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Article : Trump : une contradiction dévastatrice

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Kate Moss .

Christian Feugnet

  03/02/2017

Superbe plante . J'ai le méme probléme avec Kate .
Elle a 43 ans , bien conservée , c'est la premiére fois qu"elle pose nue selon les news de Google .
J'arrive pas à voir le bas . çà me frustre .
La question de l'Iran , c'est pareil , qu'est ce qui veut Trump ? Négocier avec la  Chine et la Russie . Si c'est çà c'est comme avec Goldmann Sachs , il se gourre à se croire plus malin .

Iran , diversion ?

Christian Feugnet

  04/02/2017

Il faudra au moins 1 mois au moins encore avant que Trump n'aie le pouvoir effectif . En attendant c'est toujours la méme administration aux postes clés . Ils peuvent faire toutes sortes de coups tordus , et ils les feront .
En ce moment des manifestations anti-corruption se répétent crescendo en Roumanie . La corruption y est un probléme endémique qui y sévit depuis des siécles , çà y est engrammé par les Asiatiques ( Turcs ) , comme dans tout le sud ouest de l'Europe .
Mais la vraie question réside dans la base US , tétes nucléaires ou pas ? A mettre en rapport avec l'offensive dans le Donbass . A mon avis le missile Iranien , c'est les rubans de la gamine .
Si des snippers apparaissent et se mettent à tirer dans les coins , on a un scénario Ukhrainien , mais cette fois autour d'une base de l'Otan .

Immanence ou transcendance?

jc

  06/02/2017

Trump est souvent présenté comme celui par lequel l'effondrement du Système peut se réaliser. Prenons ça comme hypothèse.
Trump est-il Système ou anti-Système? Trump est-il en train d'effondrer le Système de l'intérieur ou de l'extérieur?

Beaucoup, dont Jean-Paul Baquiast et moi-même, pour l'instant (seuls les cons ne changent pas d'avis…) sur ce site, considèrent que Trump est Système (et j'ai écrit sur ce site que, pour moi, il en était même l'archétype), alors qu'il semble que pour Philippe Grasset (pour l'instant…) Trump est anti-Système.

Le Système est-il immanent ou transcendant, c'est-à-dire porte-t-il ou non en lui-même son propre principe? (Discussion sur le sexe des anges pendant le siège de Constantinople!)

La dynamique du Système est une dynamique d'auto-destruction, d'auto-déstructuration, de néantisation: cela revient comme un leitmotiv dans les écrits de PhG. Aussi, selon moi, le Système est immanent pour cette simple raison: le néant porte en lui même son propre principe. Point barre. Néanmoins*.

* Les mathématiques sont un jeu naviguant entre imaginaire et symbolique, se fichant complètement de la réalité, un jeu insignifiant donc. C'est ce que je croyais (comme beaucoup de matheux et l'immense majorité des non matheux). Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'œuvre de Thom et ses analogies "fondamentales" entre la différentiation des fonctions et la différenciation cellulaire, entre le développement de Taylor et le développement de l'embryon, analogies qui m'ont convaincu que le "jeu" mathématique pouvait parfois être signifiant, profondément signifiant même.

Les matheux aiment bien préciser le cadre dans lequel ils travaillent. 
Les bourbakistes ont choisi le cadre de la théorie cantorienne des ensembles, théorie non immanente car ne contenant pas en elle-même son principe (l'ensemble de tous les ensembles n'est pas un ensemble).
Les dissidents du bourbakisme, au premier rang desquels figure Alexandre Grothendieck, ont choisi le cadre de la théorie des catégories. Dans cette théorie, qui traite d'objets abstraits et de flèches reliant ces objets, il y a des objets initiaux et finaux(?), que l'on peut et doit, à mon avis, considérer comme des objets immanents. 

Dans la catégorie des ensembles (c'est bien une catégorie) il y a un seul objet initial, l'ensemble vide, les objets finaux étant les singletons c-a-d les ensembles ayant un seul élément.

On retrouve donc analogiquement l'immanence du Système tel que PhG le voit (à mon avis) mais aussi la possibilité d'un Système immanent un tout petit peu moins insignifiant que le Système néantisé de PhG, c'est le Système singleton.

Partant de l'ensemble vide, le zéro, on peut former le singleton constitué du seul ensemble vide, le 1, puis le singleton constitué du 1, et ainsi de suite; on habille ainsi le 1 d'un marcel, d'un T-shirt, d'une chemise, d'un pull-over, etc. 

Je verrais bien notre contre-civilisation comme ça: un truc plein de strass et de paillettes, mais, une fois à poil, rien qu'un zéro et un un, un petit peu mieux que ce qu'en pense PhG donc, un petit peu mieux que le néant pur, une contre-civilisation dont l'horizon indépassable, immanence oblige, TINA, est celui de l'informaticien, de ses robots et de son transhumanisme.

Sur ma lancée je fais une incursion un peu plus poussée en théorie des ensembles qui plaira, j'espère, à PhG s'il lit ces lignes.

L'un des premiers problèmes à s'être posé en théorie des ensembles a été
de savoir quelle était la position de l'axiome du choix et de l'hypothèse (axiome) du continu par rapport à cette théorie: étaient-ce des énoncés compatibles (consistance), et leur négation étaient-elles compatibles (indépendance)? 
Si la consistance a été prouvée relativement rapidement et facilement (Gödel 1934), il a fallu attendre 1963 (Cohen) pour la preuve de l'indépendance.

On s'accorde actuellement (travaux de Woodin je crois) pour dire que l'hypothèse du continu est presque vraie, c'est-à-dire est presque un théorème de la théorie des ensembles. Comment Cohen a-t-il fait pour arriver à tordre ainsi la vérité jusqu'à l'inversion? La réponse est dans la méthode qu'il a utilisée et qu'il a appelée le "forcing", méthode qui force un énoncé presque vrai (le diable est dans les détails) à devenir faux. Ne sommes-nous pas là au cœur de cette civilisation faussaire où des armées de "communicants" passent leur temps à "forcer" la vérité?