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Article : dedefensa.org et la mobilisation nécessaire

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Donations = Fuck You, System.

Eric Gaillot

  29/01/2014

Grâce aux nouvelles technologies et au “Big Now”, l’Eternel présent, vous allez recevoir ce qu’il vous faut pour tenir le coup dans les derniers heures du mois. C’est réglé comme du papier à musique.

Cette situation ne devrait pas vous angoisser puisque c’est l’application stricte de vos analyses sur la situation de notre Temps post-moderne. Puisqu’il n’y a plus de futur, que notre monde est complètement ramassé sur un présent éternel, pourquoi vous inquiéter d’un avenir qui n’existe plus?
Certes, aujourd’hui, vous n’avez pas votre compte des donations pour survivre, mais cela n’a aucune importance. Vous pourrez éventuellement vous inquiéter au soir du 31 janvier 2014. Vous inquiéter avant n’a pas de sens.
Vous avez tenu jusqu’à présent, pourquoi craignez-vous de ne plus tenir? Avez-vous manquez à vos obligations? N’avez-vous pas fait votre travail, chaque jour et même plus que chaque jour? N’avez-vous pas été à la hauteur de vos exigences? Avez-vous senti, chez vos lecteurs, une lassitude, voire une critique sur votre travail? Vous seul pouvez répondre à ces questions.
Pour moi, vous êtes toujours au top… Tenez, même l’article que vous avez mis en ligne ce matin est absolument géant. Dans cet article, vous avez trouvé un concept “...de la certitude de l’espérance à venir à l’impuissance du présent emprisonné... ” qui a ensoleillé ma matinée. L’impuissance du présent emprisonné... Si vous saviez comme cela décrit parfaitement la situation que nous sommes nombreux à connaître mais vous, vous avez su trouver les mots pour le dire. Le présent emprisonné... C’est parfaitement ça. Nous sommes là, avec nos problèmes sans solution. Nos problèmes sans solution tant que nous restons dans le cadre de ce Système déjà mort, en tout cas agonisant. Les solutions existent mais c’est le Système qui nous rend aveugle et c’est pourquoi ce Système doit disparaître pour que nous puissions voir, enfin, les solutions. Et ça urge!
Eric Gaillot