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Article : Un “11-septembre à la française” ?

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Corporatisme...

Morbihan

  08/01/2015

... Loin de moi l’oubli des victimes et de leurs familles.

Cependant, je m’interroge. Je m’interroge lorsque qu’une antenne telle Europe 1 fait de cette agression monstrueuse une émission spéciale pendant 24h00 (je ne l’ai cependant pas écoutée la nuit).

Les media en auraient-ils fait autant s’il ne s’était agi de journalistes?

Paix aux âmes des victimes

Les aberrations de la politique de la France au Moyen-Orient

Jean-Paul Baquiast

  08/01/2015

Dans la suite des commentaires concernant l’attentat contre CH, puis-je vous proposer de jeter un coup d’oeil sur mon article
http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1614&r_id=

Mes excuses aux âmes sensibles.

Christian Merlinki

  08/01/2015

On entend un peu partout que ce fut un acte terroriste contre la liberté d’expression et contre la démocratie. En tant que résident de Belgique, il m’arrive encore d’être surpris par le degré d’hypocrisie des politiciens de ce pays qui ânonnent les mêmes inepties qu’en France. Pour rappel, le délit de presse y relève de la Cour d’Assises. J’ignore ce qu’il en est en France mais on peut dire qu’écrire des idées choquantes est un crime aussi abominable que celui de pourvoyeur de chair fraîche qu’était Dutroux ou de garder au congélateur ses nouveaux-nés. Le Jury, lui, ne peut y voir aucune différence entre ces crimes. C’est grotesque. La démocratie est ainsi bafouée dans ce pays sans même que la majorité ne s’en doutât. L’unique liberté que les Belges aient encore est celle de F. Pagny, celle de penser, mais surtout pas l’exprimer dans une tribune libre sous peine de perpétuité. Selon cette logique, l’expression par voie de presse d’une idée incorrecte est une arme qui nuit à la santé d’autrui, ainsi, vu de Belgique, Charlie Hebdo représente bien une officine de provocateurs assassins troublant l’ordre public puisqu’elle prend le risque de choquer un cinquième de la population française.

Un DETAIL !!

Bertrand Arnould

  08/01/2015

Un commando à l’efficacité militaire, une exécution des victimes faite avec méthode, une attitude professionnelle, calmes et efficaces, voici comment l’on nous décrit les tueurs.
Mais depuis quand les commandos emmènent-t-ils leurs cartes d’identité avec eux, en opération? Et s’ils le font, depuis quand ces hommes entrainés au sang froid remarqué, sont ils assez stupides pour placer ces documents dans la poche d’une veste dont ils sont susceptibles d’avoir à se débarrasser dans l’urgence.
J’ai vraiment mauvais esprit, mais cela me rappelle les passeports saoudiens qui ont étés retrouvés dans les débris des tours jumelles, intacts après une collision à pas mal de centaines de kms heure dans les dites tours, un incendie assez puissant pour faire s’écrouler les deux tours, plus la troisième qui n’avait rien à y voir, cela ne vous dit rien?
Bertrand      

Plus qu'un détail

AG

  09/01/2015

Dans un crime, faire accuser un autre est une tactique “classique”, voire presque normale, c’est le moyen le plus simple d’échapper aux poursuites et éventuellement de faire du tort à la personne accusée, donc “faire d’une pierre deux coups”. Etant donné la grossièreté des preuves telles que rapportées par la presse (carte d’identité), on est en droit de se poser la question d’une preuve réelle ou d’une tentative d’incriminer d’autres personnes. Pour l’instant, la question n’a pas été évoquée, j’espère que c’est une tactique des enquêteurs, sinon on peut se poser d’autres questions, plus dérangeantes pour le coup ...

Les amis des «Amis de la Syrie» chez CharlieHebdo?

pierre

  09/01/2015

Ma petite contribution sur entrefilets.com
Les amis des «Amis de la Syrie» chez CharlieHebdo?

08/01/2014 On peine à imaginer la terreur et l’effroi absolus qu’ont pu ressentir les membres de CharlieHebdo dans les minutes qui ont précédé leur exécution, mercredi en plein cœur de Paris. Une banale séance de rédaction puis, soudain, des cris, des cagoules, des armes qui rugissent, des balles qui fracassent; c’est la guerre qui explose tout autour et ses éclats qui emportent tout, la chair, les os, puis les vies. En un instant, la salle de rédaction de CharlieHebdo n’est plus à Paris mais à Alep, à Homs, à Damas, où depuis trois ans des dizaines de milliers de Syriennes et Syriens connaissent la même horreur. Tous les jours, eux aussi sont arrachés de la banalité de leur vie pour être exterminés par les bouchers d’al-Nosra et affiliés, dont Fabius nous assure que «sur le terrain, ils font du bon boulot» (1). Aujourd’hui, leurs émules ont fait leur «boulot» au cœur de Paris. Reste à savoir pour le compte de qui.

Non «Nous ne sommes pas Charlie»
Le crime est abject, injustifiable et révoltant.
Nous laisserons toutefois l’instrumentalisation des grands sentiments larmoyants aux merdias de masse embedded dont la mobilisation générale permet aujourd’hui – hormis de faire davantage d’audience sonnante et trébuchante –, d’offrir un répit inespéré aux pouvoirs agonisants du Système en général, et à celui de Flanby en particulier.
Et même si nous condamnons avec la dernière énergie cet acte terroriste – comme nous condamnons toutes formes d’acte terroriste qu’il soit perpétré par des fanatiques ou par un Etat–, nous nous empressons de dire aussi que non, trois fois non, «nous ne sommes pas Charlie».
D’abord parce que l’incorporation forcée – type Libé (Nous sommes tous Charlie) – dans cette sorte de vénération aveugle, nous révulse.
Ensuite, parce que la monstruosité du crime de saurait légitimer le travail d’un journal d’une obscénité sans fond qui, pour éviter le dépôt de bilan, avait fait du racisme antimusulman un véritable fonds de commerce depuis des années (2). Faire des victimes de cette tuerie, aussi abjecte soit-elle, des martyrs de la liberté d’expression est ainsi une pure escroquerie intellectuelle que nous dénonçons en disant que décidément «non, nous ne sommes pas Charlie».

Fanatisme ou False flag : le jeu des hypothèses
Pour l’heure, on ne sait rien des exécutants ni des commanditaires. Et l’on ne peut qu’envisager les diverses hypothèses. Mais une chose a frappé même les speakerines des merdias du Système : l’extrême sang-froid et le professionnalisme des exécutants de la tuerie.
A l’évidence, il s’agissait de tueurs expérimentés.
A l’évidence, leur coup était parfaitement préparés, et ils se sentaient suffisamment à l’aise pour prendre le temps de leur forfait, puis pour sortir sans hâte dans la rue, tirer des rafales, achever un policier à terre qui ne représentait aucune menace ; et enfin crier leurs slogans et signer ainsi leur crime du sceau de l’islamisme radical devant des caméras qu’ils savaient être là pour les filmer.
La première hypothèse de djihadistes amateurs type Mohammed Merah semble donc ne pas coller.
Le type de sang-froid et de professionnalisme dont on fait preuve les assassins ne courent en effet pas les rues.
On le trouve dans le grand banditisme, chez les djihadistes aguerris et familier de ce type d’opération (ce qui suppose un solide entraînement), ou enfin dans les rangs des tueurs professionnels qu’emploient les services secrets, tueurs qui peuvent d’ailleurs être soit des gens «de la maison», soit des groupes faussement terroristes et parfaitement mafieux louant leurs services.
L’hypothèse de djihadistes revenus de Syrie, après avoir combattus grâce au soutien des amis de la Syrie si chers à Fabius, est donc assez plausible.
Plausible aussi, l’hypothèse d’un False flag.
Car une première bizarrerie sème d’ores et déjà le doute.
Comment des tueurs aussi méticuleux et aguerris peuvent-ils avoir «oublié» rien moins qu’une carte d’identité dans la voiture qu’ils ont abandonnée après l’attaque.
On ne peut s’empêcher de penser au passeport du pirate de l’air présumé Mohammed Atta, retrouvé intact dans les décombres du World trade center…
D’ores et déjà la chasse à l’homme est lancée, les cibles ont le profil idéal (3) et ne reste qu’à espérer qu’ils seront pris vivants, ce qui n’a aucune chance d’arriver si nous sommes en présence d’un False flag. Les types seront alors liquidés et déclarés coupables dans un même élan avec la bénédiction de tous les merdias embedded.
Du côté du Réseau Voltaire, l’hypothèse du False flag est d’ailleurs largement retenue (4).

Epilogue provisoire
En ce qui nous concerne, toutes les hypothèses restes ouvertes à ce stade. Mais nous ne retranchons rien de ce que nous avons écrit sur twitter au soir de l’attentat (5) :
«Les assassins de CharlieHebdo servent les intérêts du Système, le renforcent ; lui donnent des armes inespérées pour dissimuler ses dérives et assurer sa domination.
Les terroristes islamistes sont les meilleurs alliés des pouvoirs qu’ils prétendent combattre.
D’où l’intérêt du Système d’en assurer la prolifération par de vertueuses croisades.»
A n’en pas douter, la tuerie de CharlieHebdo va fournir les mobiles nécessaires au Système pour relancer ses guerres et ses croisades, ajouter la folie à la folie, et accessoirement voter des lois toujours plus invasives et liberticides sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

1 «Al-Nosra fait du bon boulot» 

2 CHARLIE HEBDO, PAS RACISTE ? SI VOUS LE DITES…

3 La traque d’une fraterie de djihadistes

4 Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo?

5 Réaction à chaud d’entrefilets sur Twitter

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Fin de non recevoir

eric basillais

  09/01/2015

Si l’intellect, même d’un atome social, doit servir à quelque chose, c’est à prévoir ce genre d’évènements ( y compris leur hystérie médiatique) afin de s’en prémunir.

Bien évidemment, je ne connaissais pas les détails; mais ceux-ci n’ont aucune importance d’ailleurs.

Ayant préféré plutôt EBOLA comme arme dans des attentats cet Hiver 2015 ( blog eric basillais), quelques morts par balle me laissent un peu désappointé.

il est probable que nous n’en soyons qu’à la première étape d’un chapelet d’attentats.

En effet, l’affectivisme ne touche pas assez de gens : beaucoup ont déjà déserté les lieux de bombardements psycho-politiques et sont dans leurs abris personnels.

L’ogre mondialiste n’a donc pas fini d’en baver avant que nous nous rendions tous à sa merci (lavage de cerveau).

Toutefois, j’ai été obligé de noter que les relations sociales avec mon entourage non préparé était impossibles si je devais échapper à la peste émotionnelle qui circule sur les autoroutes de la psychose.

Plus terre à terre, 2015 sera une mauvaise année socio-économique et une douleur aigüe chasse les autres malaises : technique bien connue.