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US-Turquie & génocide

Article lié :

Dominique Larchey-Wendling

  11/10/2007

Vous soulevez dans la rubrique “Nos choix” un article qui pose la question de la collaboration US avec la Turquie et sa mise en cause possible par le vote du congrès sur le “génocide” arménien.

En dehors du problème de fond, ne vaudrait-il pas mieux exploré les implications d’une colère de la Turquie sur une éventuelle attaque US de l’Iran ? Serait-il possible que le vote du congrès (derrière sa façade “moraliste”) soit une manière subtile, bien-pensante en apparence, de plomber toute ambition d’attaque contre l’Iran.

L’attitude très irritée de Bush-Cheney n’est-elle pas un reflet de la grande gêne que leur occasionnerait une hostilité Turque dans leur plan d’attaque ? Les congressistes essayeraient-ils de jouer au plus malin avec les extrémistes de l’AIPAC et de la Maison Blanche ?

et si on parlait sérieusement du moteur de ce Système∫

Article lié : L’ultime et suprême opportunité du capitalisme déchaîné: les désastres et les guerres engendrés par la crise climatique

FB

  11/10/2007

Au risque de me repéter…
Le pouvoir de ces “sociétés privées” genre Halliburton, Blackwater, etc>.. est basé sur leurs moyens financiers, en général alloués par leur “gang” qui officient au pouvoir politique.
Ce pouvoir politique est en quelque sorte acheté (on parle de fric) par ces lobbies déja cités.

On va dire que tout ça n’est pas nouveau, Soit.

Ce qui est -relativement- nouveau, c’est que le système monétaire, de l’argent ou du fric, a changé .. radicalement depuis 1971 (officialisé en 1974 avec l’abandon de la liaison Or/US dollar)
Nous vivons désormais dans un système financier ou la dette a remplacé “l’argent”. Il y a pas mal d’analyses sur le sujet depuis un moment…
Cet Etat de Fait permet aux “autorisateurs de création de dette” de choisir en quelque sorte les bénéficiaires de cet “argent” nouvellement créé, et ce, sans limitation…
Nous avons eu quelques illustrations sur le choix des heureux élus ces dernières semaines: une banque anglaise soutenue -sur le dos en fait des contribuables anglais-par la BOE (genre crédit ouvert sans limite) Le risque systémique a bon dos.. on peut le voir pour ce que c’est: un soutien sans faille “aux membres du Club”.
On parle de 400 milliards de dollars d’autorisation de création de monnaie depuis le 15 aout, tout de mème! (si tout va bien, c’est à dire si ces autorisations trouvent de nouveaux débiteurs, ça ferait environ un total de 4000 milliards de dollar d’argent neuf; ça n’est pas rien!)

Il y a depuis toujours un lien particulier entre le Pouvoir politique et le Pouvoir financier. Au temps de l’étalon Or (ou Or-argent), les transferts de richesses devaient passer par la réalité d’un Stock d’Or -ou d’Argent. Ca n’est plus le cas..

Un Ron Paul est un grand pourfendeur de ce système financier - il faut lui rendre cette justice.Il est à ma connaissance le seul à ce jour..

Il y a quelques liens qui valent la peine d’ètre visités:
-http://www.moneyasdebt.net/
-http://www.lifeaftertheoilcrash.net/Archives2007/WhitneyMorgue.html
-http://www.europe2020.org/spip.php?article499&lang=fr
(tout frais du jour!)

et bien d’autres encore!

Il semble fondamental de bien saisir la mécanique “du Fric” actuellement, car elle semble ètre l’outil privilégié pour tous ces transferts de Pouvoir (..et de destruction des Biens Publics, ou Communs à tous)

Questions à-propos

Article lié :

mortimer

  11/10/2007

Missiles nucléaires du B52 : des implications extrêmement graves

9 octobre 2007

L’incident du B52 emportant des missiles nucléaires a été traité à la légère par les médias. A tort, car ses implications sont extrêmement graves. Il s’agissait soit d’un préparatif secret d’attaque nucléaire contre l’Iran, soit de la preuve d’un terrifiant amateurisme - à vrai dire, au delà du vraisemblable - dans la mise en oeuvre des armes les plus dangereuses sur terre. Faut-il rappeler que les USA déploient 450 têtes nucléaires sur le sol européen ? Robert Stone, ancien officier de la Navy, fait le point sur cette affaire et pose des questions dérangeantes.

Robert Stone, Star Telegram, 7 octobre 2007

Le mois dernier, six missiles de croisières AGM-129 armés de têtes nucléaires W80-1 ont été transportés de la base de l’US Air Force de Minot, dans le Dakota du nord, à celle de Barksdale, en Louisiane, et sont restés 10 heures sur le tarmac, sans que personne ne s’en aperçoive.

Les journaux ont fait état d’une erreur de l’Air Force qui a fait voler des armes nucléaires en violation des ses règles et des traités internationaux, mais ont complètement ignoré les questions les plus importantes, et ne se sont pas demandés comment on pouvait égarer 6 missiles, pour commencer.

Parmi les éditoriaux et les opinions parus dans la presse américaine certains ont reproché à l’Air Force d’avoir fait voler des armes nucléaires, d’autres ont pris sa défense. Mais aucun ne s’est préoccupé de la véritable question qui est celle de notre sécurité nucléaire.

Il faut être très clair. Nous ne parlons pas ici de cartouches de paint-ball ou de pistolets à air comprimés. Nous parlons d’armes nucléaires.

Il existe une chaîne de surveillance très stricte pour de telles armes. La manœuvre des armes nucléaires est décrite de façon très détaillée par les règlements de l’Air Force, ce qui est à porter à son crédit. Chaque personne qui ordonne un mouvement de ces armes, qui les manipule, casse un scellé ou déplace une arme doit contresigner un document afin d’assurer la traçabilité.

Pour les armes nucléaires, deux spécialistes des munitions armés doivent travailler en équipe. Toutes les personnes travaillant sur ces armes doivent satisfaire à des critères de sécurité très stricts et sont soumis à des tests de fiabilité, connus sous le nom de « Personnel Reliability Programm . » Ils travaillent dans des zones à accès restreint, sous la surveillance d’une autre personne, et sont contrôlés régulièrement.

Toutes les forces de sécurité chargées de ces armes sont autorisées à faire usage d’une force létale pour les protéger de toute forme de menace. Et personne ne peut transporter rapidement un missile de croisière d’une tonne, ni oublier six d’entre eux, comme l’ont rapporté certains journaux, tout spécialement lorsqu’ils sont chargés de tels explosifs.

Les USA ne transportent pas non plus d’armes nucléaires promises à un démantèlement attachées à un système de tir sous les ailes d’un avion de combat. La procédure consiste à séparer la tête du missile, puis a emballer la tête et à la transporter par avion cargo militaire jusqu’à un dépôt - pas une base opérationnelle qui se trouve être celle d’où de préparent les missions vers le Moyen Orient.

Oui, nous faisons encore voler des têtes nucléaires au dessus des USA aujourd’hui. Nous les transportons également au sol. Là n’est pas la question.

La question, c’est comment six missiles de croisière nucléaires sont sortis de leurs bunkers pour aller sur un avion de combat, sans que ne s’en aperçoivent le commandant de la base, le commandant de l’escadrille, l’équipe de maintenance des munition, le commandant de bord du B-52 et son chef d’équipage. Et comment ces armes sont restées sur le tarmac d’une autre base durant 10 heures sans que, là aussi, la chaîne du commandement ne s’en aperçoive.

Il est temps d’aller au fond des choses en menant une enquête complète.

Le ministre de la défense Robert Gates, a demandé à Larry Welch, un ancien chef d’état major de l’Air Force, de conduire une enquête indépendante sur les implications de cet incident. Cet enquête vient en sus de celle menée par l’Air Force dirigée par le Major Général Douglas Raaberg, le directeur des opérations aériennes et spatiales au Air Combat Command, qui est responsable des bombardiers et des chasseurs de l’Air Force.

Voici les questions auxquelles il faut répondre ;

1- Pourquoi, et pour quel usage ces armes nucléaires ont-elles été envoyées à Barksdale ?

2 - Combien de temps s’est écoulé avant que l’erreur n’ait été découverte ?

3 - Combien d’erreurs ont-elles été commises, et combien d’erreurs devaient-elles être commises pour que ceci puisse arriver ?

4 - Combien et quelles sont les règles de sécurité qui ont été omises ?

5 - Combien et quelles sont les procédures de sécurité qui ont été ignorées ?

6 - Combien d’autres manquements à l’observations des règles dans la chaîne de commandement et de contrôle des armes nucléaires se sont produits ?

7 - Que va faire le Congrès pour améliorer la surveillance de la chaîne de commandement et de contrôle nucléaire ?

8 - En quoi cet incident concerne-t-il la fiabilité des procédures de contrôle des armes et des matériaux nucléaires en Russie, au Pakistan et ailleurs ?

9 - L’administration Bush a-t-elle, comme certaines informations le suggèrent, un plan pour attaquer l’Iran avec des armes nucléaires ?

10 - S’il s’agit d’un accident, avons-nous dégradé la qualité de notre armée à un point tel que nous commettons des erreurs critiques avec notre arsenal nucléaire ? Si c’est le cas, comment le corriger ?

Oui, des têtes doivent tomber et des carrières prendre fin. Mais soyons sûrs que cela aille des sous-officiers jusqu’aux généraux.

Ou bien aurons à faire à la version US Air Force de l’enquête d’Abou Ghraib ?

Robert Stone est un commandant à la retraite de l’US Navy.

Publication originale Texas Star Telegram

Source: http://www.contreinfo.info

Pétrole, Israël et USA : les causes fondamentales de la crise iranienne

Article lié :

Francis

  10/10/2007

... Mais le facteur clé dans les causes fondamentales du conflit entre l’Iran et les USA, c’est l’énergie. En clair, il s’agit du statut de l’Iran dans ce secteur, celui de producteur majeur de gaz et de pétrole.
... Dans l’ « équation de puissance » qui entre en ligne de compte dans la définition de la politique de sécurité nationale des USA, les carburants fossiles jouent un rôle majeur. L’intérêt qu’ont les USA à la domination du Moyen Orient est motivé presque exclusivement par les ressources énergétiques de cette région.

La position de l’Iran est rendue encore plus sensible par le fait que le pétrole et le gaz iranien représentent une part critique pour le développement des deux économies qui croissent le plus au monde : l’Inde et la Chine.
En augmentant son contrôle sur la production énergétique iranienne, ainsi que sur les principaux producteurs du Moyen Orient et de l’Asie Centrale, les USA se mettent en mesure de contrôler le rythme de développement économique de la Chine et de l’Inde. C’est là un levier jugé vital pour la sécurité nationale des USA dans ses relations avec ces deux nations et le reste du monde.

En résumé, il y a de nombreux facteurs qui entrent dans cette catégorie des « causes fondamentales » de l’animosité régnant entre l’Iran et les USA. Mais en réalité, toutes les causes de conflits entre les deux nations pourraient être résolues sans trop de difficulté par une diplomatie réaliste [2], sauf deux :
L’hostilité sans faille d’Israël envers l’Iran et la dépendance des USA aux ressources mondiales d’énergie.

Ces deux facteurs garantissent que les tensions entre l’Iran et les USA vont se poursuivre dans le futur, et placent nettement la responsabilité quant à ces tensions du côté américain.

Scott Ritter est un ex Marine. Il a dirigé les équipes d’inspecteurs de l’ONU en Irak en de 1991 à 1998.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1329

à T. LINN

Article lié : Entrée du JSF dans l’inconnu

Stéphane

  10/10/2007

Galiléo n’est pas le JSF.

Galiléo a un intérêt évident.
On n’a jamais promis que Galiléo serait une chose merveilleuse et indispensable, solution ultime pour les 50 prochaines années…

Ensuite, on n’a pas fait Galiléo.

On n’a pas lancé le projet pour ensuite rogner sur les phases de tests.

On n’a pas non plus racketter les clients et raconté des conneries lénifiantes pour leur dire plus tard qu’ils fallait qu’ils payent encore, et encore…
Nul n’est a l’abri d’un échec industriel.

Gérer un projet, c’est également gérer des risques.

Or, on a l’impression que le seul fait qu’il soit américain et international a fait croire aux clients que les risques s’étaient levés d’eux mêmes…

Pourquoi le JSF est un cas d’école?

Parce que sans être un proche des responsables de Lockeed Martin, sans connexion directe au projet ou d’amis hauts placés, et malgré une campagne de presse naturellement “unilatérale”, délirante de confiance et de superlatifs pour qualifié le projet du siècle, et bien on savait déjà, et on le verra encore bientôt:

ce projet est une catastrophe dans tous ses aspects.

Le V-22 Osprey

Article lié :

Stéphane

  10/10/2007

DID a aussi réagit à l’article de TIME :

http://www.defenseindustrydaily.com/v-22-osprey-a-flying-shame-03930/

Chose intéressante, outre le constat coutumier que le V-22 est une nullité exorbitante, c’est la résistance incroyable du projet, attaqué dès l’origine ou pas loin, déjà passé dans moult mains militaires et politiques qui cherchaient à l’étrangler… Les états major et les administrations passent, le V-22 reste, jusqu’à l’apothéose du déploiement opérationnel, en Irak.

A croire que le chiffre 22 est maudit !

Reste à savoir si les généraux US s’en serviront de manière raisonnée (comme poulailler transportable ou machine à étendre le linge) ou si ils pousseront la connerie jusqu’au bout. Dans cette dernière éventualité, nous le saurons par les journaux, tôt ou tard !

A propos de Ron Paul, je ne suis pas inquiet...

Article lié : Maintenant qu’Hillary est élue, voyons si le bon docteur Paul peut être élu

ZedroS

  10/10/2007

En effet, un assassin solitaire et lunatique trouvera bien une façon de lui loger 3 balles magiques en moins de 3 secondes avec un fusil non automatique…

lol

Article lié : A Washington, “la recette pour le succès c’est l’échec”, — pourvu qu’on soit pro-guerre

Armand

  10/10/2007

En quelque sorte, comme le dit le proverbe shadok :

“Plus ça rate et plus on a de chances que ça marche”

bien d’autres proverbes pourraient d’ailleurs s’appliquer à la situation sur-réaliste de fin de règne et d’empire :

http://www.lesshadoks.com/index2.php?page=3

Quid de Galileo ∫

Article lié : Entrée du JSF dans l’inconnu

T. LINN

  10/10/2007

Vous parlez fort bien du JSF, certes. Vous voyez en l’échec possible de ce programme la faillite de l’“américanisme”.
Mais quid de de son pendant européen? Par exemple, prennons le cas de Galileo… Un programme pourtant moins coûteux, mais stratégiquement plus important.
Et s’il s’agissait du fait suivant: l’économie de marché est imcapable d’accoucher de grands projets (Apollo, Ariane, TGV, etc. etc.) , mais simplement de pomper ce qui a été créer auparavant…

rien n'est simple

Article lié :

miquet

  09/10/2007


French arms deal with Pakistan risks US ire
By Federico Bordonaro

The news last month that Pakistan is likely to get French air-to-air missiles (AAMs) and radar for its JF-17 fighter aircraft has raised some eyebrows in the US.

The reason is that MICA AAMs produced by MBDA and RC-400 multimission radar built by Thales may enrich China’s rapidly growing military capabilities if sold to Pakistan, since Islamabad is developing its fighter plane jointly with Beijing. The JF-17 is a lightweight multi-role fighter co-developed by Pakistan Aeronautical Complex (PAC) and Chengdu Aircraft Industry Corporation under a joint venture of China and Pakistan.

Thus, some observers say, the widely debated European Union arm systems ban against China may finally be circumvented, in such a way that it could damage US efforts to keep Beijing’s air power at disadvantage vis-a-vis Taiwan. As some Indian and Pakistani sources have pointed out, French-built Mirage fighters owned by Taiwan are actually equipped with such missiles and radar.

Taiwan and India are obviously concerned with China’s military build-up. If China gets the chance to closely look at French advanced technology in possession of Taipei, Beijing could theoretically become capable of countering it effectively.

However, it must be noted that the issue of military technology transfer is fairly complicated, and that Pakistan’s acquisition of French systems is not automatically a dramatic reinforcement of Chinese capabilities, unlike some reports suggest.

In fact, if French companies sell radar and missiles to Pakistan, they don’t sell the know-how necessary to build such systems from scratch. Clearly, bits of the source code needed to integrate the components into the JF-17 will be transferred by the French to the Pakistanis. Missile-radar integration and avionics will be developed by France and Pakistan, with the Chinese contribution focused on hardware.

This means that if Pakistan transfers such code to Beijing, China could actually become capable of integrating the two systems into its fighter jets (like the J-10), although it will not include the JF-17 in its air force. But it does not mean that Beijing will be able to produce such systems.

Therefore, the key variable here is how many MICAs and RC-400s France sells to Pakistan. Of course, if Islamabad buys new series of them after the first acquisition, it is conceivable that China could get its hand on them in the future, independently of the JF-17 development.

Rumors of the deaL
It is certainly no secret that France has eyed Indian and Pakistani defense markets as a great opportunity to expand its strong military-industrial sector. For years, French companies have provided weapons and systems to both Delhi and Islamabad. However, the deal regarding the JF-17 has been a difficult one, mainly for political-diplomatic reasons. This explains the lack of information from France and the extreme cautiousness in all aspects of the current arrangements.

After some leading British and US publications highlighted the danger of sensitive military technology transfer to China via Pakistan, officials from MBDA and Thales refused to comment on the deal. France’s Defense Minister Herve Morin subtly conveyed the Paris position nonetheless, as he replied to Associated Press journalists that “to my knowledge, there is no arms embargo for Pakistan”.

Back in September 2004, Jane’s Defence Weekly’s special correspondent Robert Sae-Liu reported that the choice of a multimode pulse-Doppler radar for the JF-17 fighter was reported in 2003 as “involving a competition between Phazotron of Russia with the Kopyo system, Galileo (FIAR) of Italy with the Grifo S-7, and Thales of France with the RC 400”.

Hence, a short history of the JF-17 project unveils Thales’ interest. The simple fact that two French companies are involved in the issue worries the US. Paris has long lobbied within the EU for lifting of the arms embargo against Beijing imposed by Europe after the 1989 Tienanmen incident.

Most French Gaullists and Socialists have pushed for a lifting of the ban. The reason is twofold. On one hand, the French defense industry is aggressively seeking expansion in Asia’s markets, and China is arguably the most interesting of them. On the other hand, Paris cultivates the geopolitical ambition of creating a multipolar world in which the EU will progressively acquire strategic autonomy from the United States.

However, President Nicolas Sarkozy’s election in May 2007 has started an apparently rapid and powerful rapprochement between Paris and Washington on a number of issues. Interestingly, some French analysts who deal with so-called “economic warfare” dynamics have recently criticized France’s pro-China orientation. They have even lambasted civilian air industry deals with Beijing made by Airbus, reasoning that French companies that only seek market opportunities will eventually jeopardize European technological superiority over China.

Up until this year, though, Washington has successfully counter-lobbied France’s efforts to persuade its EU partners about the anachronism of the embargo, and the ban is still valid despite numerous predictions of its imminent demise. Now, Sino-Pakistani military cooperation, which is likely to remain strong also in light of the growing US-Indian strategic partnership, could complicate the situation even more.

Washington furious?
While on the surface the Franco-American reconciliation is fully underway, the reality is slightly more complicated. Paris’ hard, pro-US stance on Iran’s nuclear issue is one thing; another matter is how France and the US perceive the international system and balance of power.

Sarkozy’s position on the arms ban against Beijing will possibly become clearer after the French president visits Beijing later this year, but it is unlikely that France will completely abandon its dream of a more assertive and autonomous Europe when it comes to security and defense policy.

Quoted by the Pakistani daily Dawn on September 14, British defense analyst and Asia specialist Alexander Neill said that Washington may have a “quite vicious” reaction if France does not reconsider selling such systems to Islamabad.

However, according to various sources, France and Pakistan will likely reach an agreement on the missiles and radar. It is thus possible that China will be able to exploit yet another fault line in French and American diplomacy.

Whether or not the development of the JF-17 will allow China to acquire military systems and technology that will boost its power in relation to Taiwan, as the US fears, such a program will likely cause a dilemma for France: by proceeding with enhanced cooperation with Pakistan, Paris risks not only triggering Washington’s ire, but also upsetting India and Taiwan - thereby complicating its future defense marketing with two important buyers.

Federico Bordonaro is senior analyst with the Power and Interest News Report (http://www.pinr.com). These views are his own.

(Copyright 2007 Asia Times Online Ltd. All rights reserved. Please contact us about sales, syndication and republishing.)

Protectionnisme européen ou \

Article lié : Le “Fair Trade” (néo-protectionnisme) s’impose à l’UE

Misanthrope modéré

  09/10/2007

Oui mais ce retour à un certain protectionnisme se fait surtout sous la pression des “fonds souverains” en provenance de Chine et des pays du Moyen-Orient, des pays refusant “nos valeurs”.

L’Allemagne de Merkel accepte donc de se préoccuper de cette question, mais il reste à savoir si elle comprend cela comme un protectionnisme prenant pour base l’Europe ou “l’Occident/le monde libre”, c’est-à-dire le bloc Europe/USA. Car Merkel est favorable à une zone de libre échange Europe-Amérique du Nord, comme vous l’avez, je crois, mentionné.

Par conséquent, que Sarkozy veuille tirer parti de cette évolution pour promouvoir l’Europe-puissance (ce qui supposerait déjà qu’il lève son ambiguité identitaire - j’entend par là qu’il choisisse entre son tropisme atlantiste et une sensibilité plus franco- ou euro-centrée) cela n’écarterait pas forcément tous les obstacles à l’émergence de Europe-puissance “à la Française”.

Cela dit, ce serait déjà une défaite pour l’Occident d’avouer de la sorte (en se “protégeant”) qu’il est sur une position défensive. Ce serait reconnaître qu’il n’est pas nécessairement le pôle autour duquel le monde se rassemble, dans l’adhésion aux valeurs démocratiques universelles.

Dommage, comme le remarquait Hubert Védrine, que l’Europe ne semble pas profiter du monde multipolaire dont elle espérait tant l’émergence.

Cordialement.

Ron Paul et "les sous"

Article lié : Ron Paul, le candidat d’Internet, — suite trimestrielle

FB

  09/10/2007

Vous devriez parler d’un des sujets les plus récurrents de Ron Paul: son insistance à dénoncer le Pouvoir financier lié à la Fed!
Sur ce sujet particulier, il tape fort et brise des tabous redoutables.
Il est le premier - et à ma connaissance le seul des personalités politiques US - à avoir abordé cet accaparemment fondamental de la souveraineté de la monnaie, réclamé la dissolution de la Fed, etc..

Et ça, c’est totalement révolutionnaire!

J’ai lu que Kennedy avait préparé un texte allant dans ce sens, peu de temps avant son assassinat.. De là à faire le lien, il n’y a qu’un pas qu’on peut ètre tenté de franchir!

Vous avez pratiquement sur tous les sites et blogs d’analyse financière des articles et bannières de soutien à Paul -et ça, depuis un moment

Il n’est ni le seul ni le premier sur la toile à dénoncer les manips faites avec le système de la monnaie, mais c’est véritablement le seul en tant qu’homme politique à le faire ouvertement. Et pas qu’aux US..

Allez jeter un oeil sur un site comme:
moneyasdebt.net
c’est éclairant!

amérique∫

Article lié :

mortimer

  09/10/2007

A Aurélien,
A mon avis, la démocratie n’existe nulle part sauf dans l’espace imaginaire d’individus libres et conscients de l’être. Encore moins n’existe t-elle aux Etats-Unis. Dans ce pays, la substance de la gouvernance n’est pas démocratique mais oligarchique. La démocratie prise en tant que vertu n’est dans ce cas de figure utilisée que comme paravent et accéssoire à la consolidation d’une certaine paix sociale,somme toute fragile.

Mister catastrophe

Article lié :

mortimer

  09/10/2007

En rapport avec l’armement de pointe style JSF, une autre affaire relevée par le Time américain: le V-22 Osprey. Sous le titre “l’Osprey: une honte volante”, l’article décrit ce mi-avion, mi-hélico comme inéfficace au combat(“lacking firepower”) et dangereux en matière de décollage/attérissage, en plus d’avoir coûté 20 milliars de dollars US et d’être envoyé en Irak ce mois-ci.

Lire aussi: http://fr.wikipedia.org/wiki/V-22_Osprey
La couv’du Time: http://pixhost.eu/avaxhome/avaxhome/2007-10-07/image001.jpg

Documentaire sur ARTE

Article lié :

llker

  09/10/2007

Pour les couches tard, un documentaire le 17 octobre à 03h00 de Alex Gibney sur ARTE, intitulé “Un taxi pour l’enfer”, où il est question des méthodes extrêmes, qu’ont utilisé et légalisé les USA dans leur lutte contre le terrorisme : légalisation de la torture, détenus sans jugements ni droits, emprisonnement et assassinat d’innocents, lois de l’administration Bush afin de se prémunir d’éventuelles poursuites judicaires.

http://www.arte.tv/fr/content/tv/02__Communities/C1-history_20and_20society/03-Dossier/2007__10__06__democracy/02__Programme/01_20Taxi/1682990.html