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Article : Notre “guerre” fait rage

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Langue et pouvoir

Guillaume Simonin

  24/11/2014

“pratiquement personne ne dénie cela” et je dirais même que personne ne le nie. Apparemment, d’après mes recherches en ligne, la langue anglaise emploie “deny” à la fois au sens de dénier et de nier, mais le Français fait une distinction.
Attention aux anglicisme lié au fait que vous lisez beaucoup de contenus en anglais pour les besoins de votre travail. Cela fini par interférer dans vos rédaction en français sans que vous en soyez conscient. D’ailleurs, je suis un peu agacé par vos insertions systématiques de paragraphes entiers en anglais, même si je comprends bien que cela est lié au manque de temps. A force de ne plus traduire, on finit par ne plus être tout à fait capable de penser dans sa langue.
Vous savez bien mieux que moi qu’un langue n’est pas neutre et que l’hyperdomination de l’anglais est un des aspects les importants de la force du “Système” que vous combattez. La domination linguistique et culturelle qui va avec est d’ailleurs sa seule grande force encore incontestable, La langue anglaise est une rente extraordinaire qui dissimule l’affaiblissement du reste du système mais contribue aussi à son maintien.
On ne peut pas s’en passer à l’heure actuelle, et je n’ai rien contre cette langue en elle-même, mais il faut essayer de ne pas suivre la pente naturelle du tout anglais et faire preuve d’un peu de “protectionnisme raisonnable” . Le libre-échange conduit toujours à la domination du plus fort, quel que soit le domaine. Le fort ne respecte pas ceux qui n’ont pas un peu d’estime de soi qui est le commencement d’une relation saine et équilibrée vis-à-vis des autres.
Cordialement et félicitation pour votre travail.

L'essentiel et l'accessoire

Dédé Nié

  28/11/2014

“Le déni est une notion théorisée par Sigmund Freud pour désigner la non-considération d’une partie de la réalité”, parait-il.
Le sens est ici respecté, donc, et pour commencer.
Ensuite, tout de même, il est fort de café de prétendre qu’un homme — PhG — que l’on pourrait à la rigueur soupçonner de graphomanie, et en Français s’il vous plaît, ne fût plus capable de penser dans notre bonne vieille langue de Molière.
Les insertions en anglais ne sont pas traduites, comme vous le soulignez, par manque de temps sans doute, et ajoutons que s’il est impératif de résister à la domination de l’anglo-saxonnisation des esprits, pouvoir apprécier ces inserts dans leur version originale permet de saisir précisément tout ce que cette langue sous-entend.
Ces insertions en anglais constituent donc bien, de manière intrinsèque, un acte de dénonciation et de résistance face au phénomène en question… CQFD, n’est-ce pas ?