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droit des peuples

Article lié : La crise qui prenait son temps

koui

  01/02/2008

La stabilité des frontieres est un principe qui arrange beaucoup d’états moyens au prise avec des revendications séparatistes. Dans le cas du Kosovo, le choix des puissants, l’independance, entre en conflit avec ce principe.

Pour les puissants, le probléme est différent car le droit international est à géométrie variable. Tantot on invoque le respect des frontiéres des états (Bosnie,Tchetchenie, Karabakh, Cachemire, Kurdistan,Macédoine…), tantot c’est le droit des peuples à disposer d’eux même (Kosovo,Yougoslavie…) tantot c’est la constitution d’”états viables” (Sahara occidental, Timor pendant l’occupation indonesienne…). En réalité, c’est le choix des puissants qui determine l’argument qui servira à le justifier.

Il me semble que le droit des peuples à disposer d’eux mêmes devrait être la source principale du droit et être valable pour tous. Dans cette optique, le Kosovo aurait le droit à l’independance, autant que la Bosnie serbe, ou la tchetchénie. Il me semble que les peuples en conflit doivent pouvoir se separer dans des etats différents avant de pouvoir se retrouver dans des interactions pacifiques.

pas dupes ∫ sauf les Belges.

Article lié : L’Afghanistan prend la vedette

Antoine

  01/02/2008

...Je viens d’entendre à la radio que la Belgique envoyait 4 chasseurs-bombardiers F-16 à Kandahar.

Pourquoi dedefensa fait-il si peu de cas de l’implication de la Belgique dans ce conflit ?

Bientot le tour de la présidence Française :

Article lié : Les consignes de l’oncle bien connu

Francis

  30/01/2008

... La Maison Blanche se frotte encore les yeux à voir que Paris se porte aujourd’hui volontaire pour prêter son autorité morale à une administration Bush discréditée.

«Il y a beaucoup, beaucoup de choses que la France et les Etats-Unis vont pouvoir faire ensemble», s’enthousiasmait vendredi la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice après sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Sur presque tous les contentieux passés les deux capitales sont à l’unisson.

«La France apprend à dire oui», se réjouit dans Newsweek l’expert en politique étrangère de l’Institut Brookings Philip Gordon, qui a traduit en anglais le livre de Sarkozy “Témoignage” ...

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/280400.FR.php

Supercapitalisme

Article lié :

FrenchFrogger

  30/01/2008

encore un prété pour un rendu..

Article lié :

James

  30/01/2008

Une base chinoise en Iran ?

Par Kaveh L Afrasiabi
Asia Times Online, le 28 janvier 2008
article original : “A China base in Iran?”

  Dans le sillage de la récente tournée du Golfe Persique effectuée par le Président George W Bush, coïncidant avec un voyage similaire du Président français Nicolas Sarkozy qui a culminé avec un accord avec les Emirats Arabes Unis pour [l’installation d’] une petite base française, le calcul de l’Iran en matière de sécurité a changé. Téhéran en est pratiquement arrivé à considérer l’option de rendre la pareille à l’excès perçu comme tel des intrusions occidentales dans son voisinage, en permettant à la Chine [d’installer] une base dans l’un des ports iraniens du Golfe Persique ou sur l’une de ses îles.

  Sans aucun doute, ce serait un geste géopolitique considérable, à la fois de la part de l’Iran et de la Chine, qui perturberait sûrement la superpuissance étasunienne, qui bénéficie d’une hégémonie sans rivale dans cette région pétrolière et qui a elle-même perturbé la Chine avec le récent accord nucléaire civil qu’elle a passé avec l’Inde, accord largement interprété comme étant une initiative à long terme pour “contenir” la Chine.

  Dans cette interaction serrée de géopolitique et de géo-économie, avec la Chine qui est fortement dépendante des importations d’énergie depuis l’Iran et des autres Etats du Golfe, la tendance va sans aucun doute vers un complément naval à la rafale d’accords énergétiques qu’elle est en train de conclure, afin de sécuriser ses précieux cargos qui transportent le pétrole et le gaz (liquéfié) et qui sortent [du Golfe] par les couloirs étroits du Détroit d’Ormuz.

  En ce moment, la stratégie de la Chine se confine à la ville portuaire de Gwadar, le long de la côte sud-ouest du Pakistan, dans la province du Baloutchistan, stratégiquement située près du Détroit d’Ormuz. Pourtant, compte tenu des relations étroites entre les Etats-Unis et le Pakistan, il est très improbable que les Etats-Unis permettent à Islamabad d’entamer des relations stratégiques avec Pékin. La Chine, qui manque toujours d’une marine impressionnante, pourrait en effet utiliser [une telle base] pour projeter sa puissance dans la région.

  Le cas est assez différent avec l’Iran. Celui-ci est constamment menacé par les Etats-Unis - et à présent par la France - et il bénéficie déjà d’un statut d’observateur au sein de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), que dirigent la Chine et la Russie. La tentative de l’Iran de rejoindre l’OCS a été en partie bloquée, en conséquence de l’impasse sur son programme nucléaire, mais elle aboutira probablement, dans un avenir pas trop lointain, si le statut actuel de la coopération entre l’Iran et la Russie et entre l’Iran et la Chine se poursuit.

  De son côté, la Chine a déjà dépassé l’Allemagne en tant que partenaire commercial numéro un. Sonipec, le plus grand raffineur de pétrole de Chine, vient juste de finaliser un accord portant sur plusieurs milliards de dollars pour développer l’immense champ pétrolier de Yadavaran, cela en plus du “contrat du siècle” sur le gaz naturel de l’immense champ gazier iranien de Pars Nord. Les contractants chinois travaillent aussi à construire pour l’Iran des terminaux pétroliers dans la Mer Caspienne et, entre autres projets, à étendre le métro de Téhéran et à construire des aéroports. Tout cela, alors que les ventes d’armes chinoises à l’Iran incluent des articles aussi chauds que de la technologie de missiles balistiques et des radars de défense anti-aériens.

  La coopération grandissante sino-iranienne sur les fronts de l’énergie et du commerce s’étendra sûrement tôt ou tard à une coopération militaire plus poussée et, là-aussi, cela dépendra en partie des hauts et des bas dans les “jeux de stratégie” Iran/Etats-unis et Chine/Etats-Unis, surtout si la Chine ressent une pression supplémentaire de la part des Etats-Unis sur le front géopolitique.

  Pour sûr, il est maintenant possible que l’Iran veuille montrer une meilleure disposition que jusqu’ici pour embrasser l’idée de vaisseaux de guerre chinois faisant escale chez lui. Ceci en prélude à plus d’accords de grande envergure pouvant aller jusqu’à inclure des dispositions pour un petit poste naval avancé chinois sur l’une des îles iraniennes du Golfe Persique.

  Une fois encore, un tel scénario, certain de soulever le courroux de Washington, dépend d’un grand nombre de variables. Parmi celles-ci, les futurs mouvements des Etats-Unis dans le Golfe Persique, par exemple, si l’armée américaine cesse ou non d’utiliser certaines îles artificielles installées par les Emirats. Si tel est le cas, cela accroîtrait la capacité de projection de puissance des Etats-Unis au regard de l’Iran et Téhéran pourrait être plus enclin à essayer de contrebalancer une pression américaine aussi lourde pesant sur lui en jouant la “carte de la Chine”.

  Il faut le répéter, la nouvelle et audacieuse manœuvre de la France dans le Golfe Persique a également perturbé Téhéran. En effet, l’Iran trouve que le nouveau tournant pro-américain de la politique étrangère française est nuisible à ses intérêts nationaux. Le résultat net est la bifurcation cognitive de “l’Ouest” contre “nous” [1] qui cadre gentiment avec l’“orientation vers l’Est” de l’Iran, sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad. Cela fait partie intégrante d’une nouvelle approche énergétique “mondialiste” qui inclut de nouvelles ouvertures stratégiques avec certaines nations d’Amérique Latine et Centrale.

  Autrement dit, c’est une grave erreur de mal-interpréter la “nouvelle politique étrangère” de l’Iran comme étant de nature uni-dimensionnelle, tant régionale que continentale, malgré son intérêt étroit pour les régions qui lui sont immédiatement voisines.

  Voici ce que dit un professeur de sciences de premier plan à l’Université de Téhéran : “L’Iran ne peut pas rester indifférent aux manœuvres géopolitiques agressives menées contre lui par les nations occidentales, qui ont pris l’Iran pour cible dans un langage sans ambiguïté”.

  Ce professeur s’est demandé à haute voix comment la France réagirait si tout d’un coup l’Iran commençait à installer des bases près de sa côte ou, d’ailleurs, comment Washington réagirait à une base iranienne au Nicaragua, pays ami de l’Iran ! “Ils ont vraiment besoin de se réveiller et de comprendre que la sécurité nationale n’est pas un processus à sens unique”.

  Si les experts politiques iraniens ne sont pas encore prêts à concéder que l’Iran en est maintenant au stade d’autoriser une base chinoise le long de sa vaste côte du Golfe Persique, ils sont toutefois nombreux à s’accorder sur le fait, avec le milieu géopolitique changeant qui représente des menaces potentielles sérieuses à la sécurité nationale de l’Iran, que toutes les options doivent rester ouvertes.

  Note
  ___________________
  [1] Après tout, Sarkozy est revenu sur la parole de “multipolarité” de son prédécesseur et, à la place, selon un article dans le New York Times de cette semaine, “a tempéré cette notion en parlant de la place de la France dans sa ‘famille occidentale’, une expression bien accueillie à Washington”.

  Copyright 2008 Asia Times Online Ltd/Traduction : JFG-QuestionsCritiques.

RosBank

Article lié : Jérôme K., “victime émissaire”

Steven Rix

  30/01/2008

Il devait y avoir un deal d’ici quelques mois entre la Societe Generale et Rosbank (une banque russe) mais apres l’histoire de Jerome Kerviel, les opportunites du marche russe vont se refermer aux investisseurs francais. Les degats generes par la societe generale ne s’arretent pas simplement au trading, ce sont les alliances strategiques qui risquent d’etre remis en jeu avec la Russie.

Toujours plus de crédit pour la "Grande Bouffe".

Article lié : Jérôme K., “victime émissaire”

Francis

  29/01/2008

Aussi loin que l’on remonte l’argent a toujours trouvé ses fous. Le désir non régulé devient avidité et addiction. La valeur de l’argent est un instrument de maîtrise du pouvoir, mais cet outil libéré devient une arme. Toujours. Les peuples abusent de leur ressources et réclament alors le pillage des voisins, toujours et plus loins. Que ce soit Genghis Kan ou Napoléon, l’empire c’est le pillage et sa croissance.

Ainsi nos ressources sont épuisées. Nous sommes depuis longtemps dans l’inflation financière, une bulle massive de crédit pour équilibrer les balances commerciales de nos importations. Compulsivement créé par notre consommation, l’argent créé emporte l’immobilier, les matières premières et les produits dérivés dans sa hausse. Le marché devenu racket “rançonne” à coup de bulles des ressources de plus en plus convoitées et rares. C’est la curée portée aux extrêmes jusqu’à vider la mer, un monde de plus en plus silloné par les peuples pillés. Mais les consommateurs ADORENT: “plus de crédit pour gaspiller jusqu’à la dernière goutte”. Tout dans l’instant ! L’avenir, le temps même est nié dans les dernières bouchées, la vie s’éteint à mesure de notre vie, le nihilisme se finalise.

Dans cette course les USA ne publient plus le M3 du dollar (agrégat totalisant les différents instruments financiers), l’euro sous des discours contradictoires (et manipulateurs) voit une expansion étonnante du sien (du jamais vu sous Wim Duisemberg le prédécesseur de Trichet !) : mais silence, TABOU familial !

Dans le tsunami financier, le lendemain même de l’orgie des crédits, dans les fraudes expiatoires et la dépression qui s’installent que réclament les politiciens du pillage ?

Un ABAISSEMENT des taux ! Des facilités de crédit ! Une relance de la consommation, de la croissance : la suite, plus, non tout, tout de suite ! Toujours plus de mal pour soulager son mal et vite : la définition de l’addiction. Le fumeur, sa tumeur et ses cendres sont la parabole compulsive de cet univers.

Des peuples obéses “Sarkosent” la planète, leurs états sont les dealers qui se disputent les marchés dans une concurrence mortelle. Au bout du crédit, à la dernière bouffée, il ne restera que nos cendres ... maudites pour le restant des temps par nos enfants.
 
Allez, encore la dernière ...

Interview ancienne (1982) mais intéressante.

Article lié :

Périclès

  29/01/2008

Primaires : Hillary Clinton l’a-t-elle emporté par un vote truqué ∫

Article lié : Kennedy soutient Obama par hostilité aux Clinton et la crise du parti démocrate s’élargit

Misanthrope modéré

  29/01/2008

Vous êtes peut-être déjà au courant mais certains accusent les partisans d’Hillary Clinton d’avoir fait truquer le vote lors des primaires (en bidouillant les programmes des machines à voter), au détriment d’Obama. Idem pour les partisans de McCain au détriment de Ron Paul. Je ne sais pas ce qui est vrai ou faux dans cette histoire, mais quand bien même ce soupçon ne serait pas étayé, ça illustrerait tout de même la crise de confiance systémique dont vous parlez. :-)

http://libertesinternets.wordpress.com/2008/01/22/elections-us-hillary-la-remporte-par-un-vote-truque/

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7794

Cordialement.

Le fraudeur

Article lié : Jérôme K., “victime émissaire”

Jojo

  29/01/2008

La presse “MSM” y compris notre petite RTBF qualifie l’opérateur malchanceux de fraudeur.
On devine à qui elle rend des comptes car qui dans cette pièce est le véritable fraudeur sinon le système lui-même.
Si Kerviel a commis une faute professionnelle (même lourde)dans le cadre de ses activités, c’est l’employeur qui en assume la responsabilité vis à vis de ses clients, actionnaires etc. A moins de prouver qu’il ait détourné de l’argent à son profit, en Belgique il répondrait de ses actions devant le tribunal du travail.

Psychologie du subprime

Article lié : Jérôme K., “victime émissaire”

FB

  29/01/2008

(en s’écartant quelque peu de l’aspect Maistrien)
Sur le blog de Mike Shedlock, il y a un passage particulièrement intéressant sur la psychologie des clients du Subprime - partie émergée de l’iceberg financier actuel-:
...

“Nobody seems to be saying, ‘Look, I made a contract with you. I borrowed money from you. I’m gonna do everything I can to pay off that obligation.’ People just seem to be saying, ‘Look, take the house. Good-bye. I’m leaving,’”

Kroft observes to real estate agent Kevin Moran. “There was a time, I think, when people felt really bad about not paying off a debt.”

“Yeah, I think in those days, loans were made by your local banker or building and loan associations or savings and loan,” Moran replies. “They were guys you saw in the grocery store. They were on the little league team with you, the PTA, the school. And I think as mortgages became securitized and Wall Street became involved, they became very transactional and there was no relationship built with the borrower and the lender. And I think that makes it easier for someone to see it as an anonymous party at the other end of the transaction and just walk away from it.”

“Just a business decision,” Kroft says.

Implicit in this segment is that families are not entitled to make “business decisions.” But you know who is entitled? Why, businesses of course. When businesses laid off 1.5 million workers in 2007, it was purely a “business decision.” When Wall Street banks “wrote down” more than $100 billion in losses in 2007, it was purely a “business decision.”

Look for families to become more comfortable making “business decisions” of their own in 2008.
...

Il semble que la réaction de rejet de la Grande Finance par la population française à l’égard de “l’Affaire SocGen” soit très proche en fait de l’état d’esprit de l’américain moyen coincé dans les Subprimes.

Voilà le retour de baton!

Coup gagnant ∫ Sociologie contre psychologie

Article lié : Pour Patrick Buchanan, une victoire de McCain signifierait : la guerre

Francis

  29/01/2008

Le débat porté sur le domaine économique profite plus aux démocrates (Hilary & Obama), le bilan économique de cette administration est catastrophique et chaque américain peut y traverser personellement le mur des discours au contraire des cauchemars lointains : le Katrina économique révèle la Busherie et le pillage des ressources par le CMI.

Par contre ramener sans arrêt le débat dans le domaine évangélo-militaire (comme lors des précédentes élections), alors que le “surge” risque d’être ressenti comme les “soldes” populaires du “cakewalk”, ne peut que favoriser les républicains comme Mac Cain ou autres Bush. C’est le jeu de fascination du CMI, son virtualisme psychologique !

Néocons, Wolfowitz et autres Rumsfeld ne sont à ressortir des poubelles que si le débat retombe dans l’ornière militariste.

Il semblerait qu’une partie plus importante des américains soit sensible à l’image qu’ils projettent dans le monde. Un huitième des votants est d’origine latino-asiatique et leur poid dé-binarise le débat des ânes et des éléphants en changeant sa nature. Le sol se dérobe lentement et ce mouvement pourrait décomplexer les USA du CMI. Laissons le CMI s’auto-virtualiser et s’évanouir dans son miroir.

La sociologie prend donc l’avantage sur la psychologie en cette phase de la partie ?

Philip Giraldi n'est pas de cet avis

Article lié : Une affirmation officielle US (Chertoff): non, nous n’attaquerons pas l’Iran

Dominique Larchey-Wendling

  29/01/2008

Voir cet article sur ContreInfo

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1625

Lame de fond Obama

Article lié : Une victoire considérable pour Obama, – mais une stratégie obligée?

Flupke

  28/01/2008

On ne peut que s’interroger sur ce candidat et sur
ceux qui l’ont porté là . On ne vient jamais du néant . Mais cette candidature donne vraiment à réfléchir et pourrait surtout être en filigrane : “tout mais surtout pas Mme Hillary Clinton et en finale déboucher sur la victoire du candidat républicain ...” Curieux l’adoubement par Kennedy
du candidat Obama .

Article lié : Plus ça change… Ce que cherchent les Américains en Afghanistan

bert

  28/01/2008

“Plus que jamais, le Pentagone croit à l’efficacité totale de l’intervention aérienne dans la lutte contre le terrorisme, conforté en cela par les enseignements sélectifs et biaisés tirés des derniers développements en Irak.”

Sans vouloir surestimer les capacités d’analyses de ces messieurs, je pense plutôt qu’ils n’y voient que des avantages, pas (ou peu) de pertes de leur coté, l’impression de “faire quelque chose”, et garder le contrôle de l’espace aérien entre le Pakistan et l’Iran.

Parce qu’à l’inverse, le seul enseignement de l’histoire, c’est que lorsque les USA bombardent à outrance en remplacement d’interventions terrestres, c’est le début de la fin, un constat d’impuissance et une opinion publique réticente.

“On peut chercher à imaginer ce qu’une telle intervention donnerait si les forces aériennes US étaient libérées de toute entrave en Afghanistan, du point de vue des dommages “collatéraux” et éventuellement des pertes “fratricides” (pertes accidentelles dues de troupes amies dues à des tirs sur des forces amies), et aussi du point de vue de l’efficacité à terme sur le terrain.”

Pas besoin d’imaginer, voir Laos, Cambodge, Vietnam, Kosovo, Irak (1991-2001), Afghanistan (sovietiques 79-89, USA 2001-2008)