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Article : Mark Facebook contre le “catastrophisme irresponsable”

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l'important dans ces choses...

eric b.

  27/07/2017

... c'est de rester simple... ( plotin… ? ...) ...
...de quoi s'agit'il ? ...
... réponse : de pensée (s )...
... et donc de vérité ...
... qui ment dans cette histoire :
   celui qui dit "kiapadproblèm"...
...fermer le ban ...
 

La bascule interne du Système?

jc

  27/07/2017


La globalisation via la privatisation à marche forcée en cours annonce logiquement une future prise du pouvoir par ceux qui ont été les plus aptes, ceux qui ont gagné, à savoir les plus riches. Et, l'intérieur du Système, Trump se retrouve peut-être ainsi au point et lieu critiques de cette transition.

Dans cette logique le deep state risque de se fissurer. Aussi je vois la situation ainsi: celle d'un conflit interne aux USA, évoluant rapidement entre requins darwiniens, conflit qui se superpose au conflit mondial globalisation vs nationalisme, évoluant lui aussi rapidement, ainsi qu'au conflit civilisationnel Système vs AntiSystème qui, lui, se développe plus lentement -mais bien plus profondément.

Peut-être une fraction du deep state voit-elle les choses ainsi et commence-t-elle à se positionner simultanément sur les deux bascules, voire les trois? Zuckerberg peut-être?

Dans l'un de mes récents commentaires ("Le silence du Système pour toute réponse?") j'ai indiqué un lien vers une vidéo:
                                         https://www.youtube.com/watch?v=YqFdJpEASUo
Sans m'interroger ni sur la forme ni sur le contenu (le lien était là seulement à titre d'exemple) je trouve que cette vidéo fait très "pro" et a sans doute coûté d'assez gros sous. Qui est derrière http://www.raisonne.fr?     http://webzz.fr/www/raisonne.fr

 

Thom, la crôassance et le praugrès

jc

  28/07/2017

Il y a la progression normale des civilisations. Et il y a le progrès de notre contre-civilisation, progrès si particulier qu'il mérite, je crois un néologisme: le praugrès (assorti de son inséparable  crôassance).

Thom a écrit un article dans une édition de l'Encyclopedia Universalis antérieure à la mienne, article qui fut retiré des suivantes (au moins de la mienne). En voici la conclusion:

"Décourager l'innovation

Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le coeur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction. Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."

[b]les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre…[/b]