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Article : Poutine ne bouge pas d’un millimètre

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Des fondamentaux

Ni Ando

  03/12/2015

« Je crois que ce qui fait la force des Russes, c’est qu’ils ont des fondamentaux et qu’ils n’en bougent pas. Ils seraient prêts à se battre à mort pour les conserver. Leur secret, c’est ce jusqu’au-boutisme ». Nicolas Chavrot, un entrepreneur français qui vit en Russie depuis 20 ans et qui y a réussit.

Sur le Racine mort, le Campistron pullule

perceval78

  03/12/2015

Erdogan est peut être un grand poète qui s'ignore
Le signe incontestable du grand poète, c'est l'inconscience prophétique, la troublante faculté de proférer par-dessus les hommes et le temps, des paroles inouïes dont il ignore lui-même la portée Leon Bloy

On comprend bien que l'époque a besoin d'un bouc émissaire pour apaiser les tensions, les projecteurs se tournaient vers l'Arabie Saoudite et le Qatar, la Russie, l'UE et DC propose Erdogan, qu'importe, ce n'est pas l'individu qui compte mais le sacrifice

Laissons la parole à l'accusé

Et, quoique, en vérité, je pense avoir commis
D’autres crimes encor que vous avez omis,
Avoir un peu touché les questions obscures,
Avoir sondé les maux, avoir cherché les cures,
De la vieille ânerie insulté les vieux bâts,
Secoué le passé du haut jusques en bas,
Et saccagé le fond tout autant que la forme,
Je me borne à ceci: je suis ce monstre énorme
Je suis le démagogue horrible et débordé,
Et le dévastateur du vieil A B C D

Victor Hugo

L'affaire du Sukoï

Crapaud Rouge

  03/12/2015

Bonjour,

Vous dites que la destruction du Sukoï est un tournant majeur, c'est évidemment vrai eu égard à l'énorme réaction des Russes, mais si l'on estime l'ampleur de cette réaction à l'aune de la "bourde", alors elle pose question. Poutine pouvait réagir très fortement, mais sans pour autant aller si loin, qui plus de façon irréversible. C'est peut dire qu'il se sent trahi, mais je pense qu'il y a plus : sachant qu'il y a tout l'Occident derrière la Turquie, on peut estimer qu'il se considère comme trahi par tout le "bloc BAO". Il ne peut pas le dire, bien sûr, mais l'idée est qu'il a réagi en anticipant d'autres trahisons.

Et ces chars à la frontière turco-syrienne ? Il suffirait d'une attaque sous faux drapeau pour faire croire que la Russie a attaqué la Syrie, et ainsi la mettre au banc des nations occidentales.

On peut enfin se demander si la "compréhension" d'Obama pour lutter contre Daesh, avec sa coalition qui semble surtout servir à empêcher que l'on rejoigne celle de Poutine, ne vise pas à attirer celui-ci dans un bourbier façon Afghanistan. Les Russes peuvent faire beaucoup de choses contre Daesh, mais s'ils doivent se battre aussi contre les Turcs, leur sort est plus qu'incertain.