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Hillary Clinton veut préparer "the new war"

Article lié :

Rakk

  12/09/2007

Le surge, ça marche :

http://www.liveleak.com/view?i=78e_1189619041

” That begins with ensuring that America does have the world’s strongest and smartest military force. We’ve begun to change tactics in Iraq, and in some areas, particularly in Al Anbar province, it’s working.

We’re just years too late changing our tactics. We can’t ever let that happen again. We can’t be fighting the last war. We have to be preparing to fight the new war.

And this new war requires different tactics and strategies. We’ve got to be prepared to maintain the best fighting force in the world. “

Le texte entier est ici :

http://www.huffingtonpost.com/2007/08/21/clinton-iraq-tactics-wo_n_61272.html

Et rien sur les bombardiers russes ∫

Article lié : Le B-52 on the road, de Minot à Barksdale, avec six cruise missiles à têtes nucléaires…

Frédéric

  12/09/2007

Que de théories de complot pour rien.

Il y a déjà dans les 900 armes nucléaires dont 600 destiné aux missiles de croisière dans la base en question :

http://www.fas.org/blog/ssp/images/NotebookMap.pdf

Une demi douzaine de plus ne change quasiment rien au fait qu’il y a largement de quoi rayer une bonne partie de la planète avec ce stock sur place, pas besoin d’en rajouter une demi douzaine.

Au fait, pourquoi donc Poutine ferait voler ses bombardiers armées en permanence et pas les américains ?

J’ai financé le 11 septembre et tout le monde s’en fout !

Article lié : 9/11 en Irak

Francis

  12/09/2007

... général Mahmoud Ahmad, probable financier des attentats du 11 septembre - événement sans conteste le plus marquant de ce début de siècle-, et que l’on laisse à son triste anonymat.

De grands médias avaient bien braqué leur regard sur lui dès les premières semaines post-attentats. Mais rien n’y fait: Mahmoud Ahmad n’intéresse pas. Il n’a pas l’étoffe d’une star. L’ancien chef des services secrets pakistanais reste un homme de l’ombre, qui semble voué à une retraite paisible sur ses terres. Lumière - tamisée - sur un suspect incroyablement tabou. (Au-delà de cet homme, c’est le rôle du Pakistan dans l’organisation du 11 septembre qui est interrogé.)

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28889

Le chemin perdu de la raison

Article lié : 9/11 en Irak

Ali

  12/09/2007

Il est certain que l’objectif premier : lutte contre le terrorisme, et l’invasion et l’occupation de l’Irak ne collent plus. Car la guerre que mène les USA en Irak, retourne la population civile contre elle, ce qui nourrit le terrorisme. Donc à moins de décréter tous les Irakiens comme terroristes, et de tous les tués (sauf la partie kurde qui collabore pour ses propres intérêts), on voit mal une issue raisonnable à cette guerre : il y a eu déjà 650 000 victimes et 1 000 000 de déplacés, ce qui pour un pays de 20 000 000 d’habitants est beaucoup.

Comme je disais la lutte contre le terrorisme et l’occupation de l’Irak ne collent plus, “on” a d’ailleurs inventé d’autres raisons à cette occupation : démocratisation, libération de la population irakienne etc, mais les “Irakiens n’y comprennent rien, et ne sont pas reconnaissants”, il n y a pas que les Irakiens qui ne comprennent pas cette guerre, les Américains eux-mêmes sont perdus. Le plus inquiétant dans cette affaire c’est que ces mêmes Américains ne cherchent pas à retrouver le chemin de la raison et qu’ils s’entêtent, en déployant un sophisme extraordinaire, dans cette folie assassine.

Sans parler du silence complice de l’Occident, soit disant humaniste et raisonnable, les élites et les consciences intellectuels sont mortes et les peuples sont hagards.

Suite 9/11 Plongeon dans un trou noir

Article lié : 9/11 en Irak

René M

  12/09/2007

suite fausse manoeuvre au clavier ,je continue le message précédent:

C’est vital le pétrole pour nos économies nous dit-on .
Et voilà -t-il pas qu’ils sont en train de nous inventer les bio-carburants ,à boire pour nos voiture pendant que les hommes auront fain parce que les surfaces consacrées à cette nouvelle folie manquerons aux cultures vivrières et le plus souvent dans les pays souffrant déjà de ce problème, et les cours des céréales grimpent déjà
le pétrole rapportait pas assez ou son manque se profile à l’horizon qu’il faut inventer cette connerie pour gagner plus
Donc leçon encore ,savoir débusquer les mensonges et les folies des scélérats .Savoir ne pas être complices.

Se rappeler, autre leçon,  que nous participons tous, fûsse à notre insu à l’Histoire du Monde. Nous ne sommes pas hors du monde . Nous sommes dedans ! et ce qui arrive dans ce tourbillon de folie ,en y réfléchissant bien   tient un peu à nous individuellement, et beaucoup collectivement
L’effet Maistrien c’est cela :La somme de nos conneries individuelles ,nos refus de voir que nous soyons petits… ou grands… scélérats
pris dans le système nous sommes, c’est bien SYSTEMIQUE

Nous sommes des scélérats à notre échelle.

Je prétends par ailleurs que le plan fou du 9/11 avait pour but 2 volets directs : Motiver les opinions pour faire accepter et permettre d’aller en Afganistan d’une part et en Irak d’autre part .
Plus un volet général d’ acceptation de mesures liberticides et diffusion de l’idéologie de “Guerre à la terreur” .
Une “Terreur Fabriquée” comme le dit W. Tarpley ce qui rejoins “La Fabrique du Consentement” de Chomsky (Manufacturing Consent )
Fabriquée et “préventive” comme disent les maître-scélérats,pour maintenir ce monde ou les richesses sont si mal partagées au profit des “Uns” pour prévenir le fait que “les Autres” pourraient (ou commençaient… à donner des signes ,admettons cela quand même) se rebeller et devenir des terroristes en puissance.
Guerre à la terreur donc
Je termine en donnant le lien pour cette histoire de biocarburants ,la page de ce lien donne aussi d’autres liens sur ce sujet
http://www.jp-petit.org/dangers/Dangers_biologie/danger_biocarburants.htm 
Vous y trouverez un dessin qui illustre génialement ce problème

Plongée de la civilisation dans un trou noir

Article lié : 9/11 en Irak

René M

  12/09/2007

Ma vision des choses de ce jour diffère légèrement.

Le 9/11 la Démocratie Américaine s’est en quelque sorte “suicidée” par la plongée dans le trou noir que vous évoquez et nous a entraîné (l’occident ,et la civilisation qui s’en réclame) dans ce grand plongeon, puisque nous avons intériorisés, au moins pour la plus grande partie des opinions individuelles les idées qu’il fallait que ces opinions intériorisent, qu’elles ACCEPTENT ces idées

Petite digression si le suicide à eu lieu ce jour là elle était malade depuis longtemps cette Démocratie (1929 la grande dépression, est une étape marquante de la crise larvée quasi permanente déjà du système ) Malade sous les coups de boutoirs des passions égoïstes des appétits et de la corruption.
<

< Quelles leçons les hommes auraient-ils à tirer d’actes sans plan, sans but, produits spontanément par des passions effrénées? >

>

Sans plan ! Non .Plans fous ! Oui certainement.

laQue les scélérats qui ont déclenché cette folie ce jour là soientt entrainés aujourd’hui et depuis dans le tourbillon des événements produits par leurs passions déchaînées Oui .

Quelles leçons que les hommes auraient-ils à tirer de la catastrophe que ces plans fous ont produit.

Plusieurs de leçons ,et d’abord celle que les scélérats n’accomplissent leur plan fous que par ce que nous les laissons faire ! parce que nous nous laissons abuser par leur mensonges ,entrainés enchaînés ,complices ne serait ce que par les habitudes de consommations par lesquelles nous sommes conditionnés.
Du pétrole pour nos voitures,c’est vita  

Article lié : Contre la tentation de “la lassitude historique d’être soi-même”

Misanthrope modéré

  11/09/2007

Pour laisser un peu de côté la vie politique et parler de la ligne des médias - reflétant le conformisme du monde actuel, selon M. Grasset - l’édito du Monde du 11 seprembre 2007 ressemble sérieusement à une “prise de distance” avec l’atlantisme qui n’est plus si loin du lâchage. Bon, ils ne sont pas encore sur la ligne de DeDefensa (ce serait quand même le comble, et pourtant on retrouverait presque certains accents, notamment dans le titre, “Vanité de la puissance”). La conclusion de l’article, présentée en termes plus accommodants pour l’Amérique, évoque l’embarras des élites conformistes européennes, nostalgiques de l’Amérique d’“avant”, et qui n’aiment pas les choix devant lesquels les place à présent ce pays, notamment sur l’Iran.

Je cite les passages les plus caractéristiques :

> le premier évoque l’échec de la révolution dans les affaires militaires, souligné par DeDefensa : “La révolution technologique dans les affaires militaires ne paraît pas plus adaptée à cette situation que les gros bataillons.”

> Le second expose l’alternative que redoutent les Européens a priori bien disposés envers l’Amérique (les atlantistes modérés) : “En attendant, [Bush] place les autres démocraties occidentales et ses alliés dans une position des plus inconfortables, partagés entre la désapprobation d’une politique dangereuse et les pétitions d’amitié pour un grand peuple qui se trompe”. L’édito fait visiblement référence au problème iranien. Amusant, quand même, le reproche d’être “placé dans une position inconfortable”. :-)

On notera que, malgré le nécessaire hommage (“grand peuple”), l’édito mouille le peuple américain dans la politique de Bush (“grand peuple qui se trompe”), alors que ce type de journaux salue en général dès qu’il le peut “le retour de l’Amérique qu’on aime” et qu’après tout, la cote de popularité actuelle du président américain aurait pu suggérer une dichotomie entre “le peuple” et “le gouvernement” des Etats-Unis…

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Le texte lui-même :

Vanité de la puissance

Voilà six ans, les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center à New York et contre le Pentagone à Washington faisaient éclater la contradiction entre la toute-puissance et la vulnérabilité américaines. Pour la première fois depuis la guerre avec la Grande-Bretagne, en 1812, les Etats-Unis étaient agressés sur leur sol. Ils ont réagi en “hyperpuissance”, cherchant à entraîner derrière eux leurs alliés et, au-delà, toute la communauté internationale dans une guerre totale contre le terrorisme.

Ils ont réussi à former cette “coalition des volontaires” pour combattre en Afghanistan les talibans, qui avaient accueilli et soutenu Ben Laden. Ils ont échoué à reconstituer cette alliance quand ils ont voulu chasser Saddam Hussein du pouvoir par la force. La solidarité quasi spontanée dont ils avaient été l’objet, au lendemain du 11 septembre 2001, s’est muée au mieux en méfiance, au pire en hostilité. Jamais la cote de popularité des Etats-Unis, et de leur président, n’a été aussi faible sur tous les continents.

En multipliant les contrôles et en n’hésitant pas à limiter les libertés individuelles (surtout celles des étrangers sur leur sol), les Américains ont pu jusqu’à maintenant se mettre à l’abri de nouveaux attentats d’Al-Qaida. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont devenus plus imperméables à de telles attaques que les autres démocraties. Six ans après le 11 septembre 2001, ils sont à peine moins vulnérables et ils ne sont plus tout-puissants. Si les Etats-Unis restent le pays le plus fort militairement, leur puissance se heurte sur le terrain, en Afghanistan comme en Irak, aux dures réalités de la guerre de guérilla. La révolution technologique dans les affaires militaires ne paraît pas plus adaptée à cette situation que les gros bataillons.

Sur le plan politique, le bilan de ces six dernières années n’est pas plus brillant. L’idée utopique de démocratisation du Grand Moyen-Orient s’est enlisée dans les sables de la Mésopotamie. En revanche, l’“axe du mal” s’est renforcé avec l’Iran d’Ahmadinejad. Celui-ci cherche à tirer profit de l’impopularité des Américains - et des Occidentaux en général -, qu’il juge partout sur la défensive, de l’Afghanistan à la Palestine. Persuadé que George W. Bush, pris dans le bourbier irakien, ne peut se lancer dans un autre conflit, il continue son programme nucléaire sans prêter attention aux avertissements et aux sanctions.

Le président américain est convaincu que les difficultés présentes ne sont que des péripéties, comparées au jugement de l’Histoire, qui lui rendra justice. En attendant, il place les autres démocraties occidentales et ses alliés dans une position des plus inconfortables, partagés entre la désapprobation d’une politique dangereuse et les pétitions d’amitié pour un grand peuple qui se trompe.

(http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-953724,0.html)

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A mettre en parallèle avec cet édito, un article de Mme Bacharan “rêvant à” (implorant ?) un New Deal international, pour “un nouvel atlantisme”.

http://www.lefigaro.fr/debats/20070911.FIG000000068_six_ans_apres_le_septembre_osons_rever_un_new_deal_international.html

Un New Deal international, qu’est-ce que c’est ? Le New Deal première version était “national”. Pour sortir de la crise nationale de 1929, il a été décidé de changer de cap, de mener une politique plus redistributrice, keynésienne.

De quoi s’agirait-il, transposé au plan international ? Bacharan évoque les “demi-soldes” du camp anti-Américain (jihadiste) qu’il serait possible d’“acheter”. Le “New Deal” fait référence à une solution “sociale” de la crise. On prend davantage aux riches pour donner aux pauvres. Mme Bacharan laisse-t-elle donc entendre que “les causes du terrorisme” sont pour partie sociales, et que l’Amérique doit transférer plus d’argent au reste du monde pour ne pas être prise à partie ?

Cette “demande” ou “suggestion” d’un New Deal arrive un peu tard parce que lorsque les vilains étatistes ringards européens avaient respectueusement demandé cela à l’Amérique, cette dernière les avait renvoyés dans leur buts. Maintenant, Mme Bacharan suggère une “réponse sociale” aux griefs du reste du monde puisque, laisse-t-elle entendre, l’Amérique n’a plus le choix. Mais pourquoi n’a-t-elle plus le choix ? A cause des méchants terroristes totalitaires qui réussissent là où les Européens polis auront échoué : diminuer la pussance de l’Amérique, gagner le bras de fer contre elle.

Mais les forces non occidentales ne seront peut-être pas prêtes comme les Européens à un compromis raisonnable avec l’Amérique. Après tout, ils savent que lorsque celle-ci n’est pas obligé de bouger d’un iota, elle ne le fait pas. Maintenant qu’elle (ou du moins les pro-Américains raisonnables) implore un compromis (un armistice ?), pourquoi les anti-Américains non-occidentaux laisseraient-ils ainsi les Américains botter en touche ?

J’irais plus loin, et c’est plus embêtant pour nous, Européens. Les forces antiaméricaines non-occidentales (djihadistes, mais aussi Russes, Chinois) savent qu’elles ne doivent rien aux Européens, s’agissant d’avoir fait plier l’Amérique. Ces derniers ont au mieux “mis en garde l’Amérique”, mais ils n’ont consenti aucun sacrifice sérieux (pas même les fameux altermondialistes), ont encore moins versé leur sang comme les insurgés/terroristes en Irak.

Les forces non-occidentales ne créditeront donc pas forcément les Européens de leur “distanciation” vis-à-vis de l’Amérique. Si l’Amérique ne réussit pas l’aggionarmento envisagé par Mme Bacharan, hypothèse qui semblera le plus vraisemblable aux lecteurs de DeDefensa, l’Europe devra donc prendre garde également au ressentiment des “anti-occidentaux”, qui ne voudraient pas se limiter à être “anti-Américains”.

Cordialement.

la préface de l'édition 2004 de "Après l'empire" d'E.Todd

Article lié :

Armand

  11/09/2007

Chapitre 9 verset 11

Article lié :

Stéphane

  11/09/2007

Une fois de plus, le Ô combien bien pensant Defense Industry Daily nous invite a consulter des réfutations de la théorie du complot, comme un pasteur nous conseillerait quelques passages des saintes écritures.

http://www.defenseindustrydaily.com/911-in-2007-03770/

11 septembre

Article lié :

jaureguiberry

  11/09/2007

psychologie dubya : encore un indice de santé éclatante

Article lié :

bituur esztreym

  11/09/2007

autre petite pièce à verser au dossier de l’état d’esprit de GW :

Côté langage, mentionnons celui, modérément châtié, du président Bush.
Il répondait au vice-premier ministre australien qui lui demandait comment c’était passé son récent voyage en Irak.
Du feu de Dieu, a répondu le président.
- “We’re kicking ass”

http://clesnes.blog.lemonde.fr/2007/09/10/kicking-ass/
http://politicalticker.blogs.cnn.com/2007/09/07/bush-on-iraq-were-kicking-ass/

décidément inentamable…

bien vu mortimer

Article lié :

python

  10/09/2007

la question “à qui profite” et son développement sont très bons, l’apothéose étant la démonstration que le système s’est calqué au grand jour sur le mode mafieux. Au grand jour depuis peu mais présent depuis combien : 80 ou 90 ans? plus? sans concurrence à présent, la preuve il est au grand jour et vous voyez, personne encore n’a rien vu… comment ne pas avoir envie d’en profiter un max.

c’est sûr et certain que bourbier ou pas les irakiens vont payer cher le lèse-majesté mais c’est sûr et certain que le suivisme de 30% des militaires c’est suffisant pour aller cogner l’iranien par surprise, demain. Car c’est ainsi dans la mafia, monsieur, c’est le code et vous allez l’apprendre aussi.

La version du 11/9 n’a jamais été le moins du monde vraisemblable, pourtant autour de moi tous les jours on en croise qui jamais ne se sont autorisés à se demander si ça tenait debout. Encore plus nombreux parmi nos élites, et la sueprise ennuyée est sincère.
Là où il faut reconnaître que ça cloche, c’est se dire : nos services secrets, nos beaux militaires, nos élites, celles des pays d’à côté, de plus loin, bon, eux ils n’ont pas gobé c’est sûr. Et le monde s’organise en sourdine pour éviter la pandémie de peste. Mais est-ce que c’est vrai? est-ce qu’ils ont peur de la claque ou peur pour leurs sous? où bien sont-ils tellement tellement plus cons que les peuples profonds

ex-chancellor Gerhard Schroeder has urged EU powers to stop backing Poland on trade and to counter US missile shield plans

Article lié :

Eric Rossi

  10/09/2007

Ex-German chancellor warns EU on Russia summit
10.09.2007 - 09:26 CET | By Philippa Runner
German ex-chancellor Gerhard Schroeder has urged EU powers to stop backing Poland on trade and to counter US missile shield plans, or risk another unfriendly summit with Russia next month.

Speaking to press at a book-launch in Moscow on Saturday (8 September), he described Poland’s outstanding veto on a new EU-Russia treaty as “narrow-minded nationalism” and called the US missile scheme “politically dangerous.”

“For the good of Europe it’s sometimes necessary to forget about the interests of individual [member] states,” he said. Poland imposed the veto in late 2006 in reaction to a Russian ban on Polish meat exports.

“It is Germany’s responsibility…to persuade the United States to abandon these plans,” he added, on Washington’s push to build two rocket and radar bases in Poland and the Czech republic by 2012.

Russian first deputy prime minister Dmitry Medvedev - also attending the book-launch - echoed the statement, saying it addresses “real worries” that Germany is no longer a “bridge” in east-west relations.

Mr Schroeder led Germany from 1998 to 2005, becoming a personal friend of Russian president Vladimir Putin and later taking a job in the Kremlin’s giant energy corporation, Gazprom.

At the last EU-Russia summit in May, current German chancellor Angela Merkel and the European Commission voiced solidarity with Poland and criticised Russia on human rights.

The next summit, to be held in Mafra, Portugal on 26 October, comes amid other complications such as Moscow’s opposition to Kosovo independence, the Litvinenko spy row and aggressive posturing by the Russian air force.

EU top diplomat Javier Solana at a European foreign ministers’ gathering in Portugal this weekend linked the tensions to the upcoming Russian parliamentary and presidential elections.

“We are in an electoral period in Russia so we don’t expect that the next summit will be a revolutionary summit,” he said, AFP reports.

But Swedish foreign minister Carl Bildt hinted at deeper problems, saying “Everybody agrees that at the moment we don’t have a strategic relationship with Russia.”

Non, il faut ici plus de finesse

Article lié : Les jumeaux commencent à faire peur: sont-ils des “Bush européens”?

Lecteur

  10/09/2007

A mon avis, vous êtes dans l’erreur en ne voyant pas ce qui se joue ici.
La Pologne est en train de poser LA question : quelles bases éthiques pour le projet européen ?
Si la seule base, c’est de répéter ; pas de peine de mort, pas de peine de mort. Alors qu’elle est abolie dans tous les pays de l’UE, sauf pour les enfants dans le ventre de leur mère et que certains pensent l’introduire pour les vieillards, c’est de la propagande mensongère de cabris amoraux.
Au même moment, le pape Benoît XVI vient de lancer un appel vigoureux à Vienne à l’Europe pour qu’elle entende ceci. Ce n’est ni accidentel, ni anecdotique. Cela pose au fond la question, qui, à mon avis, demain ou après demain fera tomber l’UE comme est tombée l’URSS.

VISITE APOSTOLIQUE EN AUTRICHE

RENCONTRE AVEC LES AUTORITÉS ET LE CORPS DIPLOMATIQUE

DISCOURS DU SAINT-PÈRE BENOÎT XVI Source http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2007/september/documents/hf_ben-xvi_spe_20070907_hofburg-wien_fr.html

Vienne, Hofburg,
Vendredi 7 septembre 2007

Monsieur le Président fédéral,
Monsieur le Chancelier fédéral,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement fédéral,
Mesdames et Messieurs les Députés du Parlement national et les Membres du Sénat fédéral,
Mesdames et Messieurs les Présidents régionaux,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique,
Mesdames et Messieurs !

Introduction

C’est pour moi une grande joie et un honneur de vivre aujourd’hui cette rencontre avec vous, Monsieur le Président fédéral, avec les Membres du Gouvernement fédéral, et avec les Représentants de la vie politique et publique de la République d’Autriche. Cette rencontre au Palais de la Hofburg est le reflet des bonnes relations, empreintes d’une confiance mutuelle, entre votre Pays et le Saint-Siège, dont vous avez parlé, Monsieur le Président. Je m’en réjouis vivement.

Les relations entre le Saint-Siège et l’Autriche s’inscrivent dans le vaste ensemble des relations diplomatiques dont la ville de Vienne constitue un important carrefour, parce que c’est ici que plusieurs organisations internationales ont aussi leur siège. Je me réjouis de la présence de nombreux Représentants diplomatiques, que je salue respectueusement. Je vous remercie, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, pour votre engagement non seulement au service des pays que vous représentez et de leurs intérêts mais aussi au service de la cause commune de la paix et de l’entente entre les peuples .

C’est ma première visite, comme Évêque de Rome et comme Pasteur suprême de l’Église catholique universelle, dans ce pays que je connais cependant depuis longtemps et par de nombreuses visites précédentes. C’est – permettez-moi de le dire – véritablement une joie pour moi de me trouver ici. J’y compte de nombreux amis et, en tant que voisin Bavarois, le mode de vie et les traditions autrichiennes me sont familiers. Mon grand Prédécesseur le Pape Jean-Paul II, d’heureuse mémoire, a visité l’Autriche à trois reprises. Chaque fois, il a été reçu par la population de ce pays avec une grande cordialité, ses paroles ont été écoutées avec attention et ses voyages apostoliques ont laissé leurs traces.

...” Europe

La « maison Europe », comme nous aimons appeler la communauté de ce continent, sera pour tous un lieu agréable à habiter seulement si elle est construite sur une solide base culturelle et morale de valeurs communes que nous tirons de notre histoire et de nos traditions. L’Europe ne peut pas et ne doit pas renier ses racines chrétiennes. Elles sont une composante dynamique de notre civilisation pour avancer dans le troisième millénaire. Le christianisme a profondément modelé ce continent : en rendent témoignage, dans tous les pays et particulièrement en Autriche, non seulement les nombreuses églises et les importants monastères. Mais la foi se manifeste surtout dans les innombrables personnes qu’elle a portées, au cours de l’histoire jusqu’à aujourd’hui, à une vie d’espérance, d’amour et de miséricorde. Mariazell, le grand Sanctuaire national autrichien, est en même temps un lieu de rencontre pour plusieurs peuples européens. C’est un de ces lieux dans lesquels les hommes ont puisé et puisent toujours « la force d’en haut », pour vivre une vie droite.

Ces jours-ci, le témoignage de foi chrétienne au centre de l’Europe s’exprime aussi dans le « Troisième Rassemblement œcuménique européen » qui se tient à Sibiu (en Roumanie), avec pour thème : « La lumière du Christ brille pour tous. Espoir de renouvellement et d’unité en Europe » . Bien entendu, on se souvient également du « Katholikentag » d’Europe centrale qui, en 2004, sur le thème « Le Christ – espérance de l’Europe », a rassemblé tant de croyants à Mariazell !

On parle souvent aujourd’hui du modèle de vie européen. On entend par là un ordre social qui conjugue efficacité économique avec justice sociale, pluralité politique avec tolérance, libéralité et ouverture, mais qui signifie aussi maintien des valeurs qui donnent à ce continent sa position particulière. Ce modèle, face aux impératifs de l’économie moderne, se trouve placé devant un grand défi. La mondialisation, souvent citée, ne peut être arrêtée, mais la politique a le devoir urgent et la grande responsabilité de lui donner des règlements et des limites capables d’éviter qu’elle ne se réalise aux dépens des pays les plus pauvres et des personnes pauvres dans les pays riches et au détriment des générations futures.

L’Europe, nous le savons, a certainement vécu et souffert aussi de terribles erreurs. Que l’on pense aux rétrécissements idéologiques de la philosophie, de la science et aussi de la foi, à l’abus de religion et de raison à des fins impérialistes, à la dégradation de l’homme par un matérialisme théorique et pratique, et enfin à la dégénérescence de la tolérance en une indifférence privée de références à des valeurs permanentes. Cependant, l’une des caractéristiques de l’Europe est la capacité d’autocritique qui, dans le vaste panorama des cultures mondiales, la distingue et la qualifie.

La vie

C’est en Europe qu’a été formulé, pour la première fois, le concept des droits humains. Le droit humain fondamental, le présupposé pour tous les autres droits, est le droit à la vie elle-même. Ceci vaut pour la vie, de la conception à sa fin naturelle. En conséquence, l’avortement ne peut être un droit humain – il est son contraire. C’est une « profonde blessure sociale », comme le soulignait sans se lasser notre confrère défunt, le Cardinal Franz König.

En disant cela, je n’exprime pas un intérêt spécifiquement ecclésial. Je voudrais plutôt me faire l’avocat d’une demande profondément humaine et le porte-parole des enfants qui vont naître et qui n’ont pas de voix. Le faisant, je ne ferme pas les yeux devant les problèmes et les conflits de nombreuses femmes et je me rends compte que la crédibilité de notre discours dépend aussi de ce que l’Église elle-même fait pour venir en aide aux femmes en difficulté.

J’en appelle dans ce contexte aux responsables de la politique, afin qu’ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d’injustice attribuée par votre système juridique à l’avortement soit de fait abolie. Je le dis par souci profond des valeurs humaines. Mais ceci n’est qu’un aspect de ce qui nous préoccupe. L’autre aspect est de faire tout notre possible pour rendre les pays européens de nouveau plus ouverts à l’accueil des enfants. Je vous en prie, encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir mères et pères! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Je vous encourage fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d’élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien, si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous.

Le débat sur ce qu’on appelle « l’aide active à mourir » constitue aussi pour moi une vive préoccupation. Il est à craindre qu’un jour puisse être exercée une pression non déclarée ou même explicite sur les personnes gravement malades ou âgées pour qu’elles demandent la mort ou pour qu’elles se la donnent elles-mêmes. La réponse juste à la souffrance en fin de vie est une attention pleine d’amour, l’accompagnement vers la mort – en particulier aussi avec l’aide de la médecine palliative – et non une « aide active à mourir ». Pour soutenir un accompagnement humain vers la mort il faudrait mettre en place des réformes structurelles dans tous les domaines du système sanitaire et social, ainsi que des structures d’assistance palliative. Ensuite, il faudrait prendre aussi des mesures concrètes: dans l’accompagnement psychologique et pastoral des personnes gravement malades et des mourants, de leurs parents, des médecins et du personnel soignant. Dans ce domaine, le « Hospizbewegung » fait des choses remarquables. Toutes ces tâches, cependant, ne peuvent leur être déléguées à eux seuls. Beaucoup d’autres personnes doivent être prêtes ou être encouragées à se rendre disponibles, sans regarder au temps ni à la dépense pour se consacrer à l’assistance pleine d’amour aux personnes gravement malades et aux mourants.”

Oui, Misanthrope modéré

Article lié : Contre la tentation de “la lassitude historique d’être soi-même”

Lecteur

  10/09/2007

La question suspicieuse de Ben Ahmed est particulièrement nauséabonde et tout à fait contraire aux plus hautes valeurs de la civilisation occidentale chrétienne : chaque personne est une personne, un idividu libre et les liens de la chair et du sang ne sont d’aucun intérêt quand on parle de quelqu’un.
Quand bien même, ce monsieur serait le fild de Hitler, ce serait ses idées et non celles de son père que nous commenterions.