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Article : Vers l’épreuve suprême

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Elévation et révélation

jc

  26/08/2018

Commentaire de la conclusion.

L'expression "oeuvre du Diable" revient souvent sous les doigts plumés de PhG. Sans rien ôter du caractère tragique d'un avenir proche de plus en plus probable, je préfère l'usage du qualificatif diabolique, moins dramatique, avec son sens étymologique précis*. Il y a toujours ici bas une part de diabolique dans le symbolique, nous sommes tous à la fois des petits diablotins et des petits diaplotins.

Selon moi, plus prosaïquement, ce qui se passe aujourd’hui, c’est le gauchissement démocratique à un point tel que les deux bouts du bâton démocratique sont en train de se rompre avec d'un côté une élite-cratos et de l'autre un peuple-démos. Une élite diabolique, corrompue et kleptocratique, parfaitement symbolisée, à mes yeux, par le diabolique Soros, jetant toutes ses forces dans la balance pour ne pas tout perdre.

Je suis profondément convaincu que cette élite a perdu toute légitimité et qu'aucun retour en arrière n'est possible. Le changement de paradigme (la révolution -au moins des idées) est inévitable et est déjà en cours. C'est angoissant.

Que faire? La réponse est dans la citation Wikipédia ci-dessous: "reconstituer l'unité ou la totalité originelle en dévoilant du sens". Dévoilement, révélation, apocalypse sont synonymes.

C'est sans espoir dans le cadre de la pensée-Système qui est empirique et positiviste. Je suis profondément convaincu qu'il est absolument nécessaire d'élever sa pensée, de s'élever au-dessus de la physique, d'avoir un point de vue métaphysique. Thom et PhG le font. PhG précisera sans doute sa position dans le troisième tome à venir de "La Grâce de l'Histoire". Thom a précisé la sienne: une métaphysique réaliste (platonicienne) qu'il présente comme étant minimale…


*: Wikipédia: "L'antonyme littéral du « symbolique » est le « diabolique », ce qui divise (du grec διαβάλλειν / diaballein, de dia- à travers, et -ballein, jeter, c'est-à-dire « diviser, disperser », par extension « rendre confus »). Le diabolique est, au sens propre, pour les Grecs, le bâton qui semble rompu lorsqu'il est plongé dans l'eau ; au sens figuré, c'est l'apparence trompeuse. Ce qui est trompeur, fait croire à la cassure et relève de l'illusion des sens, est de l'ordre du diabolique ; ce qui rapproche, reconstitue l'unité ou la totalité originelle en dévoilant du sens est de l'ordre du symbolique. La notion chrétienne de Diable tentateur est issue de la confusion de cette signification avec celles de l'Ange révolté déchu (Lucifer) du judaïsme, du Cheytan/Satan d'origine égyptienne (Seth), et du Malin manichéen."