habituelle, en observant que ce pays traverse une phase singulière. (Pour autant, “singulière” ne signifie pas inhabituelle, – après tout.)

«La France, qui est grande comme chacun sait sans savoir vraiment comment (la “Grande Nation”), la France est également infâme, à l’image sautillante de son actuel Président ; c’est cette dualité étrange qui, chez elle, ne cesse de fasciner ; plus encore, cette dualité ne devrait cesser de fasciner ses enfants, s’ils étaient conséquents avec eux-mêmes. Sans doute est-il écrit qu’il est difficile d’être Français et d’être conséquent avec soi-même lorsqu’il s’agit de la France.

»Infâme comme elle est, grande comme elle pourrait et devrait être, il est assuré que la France a un rôle de premier plan à tenir dans la tragi-comédie qui fait basculer notre civilisation, voire notre univers lui-même. On peut être sûr que, nolens volens, pour le meilleur ou pour le pire, elle le tiendra parce qu’elle n’a pas de choix à cet égard, comme toute son histoire le montre. […] La tragi-comédie libyenne illustre bien cela, plus d’ailleurs dans les circonstances, dans les incidences, dans les machinations alentour et autour, que dans l’événement qui est rapidement réduit au stade de l’insignifiance d’un chaos qui semble se complaire dans tous les signes de l’absurde. Mieux encore : on ne parvient pas à prendre position dans cette affaire libyenne, sans doute le premier cas aussi clair où rien, absolument rien n’est clair en aucune façon ; une sorte d’“obscure clarté” ou de clair-obscur postmoderne, un oxymore de crise où tout invite à considérer les attendus et les événements en marge, et les indications que tout cela nous donnerait pour les choses cachées.

»C’est dire que la Libye n’est ici que prétexte, comme le sont et le seront d’autres circonstances, pour atteindre la question qui nous occupe essentiellement, qui est l’état de la France, sa position, ses conceptions, ses agitations, alors qu’elle se trouve au cœur d’une de ces phases d’indignité…»

Personnage secondaire

La France devenue infâme, comme elle est grande en d’autres situations, c’est Sarkozy, le “scélérat-Président”, qui en est nécessairement le guide (on veut dire, comme un guide vous conduit dans un musée pour vous instruire de la chose). C’est lui qui porte les fils et le moteur de cette situation de type métahistorique, ce qu’on voudrait désigner dans son chef abominable comme une responsabilités fondamentale mais qui n’est pas de ce cas avec ce personnage dont la faiblesse et la bassesse interdisent les grandes trahisons qui font les vilenies à mesure.

Selon une vision classique de la grande fonction qu’il occupe, cet homme ne convenait pas ; non qu’il fût mauvais ou détestable, non, simplement il ne convient pas. Il est si peu ce qu’il doit être que tous ses gestes, ses attitudes et ses actes sonnent faux ; la politique suit, ou bien même, le précède. Pour autant, accordons-lui la vertu d’être un “démonstrateur” : grâce à lui, nous savons où nous en sommes. Le “personnage secondaire” a mis en évidence, au travers de l’abaissement de la France, l’infamie du Système qui y pousse et auquel il contribue essentiellement.

Pour le reste, la France a l’habitude.

«Certains, dont nous fûmes sans nul doute, avançait la conception qu’une si haute fonction [la présidence] ainsi mise en jeu, et qui reviendrait à Sarkozy, allait le transformer parce qu’elle-même sacralisée, devenant nécessairement sacralisatrice. L’homme, qu’on savait assez bas, serait élevé par la fonction, dans l’acte de transmutation le plus généreux et le plus riche qu’on puisse imaginer. Au total, le résultat fut que non, la transmutation ne se fit pas. […]

»Au contraire, en échouant dans sa tentative naturelle, l’opération de sacralisation a débouché sur une formidable séparation entre l’homme et la fonction; d’où découle le constat que la direction de la France fonctionne toujours selon la doctrine des “deux corps du Roi” ; si le corps terrestre faillit, il est séparé du corps sacralisé et laissé à ses aventures personnelles. La fonction, elle, équivalente de notre époque du “corps sacralisé”, prend ses distances et s’installe dans son univers haut d’où elle regarde une nation désormais sans chef, sans tête, c’est-à-dire sans âme. C’est là la tragédie française actuelle.

»Cela ne doit pas nous angoisser outre mesure. Comme nous l’avons déjà observé, la France sait être grande ou infâme, voire grande et infâme parallèlement…»

L’homme qui est notre Grand Educateur

Nous faisons de Sarko “notre Grand Educateur”, comme Mao était, dans son temps, “le Grand Timonier”. C’est-à-dire que la position de Sarko, le fait même de se trouver là où il se trouve, à ce moment même de notre Histoire, éclaire effectivement l’Histoire et lui donne toute sa signification.

L’existence et la présence de Sarkozy en “scélérat-Président” sont un profond enseignement sur l’intensité de la crise qui touche la France, comme cette crise touche la civilisation devenue “contre-civilisation” et le reste. Comme il y avait avant une “mesure de la France” lorsqu’on parlait de sa gloire, Sarko est “une mesure de la Crise en France”.

«…Il l’ignore sans doute, ou peut-être pas après tout, mais de ce point de vue d’éveilleur des consciences il tient son rang ; nul besoin pour cela de grandes démonstrations ou de dénonciations furieuses de son comportement ; étant ce qu’il est, il parle à nos psychologies enflammées par les tumultes de nos temps métahistoriques, pour leur confirmer que nous y sommes bien, que le tumulte qui nous assourdit ne doit pas nous rendre sourd et qu’il s’agit bien du tumulte de la crise ultime ; il n’est pas nécessaire, pour le temps qui court, que nous réalisions cela d’une façon extrêmement précise, du moment que nos psychologies sont touchées et imprégnées comme elles le sont... Cet homme que ses adversaires aiment souvent accuser d’être le prince du mensonge, nous dit paradoxalement la vérité du monde, en étant ce qu’il est, là où il est. Sa présence nous révèle la profondeur de la Grande Crise qui nous frappe tous, la France, la civilisation et le Système dont il est lui-même un produit, ainsi parfait éclaireur de cette même crise que nous devinons tous. Il est le vivant exemple de la démarche métaphysique qu’il nous faut entreprendre, où notre seule référence sûre est la bassesse.»

L’homme qui décrit le Système

De même Sarkozy doit-il être tenu comptable d’une autre vertu, qui est celle de nous révéler le Système, ou, plutôt, de nous confirmer par son existence, son activité et son être même, l’existence, l’activité et l’être même du Système. Il est une référence à cet égard, vers laquelle on peut se tourner. Cela ne signifie en aucune façon que nous jugions ce “scélérat-Président” mauvais en soi. («Ce “scélérat-Président” confirme largement que le Mal ne touche que secondairement et indirectement l’être humain, qu’il n’en est en aucune façon la substance ou une partie de sa substance, que l’être humain y cède par faiblesse, maladresse, inattention, vanité, – oh, certes, la vanité plus que tout au monde…»)

…Cela signifie plus simplement qu’il est l’indication même de l’existence du Système, et, par cette présence et par son comportement, qu’il est une inspiration pour la description du Système.

«Nous sommes enfermés dans un Système universel, parfaitement étanche pour les fonctions organiques et de fermentation courantes, pour les démarches de l’influence, de la tromperie, pour le persiflage des psychologies et ainsi de suite. Nous avons développé l’hypothèse de sa situation d’être la “source de tous les maux”, c’est-à-dire la manifestation organisée et dynamique du Mal pour nos événements terrestres (toujours notre “dde.crisis” du 10 septembre 2010), et nous ne pouvons que la renforcer, la confirmer chaque jour. Du fait de notre enfermement d’une précision hermétique dans ce Système, il s’ensuit que la seule référence sûre dont nous disposons est bien celle du Mal, et que, pour avoir accès au Bien, pour Le retrouver et Le redéfinir, il nous faudra d’abord briser ce Système et comprendre à partir de ce qu’il est ce qui n’est pas le Bien ; ainsi en est-il de sa paradoxale vertu, à ce Système, qui est la seule voie que nous tenions pour changer et hausser notre destin, en le détruisant, lui le Mal absolu... C’est certainement dans ce contexte qu’il faut considérer l’utilité pédagogique, voire la vertu pédagogique du “scélérat-Président” si parfaitement du Système, comme on dit “être bien de son temps”.»

Sarko et l’aventure libyenne

Passons maintenant à l’affaire libyenne, puisque cette affaire constitue l’argument, le livret sur lequel on interprète aujourd’hui l’exercice de sa fonction par le “scélérat-Président”. L’affaire libyenne, dans sa conception, dans sa manufacture, dans ses caractères, dans la perception qu’on en a, représente, pour la France là où elle se trouve, tout ce que la France comme on doit la concevoir ne peut être et ne peut faire. Dans l’affaire libyenne, la France est la négation d’elle-même.

On n’en fera pas une critique géopolitique, humanitariste, idéologique, etc., car cette affaire ne prête le flanc à aucune critique rationnelle et sectorielle. Elle est en soi, par substance et par essence dirait-on, une aberration, et c’est bien la France qui en a fait une aberration. Elle est une image du monde de la Grande Crise et de la crise eschatologique, où le jugement ne peut plus s’arrêter au politique mais concerner la substance du monde emprisonné par le Système et la subversion complète de son essence, sa “contre-essence” en un sens, qui est celui du sens retourné dans sa signification en une marche vers l’entropie.

Sans être ni machiavélique, ni comploteur, ni rien de cela puisque sa perspective se réduit nécessairement à l’immédiateté et aux schémas convenus, Sarko a conduit la France dans ce piège. Sans nulle conscience, cela, ni guère de responsabilité, en jouet d’une époque qui le dépasse et l’emporte, et dont il n’a nulle conscience.

En fait, Sarko voulait faire du G20, dont il assume la présidence en 2011, l’outil de son affirmation internationale en 2011, et de la “reconquête” d’un pouvoir dont il croit qu’il est continuellement “à conquérir” comme l’on fait des sondages ou comme l’on va au casino. Il s’imaginait qu’il referait le “coup” de 2008, où sa présidence de l’UE (juillet-décembre) fut une période excellente pour lui, où il assura effectivement un bon rang et une grande efficacité au nom de la politique de la France.

«Il y a dans ces calculs, dont on comprend le soubassement comptable, un singulier manque d’intérêt pour l’essence même de la tragédie qu’est l’Histoire, et sans mesurer combien les temps changent si vite et si bien. Si la campagne de la présidence de l’UE avait été une réussite, la chose ne pouvait se renouveler pour le G20 en 2011. Entretemps, la dimension tragique dont on parle s’était elle-même transmutée à la mesure de la contraction du temps dont on a parlé, et la tragédie était passée du champ des préoccupations humaines (éventuellement à mesure du continent européen) à celles, devenues complètement eschatologiques, d’un univers soudain confronté à cette dynamique de crise que nous avons baptisée “chaîne crisique” (voir “dde.crisis” du 10 mars 2011). Par essence, la tragédie de l’Histoire n’est pas une matière fixée qu’on peut gager et sur laquelle on peut escompter des rentes ; c’est une matière investie de l’esprit des choses de l’Histoire, absolument dynamique, palpitante de ce récit en apparence incompréhensible qu’elle a pour devoir d’élever en même temps qu’elle-même.

»On attendait le G20, et la chaîne crisique vint…»

BHL-Sarko, l’homme-Système

L’On connaît les circonstances qui conduisirent à l’engagement, avec BHL institué stratège spirituel de la chose, traçant les plans de sa blitzkrieg humanitaire sur la table qui lui est assignée au Café de Flore. Le dérisoire du cas est bien connu et, pour saluer BHL, on le définira par une formule réduite à deux qualificatifs, sans le sujet qui aurait pu indiquer une quelconque vision structurante : l’homme est un “dérisoire flamboyant”, puisqu’il faut bien ajouter à sa façon d’être la superbe de sa chevelure. «God is dead but my hair is perfect» (“Dieu est mort mais ma chevelure est parfaite”), lui fait dire le New York Times.

Ainsi les deux hommes vont-ils œuvrer en maître du système de la communication, pour précipiter l’aventure libyenne. Ils réussiront au-delà de tout ce qu’on pouvait en espérer. BHL, le stratège de l’entropie du monde dont il ignore tout, en arrive à s’identifier, à s’intégrer dans Sarko. Les deux, tous deux également et étrangement privés de la vilenie dont une fureur si compréhensible voudrait les accabler, ne font plus qu’un.

BHL «est soumis à l’archétype du “dernier homme” de Nietzsche, c’est-à-dire soumis à l’empire de la matière derrière le faux nez poudré de l’intellectualisme. Sa corruption psychologique est telle qu’il laisse le mal (la matière) régler sa spiritualité. Il répond à cette observation de Schiller, non comme le sujet mais comme la victime que décrit Schiller: “Celui qui est un peu familier avec les mystères du mal (qu’on doit ignorer par le cœur mais non par la tête), celui-là sait que la plus haute corruption est en même temps la plus spirituelle.” C’est la faiblesse de BHL qui le conduit à cet état. Pendant la période considérée (5-20 mars 2011), il va parfaitement s’intégrer à Sarko, caractérisé par les mêmes faiblesses, à ce point qu’on peut parler de BHO-Sarko comme d’une seule personne, – l’homme-Système par définition, qui a perdu toute référence susceptible de le changer en écartant le sortilège.

»Ivre d’une narrative humanitariste relevant de cette corruption psychologique et spirituelle, ces hommes ont échappé à la régulation de ce qu’il leur restait de raison. Ils sont devenus totalement des jouets de courants qui les dépassent. Ils n’entendent rien à la situation du monde sinon à vociférer pour se faire entendre, pour que cette situation ressemble à ce qu’ils en attendent et qu’elle produise les effets qu’ils en exigent... En ce sens, ils ne font plus partie de ce monde, ayant servi, comme “scélérats” notoires, à la tâche qu’on attendait d’eux ; depuis, prêts à être jetés lorsqu’ils auront fini de servir...»

L’homme de la “contre-providence”

Revenons à l’utilité du “scélérat-Président”, car ce trait domine tous les autres : l’homme n’est pas sans utilité. Cette fois, il s’agit de la France et du constat que la présence et l’action du “scélérat-Président” font en sorte d’accélérer la crise en France, qui est la manifestation française de la Grande Crise terminale. Il s’agit d’une crise indéfinie, immense, comme un malaise cosmique qui saisit et enrobe toute la France, loin et bien au-dessus des crises classiques et sectorielles que le Système a pris l’habitude de susciter pour dissimuler le principal et l’essentiel par le jeu de l’accessoire. Au contraire, grâce à Sarko, la France en vient au principal et à l’essentiel.

Par conséquent, le jugement qu’on porte sur lui est nécessairement ambiguë et surprenant. Sarko est peut-être une sorte d’“homme providentiel”, comme l’on dire d’une providence qui serait la démonstration que ce qu’on nomme la providence dans ce contexte actuel de crise ultime est nécessairement l’identification de ce qu’on nommerait une “contre-providence”.

«Mais nous sommes dans l’époque décisive. La présence du “scélérat-Président” dans le lieu de la transcendance représente évidemment le signe de cet aspect décisif, de confrontation entre matière et esprit. De ce point de vue, sa position est une sorte de “divine surprise”, dans la mesure où elle ne dissimule plus rien des véritables enjeux, – en France, certes, mais dans le reste également, dans toute notre “contre-civilisation”… […]

 

»Par conséquent, l’ascension de Sarko jusqu’à ce qu’on nomme, aujourd’hui, avec une certaine dérision autorisée, la “fonction suprême”, porte en elle un caractère d’inéluctabilité. […L]e sujet est […] devenu le démonstrateur de l’application catastrophique du courant déstructurant, du “déchaînement de la matière”, du service du Système. Le malaise qui est apparu alors en France, – la population servant de révélateur de l’humeur de l’entité qu’est la France sans nécessairement le réaliser, – ce malaise est devenu essentiel, fondamental, complètement inexplicable dans ses fondements par la raison et par les enquêtes d’opinion, – excellent indice à cet égard. Sarkozy avait pour mission de nous révéler le pot aux roses : nous sommes dans la Grande Crise fondamentale. “Mission accomplished”.»

Le “messager de la crise”

Concluons donc par la description de ce que nous avions suggéré. Sarkozy, là où il se trouve, et ce qu’il y fait, et comme il le fait, remplit la fonction fondamentale, –après celle de Grand Educateur, – de “messager de la crise”. Il est l’homme qui, par sa bassesse, par son infamie par faiblesse, nous avertit sans la moindre zone d’ombre dans la description du désastre. Avec lui et après lui, nous ne pouvons plus douter de rien à cet égard…

Cela est bel et bon. Il est en effet inutile de geindre sur ce que la France perd avec lui, parce qu’aujourd’hui, la France, ni personne d’ailleurs, n’a plus rien à gagner dans un univers enfermé dans le Système et précipité dans le désordre universel par la crise du Système.

«Rien n’a pu empêcher Sarko, le “scélérat-Président” d’en arriver là où il se trouve, la France avec lui, et il y a dans ce fait le puissant enseignement que cette circonstance (l’arrivée de Sarko et le reste) était inéluctable et devait être accomplie. Dans ce sens, il importe de remercier Sarko parce que, avec lui, aucune ambiguïté ne subsiste sur le sens de la chose… […]

»Sarko, donc, “messager de la crise”, – ou, plutôt, de la Grande Crise centrale et terminale, appliquée dans ce cas à la France, comme dans d’autres pays et contrées, mais d’une façon bien plus éclatante parce que c’est la France, avec la constance de son rôle métahistorique, et que, dans ce cas, l’affrontement sera considérable. Tout cela signifie sans aucun doute que la France, comme d’autres pays ou entités significatives, approche très rapidement des conditions de sa crise fondamentale, parfaitement inscrite dans la dynamique de la Grande Crise générale. Les conditions de cette conflagrations nous sont, bien entendu, inconnues, et il serait vain de tenter de les prévoir, sinon de les deviner…»