L'État sioniste en danger de mort

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L'État sioniste en danger de mort

L’État sioniste était en danger de mort imminente.

Le Hamas s’apprêtait à signer une trêve de cinq années avec le gouvernement de Netanyahu au terme de tractations facilitées par les Frères égyptiens.

Exactement comme en 2008 à la veille de l’opération aérienne et terrestre qui avait duré plusieurs semaines et offert aux Israéliens des feux d’artifice au phosphore qu’ils contemplaient avec enthousiasme et filmaient depuis la hauteur des collines adjacentes à Gaza. Fin 2008, Ismaïl Hanyié discutait avec l’occupant du renouvellement de la trêve qui arrivait à son terme.

Obama venait d’être élu, ici il est réélu, et les gouvernements occidentaux répétaient à l’envi qu’Israël a le droit de se défendre, exactement comme ils le font aujourd’hui. Sans discernement, à la mesure de leur incapacité qui prévaut dans tous les domaines, le social, l’économique et l’éthique. Cette insistance à proclamer un droit légitime à l’autodéfense est le véhicule maladroit d’un permis à massacrer. Le consommateur européen d’informations auquel est destiné le message considère dans son écrasante majorité qu’Israël est la première menace de la paix dans le monde, obstinément et continûment, plus encore depuis qu’on l’intimide s’il ose le dire.

S’il fallait des arguments chiffrés pris dans des sources israéliennes, depuis 2000, le nombre de décès dus aux roquettes palestiniennes s’élève à 61, le nombre de morts palestiniennes directes par les opérations des forces d’occupation excède 4600.

La Hazbara sioniste a obtenu que soit admise dans le vocabulaire journalistique « Gaza est aux mains du Hamas », ainsi punir Gaza la terroriste serait juste selon les normes du droitdelhommisme occidental.

Gaza est aux seules mains de l’occupation car Gaza est sous blocus terrestre, aérien et maritime. Gaza se fait détruire par des obus israéliens et n’a pas l’autorisation d’importer des matériaux pour reconstruire les habitations et les infrastructures. Gaza ne peut exporter sa production agricole. Gaza ne peut recevoir les dons médicamenteux et alimentaires parvenant du monde entier sans l’aval israélien, de plus le cynisme israélien culmine quand il tire profit des frais de stockage.

Que la sécurité de l’émir du Qatar ayant rendu visite à la bande assiégée, ait été assurée par l’occupant démontre aux mains de qui est ce territoire dense en population essentiellement faite de réfugiés de 1948 acculés à la mer par la conquête militaire sioniste. Une rumeur insistante indique que le presque parricide Hamad al Khalifa le Second aurait offert aux dirigeants palestiniens encagés à éliminer quelques babioles, montres et stylographes, en somme de la verroterie, marquée à l’intention des missiles israéliens.

Rafi Eitan, 86 ans, ancien du Mossad, recommande la destruction totale et définitive de Gaza en passant outre une éventuelle condamnation du reste du monde. Les sionistes annoncent toujours leurs intentions, l’extension selon la technique de la tâche d’huile depuis des îlots ensemencés sur un territoire en peau de léopard.

Israël ne reçoit pas gratuitement ses 4 milliards de dollars annuels et reconductibles quel que soit le déficit budgétaire grâce aux bons soins de Eric Cantor, pressenti remplaçant de Petraeus comme étoile montante et présidentiable des Républicains, ainsi que le transfert de la technologie militaire depuis les US(a). Une des rares contreparties de cette contribution forcée du payeur d’impôts étasunien est que cette enclave assure l’expérimentation de l’armement et du mode de combat en zones urbaines sur les Palestiniens.

La démonstration absolue est faite de l’inefficacité du système anti-missiles israélien contre de pauvres roquettes bien lentes tirées d’un territoire totalement quadrillé par l’occupant.

Une attaque militaire contre le Hezbollah au Liban sera remisée.

Son attaque indirecte sera poursuivie.

Le gouvernement Hollande « reconnaît » un gouvernement bis illégal et illégitime de la Syrie. Le chef de l’exécutif français accidentel puisque de substitution, le promis invalidé en raison de ses impulsions incontrôlables vis-à-vis d’une femme de ménage guinéenne, se découvre faiseur de rois.

Il n’a pas certes pas appris en Corrèze que le temps des colonies britanniques et françaises, des maharajahs en Inde, celui des caïds collaborateurs au Maghreb, et celui ultérieur de Sykes-Picot, c’est du révolu.

Le peuple syrien le lui apprendra avec l’émergence d’un monde moins unipolaire que ne le voulaient les promesses non tenues du PNAC, projet pour un nouveau siècle américain.

Nul besoin des conciles de Nicée, d’Éphèse ni de Chalcédoine pour décider de la co-substantialité du sionisme et de l’état de guerre permanente. La paix est incompatible avec Israël, elle le met en danger de disparition.

Badia Benjelloun