Mister Obamyde

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Mister Obamyde

Décidément Obama n'a pas fini de décevoir.

Loin de diminuer l'effort de guerre US, voilà qu'il l'étend dans un grand nombre de pays. Là où l'équipe Bush s'était “contentée” de 60 pays, l'actuel président a accru le terrain de jeu de ses forces spéciales de 15 pays. Voltairenet.org (http://www.voltairenet.org/article165698.html) a relayé un article du Washington Post datant du 4 juin.

Si la GWOR, médiatisée au possible, est finie, le combat continue :

«Selon le Washington Post, la Maison-Blanche a réservé 9,8 milliards de dollars pour les Opérations spéciales en 2011 (6,3 milliards imputés sur le budget général et 3,5 milliards de dépenses exceptionnelles). [...]

»Présentant son rapport annuel au Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, le rapporteur spécial sur les exécutions extra-judiciaires a noté la banalisation des assassinats par drones. Les Etats-Unis sont le principal Etat dans le monde à pratiquer les exécutions extra-judiciaires. Elles sont peu médiatisées, hormis lorsque Washington se vante d’avoir assassiné sans jugement de prétendus ”chefs d’Al-Qaida”, car elles ont lieu dans des Etats du tiers-monde.»

L’article du Washington Post

(lien) signale une évolution significative de l’usage de ces forces spéciales.

«Bush-era clashes between the Defense and State departments over Special Operations deployments have all but ceased. Former défense secretary Donald H. Rumsfeld saw them as an independent force, approving in some countries Special Operations intelligence-gathering missions that were so secret that the U.S. ambassador was not told they were underway. But the close relationship between Defense Secretary Robert M. Gates and Secretary of State Hillary Rodham Clinton is said to have smoothed out the process.

»“In some places, we are quite obvious in our presence,” Adm. Eric T. Olson, head of the Special Operations Command, said in a speech. “In some places, in deference to host-country sensitivities, we are lower in profile. In every place, Special Operations forces activities are coordinated with the U.S. ambassador and are under the operational control of the four-star regional commander.” […] “Eighty percent of our investment is now in resolving current conflicts, not in building capabilities with partners to avoid future ones,” one official said.»

L’implication des ambassadeurs dans les opérations des forces spéciales montre combien ceux-ci ont perdu une large part de leur influence sur le terrain. De plus le fait que 80% des fonds soient utilisés pour les conflits en cours confirme qu’il s’agit d’actions à court terme et que les USA n’ont désormais plus aucune vision à moyen ou long terme.

M. Obama se garde bien de nous montrer cette face sombre de sa personnalité. Mais il est fort à parier que cet aspect sera prochainement révélé, précipitant un peu plus le système vers sa fin.

Bilbo

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