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Si on fait l'hypothèse que Trump n'est pas un pur crétin, un pur cocktail molotov (ce n'est pas gagné), on peut le voir comme un testeur qui ébranle les structures géopolitiques pour en tester la solidité, la stabilité structurelle (comme inconsciemment on teste un échafaudage en le secouant un peu avant de monter dessus) ainsi que comme quelqu'un qui n'est pas dénué d'intuitions, même si celles-ci ont peu de chances d'être hautes (Trump est très vraisemblablement pragmatique et fier de l'être).

Mes connaissances en histoire des religions étant très lacunaires, je viens de fouiller sur la toile en ce qui concerne les trois "grandes" religions abrahamiques. Il en ressort que Jérusalem m'apparaît comme le point abrahamique triple (Judaïsme, Christianisme et Islam) comme il y a un point triple dans le diagramme des phases (Solide, Liquide, Vapeur), où les conflits Solide/Liquide, Solide/Vapeur, Liquide/Vapeur se rejoignent et culminent au point triple.

En intervenant dans le conflit politico-religieux Israël/Palestine, Donald Trump et Nikki Haley vont peut-être, grâce à une intuition plus ou moins inconsciente, réintroduire le christianisme -la religion abrahamique manquante- selon moi indispensable pour comprendre le problème et éventuellement le résoudre selon la méthode "complexifier pour dénouer".

il semble échapper à l'ensemble des commentateurs que la décision de Trump  est inscrite dans le cours de l'histoire ;  relèverez c'est d'abord le congrès qui l'a votée, en 1996, avec un report de de six mois en six mois.
Depuis jamais le Congrès n'est revenu sur ce vote et aucun candidat n'a jamais  remis en question ce choix .

Cette décision est analysée par l'ensemble des experts comme un mauvais coup "au processus de paix" (il est interdit de rire) et au monde arabe (entendez par là musulman, la confusion des esprits est sur ce point irremédiable);
Or Jérusalem c'est ce pourquoi eurent lieu les croisades(officiellement)  levant des armées de "djihadistes"... pardon de "croisés" à travers toute l'Europe;
c'est le lieu (réellement ou mythiquement peu importe) du  message Christique , le lieu de sa Passion et de son Tombeau  ;
Cette reconnaissance différée mais irrémédiable  est d'abord un mauvais coup pour les Occidentaux plus que pour les arabes/musulmans, quand bien même c'est ces derniers qui suréagissent (mal, comme d'habitude).
Ecrire que l'Europe dénonce cette reconnaissance est tout simplement comique, la vassalité de celle -ci n'est même pas le mot approprié pour désigner la couardise de ce conglommérat d'Etats pour qualifier les rapports qu'il entretient avec les USA et Israel.
Macron, le jupiteur donnant des leçons à toute l'Afrique, recoit Nethanyahu dans la foulée  en se faisant jupiteux.
  
Et la classe politique occidentale toutes tendances réunies se mure dans un silence assourdissant que le malheureux Johnny , en France, a eu le bon goût de camoufler en défilant corbillard blanc et harley davidson sur les Champs Elysées , permettant à Macron de dire à la Madelaine quelque aneries, et à son pendant opposant, la méluche s'indigner, à peu de frais éléctoraux, de cette infraction à la laïcité, pendant qu'aux abords du  Potomac notre si brillant Obama et la non moins pétulante Hillary , pour une fois se sont tus, ne voulant surtout pas froisser l'AIPAC;
Avez vous entendu ou vu une quelconque manifestation américaine de ses fameux "haters" trumpiens?
Il n'est jusqu'à Moscou, siège de l'Orthodoxie  qui ne pipa mot.
Ce sont les coptes d'Egypte qui sauvent l'honneur des adeptes du Christ…

Ce faisant, si Jérusalem est aujourd'hui pour l'amérique la capitale d'Israel, alors Washington n'est plus que la capitale d'une province lointaine, car Jérusalem ,berceau de trois religions qui  regroupent la moitié de l'humanité,n'est aujourd'hui pour le monde Chrétien que le tombeau de son espérance.
Ainsi en voulant se conformer au programme israélien, les américains cèdent ce qui leur reste de leur "suprématie" à leurs anciens obligés.
Le tort immédiat qu'une telle reconnaissance porte au "monde arabe" qui a subi trois ou  quatre siècles de croisades, n'est rien en comparaison de celui qui est fait  à la chrétienneté .
Cette  reconnaissance est un abandon de ce qui a cimenté l'Occident pendant 2000 ans: la foi chrétienne.
C'est le Christ que Trump a renié en cette veille de Noel ...avec l'assentiment honteux et implicite de ses pairs et alliés européens.
Tel est l'accomplissement de la providence… 
JERUSALEM vient de débouter l'occident de son royaume