• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
17-04-2024 (20H25) – Il y a un peu moins d’une quinzaine d’années (on délimite cette période sur 2006-2008), s’ouvrit au large de l’Iran une longue séquence d’affrontement. Elle faisait partie des conceptions ‘neocons’ pour lesquels Bagdad était une étape acceptable, mais pour lesquels finalement, – selon une phrase fameuse de Michael…
Je ne sais pas si je peux en faire plus ! Je publie des articles dans lesquels je m'efforce d'énoncer ce que je perçois comme des vérités évidentes, et le résultat est soit le silence, soit un faible écho d'un récit médiatique. Je donne des interviews dans lesquelles j'essaie d'exposer…
• Retour sur cette “étrange” affaire de la riposte iranienne à l’attaque israélienne contre l’ambassade iranienne de Damas..• Tant de choses y sont étranges ! • Les analyses les plus contradictoires s’y croisent et s’entrecroisent dans un affrontement qu’on annonçait (certainement, dans les années 2006-2008) comme le déclenchement de la Troisième dernière. • Au contraire, le désordre et l’incompréhension ont dominé, avec des arrière-plans mystérieux (voir le texte de Dimitri Balik). • Une seule certitude : l’impuissance de la puissance US.
L’actualité belliqueuse rendrait anarchiste, ou libertarien. Zelenski fait liquider les ukrainiens pour les raisons que l’on connaît et que je ne vais pas discuter ici – on ne les connaît tous que trop ; mais il me semble opportun de rappeler que nous avons eu un héros national qui fit la même…
14 avril 2024 (16H10) – Il est plus que vrai qu’on croirait presque un complot, dans la façon dont les deux ‘sous-crise’ évoluent parallèlement, presque intimement comme l’on dirait d’une passion fusionnelle, y compris dans cette actuelle balade sur les cimes du paroxysme des cimes du paroxysme, des cimes du... • Les…
• Notre propos est de faire un lien entre les deux ‘sous-crises’ de la GrandeCrise : celle de la guerre israélo-palestinienne et celle de l’Ukraine.. • Le 7 octobre 2023, nous pronostiquions que la première allait supplanter la seconde du point de vue essentiel du système de la communication. • Six mois plus tard, force est d’admettre que c’est faux, qu’il existe comme un quadrille où, à tour de rôle, la GrandeCrise change de partenaire sans jamais en abandonner aucune. • Cela donne un avantage au seul pays qui danse avec les deux : la Russie.
L’antiaméricanisme français a disparu depuis longtemps, voué aux poubelles historiques. Mais le triomphe US dans les esprits (la démocratie s’attaque aux esprits, pas aux corps, répète Tocqueville) est universel. 1,5 milliard de dollars pour le navet LGBTQ Barbie, un milliard pour le Top Gun. La surpuissance de la machine américaine…
• Deux textes présentent deux formations différentes de “forces armées” (expression plus adéquate que le mot “armées”). • Elles partent en tous sens et massacrent nos convictions de l’avenir. • Visages du désordre.
11 avril 2024 (03H30) – L’enchaînement des événements en rapport avec la convergence de l’incroyable ouverture des frontières Sud des USA, du développement du trafic des drogues opioïdes et fentanyl du Sud vers les USA, du développement des filières d’enrôlement de “mercenaires” latino-américains sortis des prisons US vers l’Ukraine est en…
L’enquête sur l’attentat terroriste du Crocus City Hall progresse et se rapproche de plus en plus de la preuve, au-delà de tout doute raisonnable, que l’événement a été entièrement organisé par les États-Unis et que Victoria Nuland, du Département d’État américain, en a été l’inspiratrice. Rappelons, si vous le voulez…
9 avril 2024 (15H00) – Je regardai dernièrement une très récente interview de Thierry Meyssan, pour ‘Le Courrier des Stratèges’ et Eric Verhaeghe, qui fait partie d’une série bimensuelle Meyssan-Verhaeghe. Il s’agit de l’interview du 8 février, sur ‘Le Courrier”, et repris sur ‘Réseau International’. Note de PhG-Bis : « Je…
Mon livre commente la destruction – ou la disparition de la France – de 1945 aux années 70. Je considère que si la France est devenue ce que l’on sait depuis, elle était déjà foutue alors – dans les années 70. Je l’ai perçue ainsi enfant déjà quand j’y venais,…
• Pépé Escobar donne une vision générale de la GrandeCrise qui secoue le monde. • Vision tragique, désespérée par certains aspects.• Nous ne pouvons échapper à ces terribles avatars de l’humeur qui rythment la lutte
• Alexandre Douguine regarde l’avenir et s’abstient de philosopher pour accepter l’entrée dans l’inconnu, tout simplement. • Le regard de l’aigle sert à voir que tout de l'avenir échappe au regard de l'aigle.
5 avril 2024 (11H15) – Pour qui s’entête à suivre les émissions, conversations, tables rondes, etc., des commentateurs dissidents, – les ‘malpensants’ en question, – il apparaît clairement qu’une sorte de colère collective monte. Il fallait écouter Jeffrey Sachs avant-hier, reçu par le duo de ‘TheDuran’, Mercouris-Christoforou, un Sachs inarrêtable, furieux,…
3 avril 2024 (16H15) – Les “Archives” ont du bon, – même celles de ‘dedefensa .org’, – surtout celles de ‘dedefensa .org’... Parce qu’il y règne un désordre incohérent qui, parfois, vous entraîne sur un chemin de traverse où vous tombez sur cette chose dont on fait grand usage aujourd’hui pour désigner…
• Il ne faut surtout pas séparer l’attaque israélienne contre l’ambassade d’Iran à Damas des combats qui se déroulent dans les plaines d’Ukraine. • Ces deux événements catastrophiques font partie de la même GrandeCrise, bien entendu. • Simplement, on peut se demander si, en agissant comme il l’a fait contre un allié direct (SCO, BRICS) de la Russie, Netanyahou n’a pas lâché la proie pour l’ombre. • En bien mauvais terme avec l’administration Biden aux abois, il se met les Russes à dos au moment de leur triomphe ukrainien
• Une appréciation générale et multidimensionnelle de la situation de l’hégémon américaniste face à son inéluctable crise finale. • Un texte de Patrick Lawrence nous décrit quelques étapes de cette descente aux enfers.
• Ne nous embarrassons pas trop de nos ombrageuses critiques, si courant chez nos Résistants-jusqu’au-boutistes qui vous dégotent un péché ou l’autre chez ceux qu’on espère mettre de son côté. • Elon Musck, en lançant une grande campagne de réconciliation entre Ukrainiens et Russes, annonce aux premiers qu’ils devront faire amende honorable s’ils ne veulent pas perdre Odessa et l’accès à la Mer Noire. • Musk est un sacré cas à suivre : le plus élevé des ‘Maîtres du monde’, ils pourrait s’avèrer être le traître des ‘Maîtres du Monde’.
• Des déclarations remarquables des chefs du FSB et du SVR. • Les vrais coupables du massacre de Moscou ? Cela est dit clairement : le triangle US-UK-Uk. à tous les coups • Avec un texte de l'excellent dissident Gilbert Doctorow.
29 mars 2024 (18H15) – Nous (nous, en Occident dont ce site fait malheureusement partie, Dieu nous pardonne après nous avoir tant compromis), nous restons, quant à l’attaque terroriste de Moscou dont on se demande pourquoi ces Russes ignares et primaires vont s’exposer à leurs coups (ils font exprès, non ?…
C’est le sujet du jour : comment anéantir la Russie et exterminer les russes pour la troisième fois en deux siècles. L’expression (“la destruction de la Russie comme clé de l’histoire…”) est de Georges Nivat, traducteur de Soljenitsyne, et date de 2016. Elle résume notre histoire : Charles X de Suède…
• Les minutieux gens de ‘WSWSW.org’ se sont attachés à décortiquer le budget annuel de l’administration Biden. • L’argent accordé à l’armement ne peut avoir qu’une seule signification : la “guerre mondiale”.
• On débat ferme après la tuerie du Crocus City à Moscou, sur les circonstances, sur les buts, toutes ces choses, mais d’abord et surtout, et uniquement : l’Ukraine a-t-elle trempé son petit doigt de pied dans cette affaire ? • “ISIS ! ISIS ! ISIS !”, rythme l’Occident-absurdif qui ne veut pas qu’on touche à la vertu ukrainienne. • C’est un débat sans fin, comme celui qui entoure le destin de ‘NordStream’. • Mais non, ce qui compte plus que tout, c’est que cet affreux massacre est une partie intégrante de la guerre que la Russie livre désormais (en Ukraine notamment).
On va donc refaire la guerre. «Il ne manque pas un bouton de guêtre», disait l’auguste maréchal Le Bœuf en 1870, six mois avant de rendre glorieusement le fort de Metz avec l’illustre Bazaine, un autre maréchal de France… Flaubert écrit alors dans sa correspondance : « Ce peuple mérite peut-être d’être…
• Dans ce texte fortement argumenté, l’expert et intellectuel politico-stratégique russe Dimitri Trenine met en évidence la folie de l’actuelle situation où les règles de la dissuasion nucléaire semblent ne plus contraindre les USA. • Son idée est que la Russie doit redresser cette situation en redonnant vie à la dissuasion. • Il s’agit de tirer un “coup de semonce” sans nucléaire pour concrétiser les capacités russes, et les missiles hypersoniques en donnent le moyen. • Il s'agit de passer de la dissuasion “passive” à la dissuasion “active”.
23 mars 2024 (17H25) – Il est difficile de pense que des opérations techniquement complexes et mises en place sur un temps non négligeables aient été préparées en quelques heures pour que les unes correspondissent chronologiquement aux autres, comme l’une répondant à l’autre. Par conséquent, on pourrait penser au hasard.…
On a du mal à percevoir l’absence de mouvement sous le mouvement. 1870, la fête impériale, l’art de bien rigoler… On laisse écrire Maxime du Camp. Sur Bismarck : « Bismarck fut habile, il agit envers nous comme en 1866 il avait agi à l'égard de l'Autriche. Quand il eut machiné son…
21 mars 2024 (16H40) – Ce que nous voyons est la tentative de simulacre d’une situation guerrière au cœur d’une guerre féroce, terrible, qui est aux antipodes d’un simulacre ; une tentative du faux pour figurer dans du vrai. C’est là l’œuvre de la France, plutôt de son président, cette poussière de…
La presse française est une catastrophe. Elle pousse à la guerre (pardon, à la fermeté) nucléaire contre la Russie, au Reset, à l’aberration écologique, à la censure et à la fin des libertés, comme elle poussait au si oublié virus, au si oublié vaccin et à la chasse aux vaccinés.…
18 mars 2024 (16H35) – Ce jour du 17 mars, veille de ceux qui fêtent leur quatre-vingtième anniversaire, mélange tous les facteurs du grand événement métahistorique : le symbolisme à l’extrême, la violence, la cruauté, le volonté populaire triomphante, la bêtise sans fin ni horizon, l’aveuglement, l’hypocrisie et la corruption, l’individualisme qui…
15 mars 2024 (15H20) — Il serait assez remarquable que les Houthis disposassent dans leur arsenal étonnamment fourni, d’armes hypersoniques dont nous jugeons depuis un certain temps qu’elles constituent un apport révolutionnaire à la grande stratégie mondiale et à la dissuasion stratégique, – qui n’a même plus besoin d’être nécessairement…
• Un texte de Alastair Crook, publié sur UNZ.com le11 mars 2O14.. • Un point général sur la tension extrême entre Netanyahou et l’administration Biden. • Traduction de ‘Entre la plume et l’enclume’ le 13 mars 2014.
• Le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, homme transparent et sans relief particulier, cette fois s’est distingué. • Il a averti la France qu’elle ne pouvait songer, seule ou avec quelques acolytes de fortune, à agir contre la Russie : elle fait partie complètement de l’OTAN donc elle en dépend complètement, et il n’est pas question, comme pense le Pentagone, d’agir de cette façon en cette circonstance. • Ainsi vogue, vogue, vogue la jolie souveraineté. • Ainsi notre complète servilité nous éviterait-elle au moins une sottise remarquable.
« Il détestait presque toutes les femmes, surtout celles qui étaient jeunes et jolies. C’étaient toujours les femmes, et spécialement les jeunes, qui étaient les bigotes du Parti : avaleuses de slogans, espionnes amateurs, dépisteuses d’hérésies. » Ursula (ou Cruella) Van der Leyen devrait être maintenue dans son rôle de mère-poule eurocrate et…
11 mars 2024 (16H50) – Nous évoquions ici notamment l’hypothèse que le monde politique américaniste, en plus de ses spasmes spectaculaires sans nombre, bouge comme sous l’effet d’un gigantesque séisme souterrain, non pas brutal et spectaculaire, mais pour le cas que nous évoquons, puissant et d’une ampleur du déplacement de plaques…
• Un document, une longue lettre publiée il y a un demi-siècle, qui nous rappelle que notre crise a des racines si profondes, hier et aujourd'hui. • Lettre d’Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur, à un incertain “général ‘X’”.
• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
9 mars 2024 (19H00) – Chaque jour défilent des images nouvelles de la folie qui est devenue le foin quotidien de l’étable immense comme un paquebot de riches vacanciers, où sont sagement rangés les bovidés faisant le gros du troupeau de nos dirigeants extrêmes-occidentaux. Bien qu’immobiles et bien rangés, avec…
• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
Lire cet article
• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
Lire cet article
• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
Lire cet article
• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
Lire cet article
• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
Lire cet article
• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
Lire cet article
• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
Lire cet article
• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
Lire cet article
• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
Lire cet article
• Retour sur cette “étrange” affaire de la riposte iranienne à l’attaque israélienne contre l’ambassade iranienne de Damas..• Tant de choses y sont étranges ! • Les analyses les plus contradictoires s’y croisent et s’entrecroisent dans un affrontement qu’on annonçait (certainement, dans les années 2006-2008) comme le déclenchement de la Troisième dernière. • Au contraire, le désordre et l’incompréhension ont dominé, avec des arrière-plans mystérieux (voir le texte de Dimitri Balik). • Une seule certitude : l’impuissance de la puissance US.
Lire cet article
• Notre propos est de faire un lien entre les deux ‘sous-crises’ de la GrandeCrise : celle de la guerre israélo-palestinienne et celle de l’Ukraine.. • Le 7 octobre 2023, nous pronostiquions que la première allait supplanter la seconde du point de vue essentiel du système de la communication. • Six mois plus tard, force est d’admettre que c’est faux, qu’il existe comme un quadrille où, à tour de rôle, la GrandeCrise change de partenaire sans jamais en abandonner aucune. • Cela donne un avantage au seul pays qui danse avec les deux : la Russie.
Lire cet article
• Quelques notes et remarques diverses sur le fonctionnement et l’organisation de la machine de guerre russe permettent de comprendre comment cette armée, dont on annonçait l’inéluctable effondrement, s’est retrouvée propulsée sans contestation rang de première armée du monde. • On trouvera des causes paradoxales. • La lourdeur et la pseudo-inefficacité soviétique ont fourni une base solide. • Le terrible traitement du “capitalisme sauvage” des années 1990 a permis de faire une tabula rasa sur laquelle naquit cette puissance nouvelle.
Lire cet article
• Il ne faut surtout pas séparer l’attaque israélienne contre l’ambassade d’Iran à Damas des combats qui se déroulent dans les plaines d’Ukraine. • Ces deux événements catastrophiques font partie de la même GrandeCrise, bien entendu. • Simplement, on peut se demander si, en agissant comme il l’a fait contre un allié direct (SCO, BRICS) de la Russie, Netanyahou n’a pas lâché la proie pour l’ombre. • En bien mauvais terme avec l’administration Biden aux abois, il se met les Russes à dos au moment de leur triomphe ukrainien
Lire cet article
• Ne nous embarrassons pas trop de nos ombrageuses critiques, si courant chez nos Résistants-jusqu’au-boutistes qui vous dégotent un péché ou l’autre chez ceux qu’on espère mettre de son côté. • Elon Musck, en lançant une grande campagne de réconciliation entre Ukrainiens et Russes, annonce aux premiers qu’ils devront faire amende honorable s’ils ne veulent pas perdre Odessa et l’accès à la Mer Noire. • Musk est un sacré cas à suivre : le plus élevé des ‘Maîtres du monde’, ils pourrait s’avèrer être le traître des ‘Maîtres du Monde’.
Lire cet article
• On débat ferme après la tuerie du Crocus City à Moscou, sur les circonstances, sur les buts, toutes ces choses, mais d’abord et surtout, et uniquement : l’Ukraine a-t-elle trempé son petit doigt de pied dans cette affaire ? • “ISIS ! ISIS ! ISIS !”, rythme l’Occident-absurdif qui ne veut pas qu’on touche à la vertu ukrainienne. • C’est un débat sans fin, comme celui qui entoure le destin de ‘NordStream’. • Mais non, ce qui compte plus que tout, c’est que cet affreux massacre est une partie intégrante de la guerre que la Russie livre désormais (en Ukraine notamment).
Lire cet article
• Désignons-le comme “le clown de guerre” avec son Nez-Rouge, ou bien encore McMacron, l’homme de la “stratégie de l’écrevisse”. • Il y a trois jours, Macron allait dévorer tout cru la puissante Russie grâce à une habile manœuvre d’un corps expéditionnaire de 15 000 hommes. • Il y a deux jours, il se réfugie dans des imprécations venues de l’Olympe et l’on verra plus tard. • Entretremps, il voit Scholz et tout va bien. • Le clown au Nez-Rouge a tant de maître qu’il ne sait plus qui flatter. • Même des yankees-black s’intéressent au sexe de Brigitte.
Lire cet article
• Le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, homme transparent et sans relief particulier, cette fois s’est distingué. • Il a averti la France qu’elle ne pouvait songer, seule ou avec quelques acolytes de fortune, à agir contre la Russie : elle fait partie complètement de l’OTAN donc elle en dépend complètement, et il n’est pas question, comme pense le Pentagone, d’agir de cette façon en cette circonstance. • Ainsi vogue, vogue, vogue la jolie souveraineté. • Ainsi notre complète servilité nous éviterait-elle au moins une sottise remarquable.
Lire cet article
Un départ complètement inattendu : la démission de Victoria Nuland, incontestée architecte de la politique ukrainienne des USA et du projet US de démantèlent de la Russie. • Ces opérations devaient être accomplies sans déclencher de conflits importants ni risquer une Guerre Mondiale. • Nuland a parfaitement réussi tout le contraire ; un “sans-faute dans l’échec” qui sanctionne l’actuelle situation mondiale avec tous ses risques. • Elle est saluée comme une des grandes stratèges des USA : tout est donc catastrophique dans le pire des mondes.
Lire cet article
• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
Lire cet article
Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
Lire cet article
• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
Lire cet article
• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
Lire cet article
• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
Lire cet article
• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
Lire cet article
• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
Lire cet article
• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
Lire cet article
• ...“Observation” qui, en général, se trouve être celle d’un pilonnage aérien aveugle et meurtrier, dans la tradition des doctrines du général LeMay, de l’U.S. Air Force. • On parle ici de l’action des forces armées israéliennes contre Gaza, qui devrait précéder une offensive terrestre qui ne soulève pas l’enthousiasme des généraux israéliens. • Cette armée est traversée des mêmes tensions qui déchirent Israël depuis des mois, et il semble bien que cela se sente dans les rapports actuels entre généraux et civils à propos de l’invasion de Gaza. • Il est instructif de reprendre un texte de septembre 2006 expliquant la cuisante défaite de l’IDF américanisée contre le Hezbollah. • Il y a des similitudes, au point où l’on se demande si l’IDF, – puisque, décidément, on préfère IDF à ‘Tsahal’, – n’a pas tiré de sa déroute de 2006, les leçons exactement inverses de celles qu’imposait l’événement. • Bref, et cela valant (en bien plus grave) pour 2023 comme cela valut pour 2006 : de même que la crise d’Israël semble un double de la crise des USA, de même de la situation semblant affecter les deux armées.
Lire cet article
• Les très-mauvaises nouvelles de la situation des capacités militaires US ne cessent de s’empiler, de s’amplifier, de s’empiffrer. • Elles vont du plus “bas” au plus haut dans les domaines militaires. • Il s’agit aussi bien de la guérilla de l’USAF pour se débarrasser du vieil A-10, le seul véritable avion d’appui rapproché au monde avec le Su-25 russe. • Cela, pour le remplacer par le catastrophique F-35 qui ne cesse depuis trois décennies de tenter de nous faire croire qu’il peut voler en combat aérien, et qu’on espère en plus de doter de l’arme nucléaire en Europe. • Cela concerne également le dernier essai annulé d’un missile hypersonique US, domaine où le Pentagone semble complètement bloqué et impuissant. • Le Pentagone en est alors à faire faire des tests à son ICBM ‘Minuteman III’ des années 1970, le dernier cri (de désespoir) de la composante terrestre de sa dissuasion. • Tout cela, alors qu’on augmente à la folie, chaque année, son colossal budget. • Leçon constante de l’art militaire donné aux Ukrainiens (et aux Russes) : l’arme de la dissolution de soi-même quand on n’est plus rien.
Lire cet article
• Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient, et notamment de l’Iran, expose l’acquisition par ce pays de capacités de missiles hypersoniques. • Il s’agit du résultat d’une coopération avec la Russie, maîtresse des technologies hypersoniques.• Les Iraniens ont eux-mêmes largement aidé les Russes, notamment dans le domaine de drones qui sont particulièrement efficaces en Ukraine, tandis que l’Iran commande des chasseurs russes. • Les deux pays ont entamé une coopération militaire intensive, correspondant évidemment à une proximité politique dans le cadre du développement du “Sud Global”, et dans des organisations comme les BRICS et l’OCS. • Tout cela se fait dans un but d’opposition affirmée à l’hégémonie des USA, et plus généralement à ce qu’on nomme l’Occident-collectif. • L’alliance Russie-Iran, ou la nouvelle forme de rapports devenant “alliance”, est un événement intéressant et remarquable d’une complète déstructuration-restructuration de notre monde, au cœur d’une crise sans pareille, – ce que nous nommons “GrandeCrise”. • Avec un texte de E.J. Magnier
Lire cet article
• Certains jugent historique l’affrontement du 16 mai dans le ciel de la nuit noire de Kiev, entre des ‘Patriot’, tirés comme un président agitant « un pognon de dingue » et un ‘Kinzhal’ le bien-nommé venant se planter comme une dague au milieu du bazar du système ukro-américaniste. • D’autres (le président d’une sous-commission de la Chambre du Congrès des États-Unis) ignorent tout de cette affaire et jugent que les Russes ont un hypersonique d’une “génération primitive” dont le ‘Patriot’ ne ferait qu’une bouchée. • Ainsi va ‘Ukrisis’, où l’Événement lui-même ne se suffit pas à lui-même pour être décrit, où il faut encore parvenir à trouver des êtres éveillés (‘Woke-Around-the-Clock’) qui ne le soient pas pour simplement répéter mécaniquement un conte à dormir-au-Congrès. • Les adversaires et les observateurs des Russes qui veulent bien garder les yeux ouverts savent que quelque chose de fondamentalement nouveau est entré dans la stratégie suprême. • Il faudra désormais en tenir compte : l’hypersonique déconstruit le monde fabriqué des déconstructeurs.
Lire cet article
• Deux textes présentent deux formations différentes de “forces armées” (expression plus adéquate que le mot “armées”). • Elles partent en tous sens et massacrent nos convictions de l’avenir. • Visages du désordre.
Lire cet article
• Pépé Escobar donne une vision générale de la GrandeCrise qui secoue le monde. • Vision tragique, désespérée par certains aspects.• Nous ne pouvons échapper à ces terribles avatars de l’humeur qui rythment la lutte
Lire cet article
• Alexandre Douguine regarde l’avenir et s’abstient de philosopher pour accepter l’entrée dans l’inconnu, tout simplement. • Le regard de l’aigle sert à voir que tout de l'avenir échappe au regard de l'aigle.
Lire cet article
• Une appréciation générale et multidimensionnelle de la situation de l’hégémon américaniste face à son inéluctable crise finale. • Un texte de Patrick Lawrence nous décrit quelques étapes de cette descente aux enfers.
Lire cet article
• Des déclarations remarquables des chefs du FSB et du SVR. • Les vrais coupables du massacre de Moscou ? Cela est dit clairement : le triangle US-UK-Uk. à tous les coups • Avec un texte de l'excellent dissident Gilbert Doctorow.
Lire cet article
• Les minutieux gens de ‘WSWSW.org’ se sont attachés à décortiquer le budget annuel de l’administration Biden. • L’argent accordé à l’armement ne peut avoir qu’une seule signification : la “guerre mondiale”.
Lire cet article
• Dans ce texte fortement argumenté, l’expert et intellectuel politico-stratégique russe Dimitri Trenine met en évidence la folie de l’actuelle situation où les règles de la dissuasion nucléaire semblent ne plus contraindre les USA. • Son idée est que la Russie doit redresser cette situation en redonnant vie à la dissuasion. • Il s’agit de tirer un “coup de semonce” sans nucléaire pour concrétiser les capacités russes, et les missiles hypersoniques en donnent le moyen. • Il s'agit de passer de la dissuasion “passive” à la dissuasion “active”.
Lire cet article
• Voici un texte considérable, une analyse d’un site géopolitique espagnol de la guerre en Ukraine. • Mais plus que géopolitique, nous dirions volontiers métapolitique ou métahistorique, ou “métaphysique géopolitique”, comme aime à dire Douguine. • L’analyse est placée sous le signe d’un dialogue entre deux hommes : Clausewitz et Poutine... • Ou comment le Russe a adapté l’Allemand à un conflit pseudo-conventionnel, mais en vérité existentiel, et d’une existentialité qui recouvre le grand affrontement civilisationnel.
Lire cet article
• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
Lire cet article
• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
Lire cet article
• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
Lire cet article
• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
Lire cet article
• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
Lire cet article
• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
Lire cet article
• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
Lire cet article
• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
Lire cet article
• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
Lire cet article
• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
Lire cet article
• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
Lire cet article
• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
Lire cet article
• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
Lire cet article
• Nous parlons constamment, depuis plusieurs années, du phénomène “anti-système” devenu, dans notre arsenal dialectique, le concept antiSystème. • Nous avons déjà largement exploré ce concept antiSystème, à diverses reprises, et nous en faisons de plus en plus systématiquement usage, sollicités en cela par les événements. • Pour autant, nous proposons dans ce texte de nouvelles réflexions et, surtout, un nouveau rangement spécifique du concept, tout cela s’étant dégagé au cours de l’analyse que nous avons développée à la lumière des événements courants. • C’est ainsi que nous distinguons désormais deux phases dans le développement du concept antiSystème, auxquelles nous donnons symboliquement les noms de personnages ayant joué ou jouant un rôle essentiel dans ces phases : la première phase, dite “phase Ron Paul”, de la fin 2010 à la fin 2013, et la seconde phase, toujours en cours, depuis la fin 2013, dite “phase The Donald”. • En même temps, nous distinguons un changement structurel, de forme principielle, du concept en passant à la deuxième phase. • Désormais, l’antiSystème n’est plus opérationnel sous la forme d’une sorte de guérilla de communication, comme durant la première phase ; il se constitue sous une forme institutionnalisée, c’est-à-dire comme se voulant à valeur égale du Système, et son adversaire direct sinon unique lancé dans une guerre totale : “Delenda est Systema”. • C’est bien entendu le personnage de Donald Trump, et le rôle qu’il a d’ores et déjà joué, qui affirment opérationnellement et symboliquement ce changement décisif, mais c’est sans nul doute et par-dessus tout l’existence et l’action de la communication antiSystème qui constituent son fondement ontologique.
Lire cet article