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Article : Le Princeton Project, ou l’air martial du bon vieux temps

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Princeton project

Harald Greib

  20/10/2006

Merci pour cette analyse qui me paraît très pertinent

Amérique gargantuesque

Crapaud Froid

  07/03/2009

Et si la sortie du général, «En Amérique, on ne résout pas les problèmes, on les écrase», était beaucoup plus qu’une boutade ? Si elle reflétait une profonde vérité, peut-être la seule à retenir ? Je verrais bien son origine dans la fantastique organisation du Jour J, suivi des tapis de bombes sur les villes allemandes, puis du rouleau compresseur de l’armée progressant jusqu’à Berlin, le tout finalement couronné de deux champignons atomiques : écrasement total et absolu, fulgurant, sous le marteau nucléaire. De la mémorable victoire de 1945, l’Amérique aurait donc retenu l’esprit de la méthode, pas celui de ses tenants et aboutissants qui visaient à préserver un bien précieux, fragile et presque invisible : la liberté démocratique.

Ecraser, dit le dictionnaire, c’est broyer, réduire en miettes, anéantir, pulvériser ! Le mot n’est pas vraiment anodin. D’un autre côté, quand on voit le Pentagone, toujours prompt à « mettre le paquet », financer à hauteur de 6 $milliards un système de détection des véhicules piégés, (Cf. http://www.dedefensa.org/article-l_horreur_technologique_01_05_2006.html), c’est-à-dire le moyen d’espionner du ciel l’activité des fourmis qu’on écrabouille, on se dit que l’ironie de l’histoire est toujours au rendez-vous.