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L'amiral Fallon pourrait être relevé de ses fonctions pour un commandant plus "docile"

Article lié :

Patrice Z

  08/03/2008

Sur http://www.esquire.com/print-this/features/fox-fallon
Intéressant de trouver ce type d’article sur un magazine grand public comme Esquire.
L’on peut trouver rassurant qu’il existe de tels hommes dans la chaine de commandement, capable d’avoir une opposition frontale face à une décision qu’il réprouve. Mais un tel esprit de mutinerie ne peut qu’ajouter au désordre ambiant. De là à croire que le successeur de G.W. Bush saura remettre en ordre tout cela sans heurts, c’est certainement sur-estimer l’agilité psychologique d’un peuple.

Coquille

Article lié : La guerre transformée, ou le Complexe contre le système

Vianney Stroebel

  08/03/2008

Coquille au 3e paragraphe : il s’agit de Joseph Stiglitz et non de Paul.

Félicitation pour la qualité de votre site. Continuez !

Migs 29 modernisés pour l'OTAN

Article lié : “JSF Fatigue” (I): le cas de l’U.S. Navy

Antoine

  08/03/2008

Des chasseurs MiG-29 modernisés conformes aux normes de l’OTAN pour la Slovaquie (MiG)!

Eh oui, un pays de l’OTAN, la Slovaquie, a fait moderniser ses MIG 29, mis aux normes de l’OTAN.

http://fr.rian.ru/defense/20080229/100312155.html

déclin américain

Article lié : L’emprisonnement de notre sécurité

Thierry

  07/03/2008

Bonjour,

c’est aussi à rapprocher de ce que Pierre Boulle décrivait à propos des services de l’armée britannique dans son roman “Le pont de la rivière Kwaï” : (de mémoire et sans respecter le texte qui est beaucoup plus mordant et ironique)

des informations tellement secrètes qu’elles ne pouvaient plus être mise à la dispostion des utilisateurs et qu’elles servaient au mieux à illustrer les “mémoires” des anciens cadres militaires!

cordialement

Thierry

confirmtion par "alternatives économiques"

Article lié : Le protectionnisme, ce n’est pas si mal…

geo

  07/03/2008

http://www.alternatives-economiques.fr/le-patriotisme-economique-s-invite-dans-la-campagne-electorale-aux-etats-unis_fr_art_633_36073.html

(......)

Signe des temps, les républicains semblent eux aussi tentés par le patriotisme économique. Mike Huckabee, qui a séduit beaucoup de chrétiens et d’électeurs du Sud, est un populiste avéré (tout en étant un bon républicain dans son opposition aux impôts : il préconise une abolition complète des impôts sur le revenu, qu’il propose de remplacer par une taxe sur la consommation). Même Mitt Romney, qui incarna plus que quiconque l’aile libérale du parti républicain, a gagné les primaires du Michigan (où il est étroitement associé à son père, ancien PDG d’une grande compagnie automobile) en prétendant qu’il pouvait faire revenir les emplois industriels partis à l’étranger (en quoi personne, mêmes ses électeurs, n’a cru vraiment).

Mais le principal candidat républicain, McCain, semble bien en ligne avec les libéraux économiques de son parti. Sa probable investiture obligera donc les démocrates à trancher : rester fidèle à l’esprit clintonien et souligner leur capacité à gérer sagement une économie mondialisée, ou assumer un patriotisme économique qui risque de les couper de l’électorat du centre, celui-là même que les Clinton ont toujours su séduire ? Autant de questions que Clinton et Obama ont dû se poser lors de leurs nombreux meetings de l’Ohio…

(....)

Des "super F18" pour la royal navy∫

Article lié : “JSF Fatigue” (I): le cas de l’U.S. Navy

Stéphane

  07/03/2008

Alors que DID parle des progrès dans la conception de la nouvelle classe de porte avions de la royal navy:

http://www.defenseindustrydaily.com/design-preparations-continue-for-britains-new-cvf-future-carrier-updated-01630/

la question des avions à embarquer est ainsi traitée:


Once the new ships of the Queen Elizabeth Class are complete, Britain will possess a full-size carrier force for the first time in several decades. CVF carriers will initially be equipped with the F-35B STOVL Lightning II

Curieuse précision de l’auteur, le tout nouveau porte avion sera “initially” équipé de F-35… Pour l’avion qui durera un siècle, ce “initially” vaut son pesant de plans B.

“Initially” se situe-t-il avant le lancement du navire? Cela signifie-t-il qu’en phase opérationnelle, il faudra compter sur autre chose?

les états d'ame des eurocrates

Article lié : Perceptions européennes de la rencontre Merkel-Sarkozy

berthierch

  06/03/2008

Il y a erreur de perspective: Bruxelles n’est au centre que de Bruxelles, pas des relations d’état à état, n’en déplaise au microcosme du Berlaymont et du centre d’influence américaine qui n’en n’est pas éloigné.
Paris et Berlin peuvent être d’accord sans que Bruxelles le soit et vice et versa.
Autant Sarkozy est d’accord pour imposer les directives Bruxelloises à la France et à son peuple, autant il traite d’état à état avec Berlin. Ce qui ne peut que désoler Bruxelles et son tropisme anti-état et anti-nation. Pour pro-américain qu’il parait, Sarkozy n’en n’est pas moins un tenant de la vieille Europe décriée par Rumsfeld.
Il peut ne pas être enchanté par le protectorat germano-ricain établi au Kosovo, ni par la ost-politik de Berlin si le France n’en tire pas profit ou miettes.

primaires démocrates

Article lié : Du Texas à l’Ohio

berthierch

  06/03/2008

Concernant les 4 dernieres primaires, il faut être plus précis. Clinton n’y a rattrapé qu’une dizaine de délégués sur plus de 100 délégués de son retard. En effet, au Texas à +/- 1 délégué près, les deux enveront le même nombre de délégués. La vérité est que La “victoire” de Clinton ne l’est que par rapport à une défaite annoncée par les media. Dans l’Ohio et dans le Texas, Obama partait avec un retard à deux chiffres, L’AFL-CIO ou les “latinos” passant pour pro-Clinton. La montée Obama n’est donc pas stoppée. Le parti démocrate mènera les dernières primaires sur le thème “change or no change”, comme le prévoyait Edwards. Et la crise financière et economique pousse à l’appétit pour le changement.
Le “mainstream” incarné par les Clinton ne va pas céder le controle de la convention sans combat en raison des enjeux militaires en irak, iran, amérique du sud.

Les russes titillent les navires US.

Article lié :

Stéphane

  06/03/2008

TOKYO March 6 (Itar-Tass) - A Russian strategic bomber has made another flyover of the USS Nimitz off coasts of the Korean Peninsula on Wednesday, the Pentagon said.

Its representative said the Russian plane approached The Nimitz three to five sea miles and flew over it at a 600-meter height.

Two fighter jets F-18 scrambled from the ship in response and followed the Russian warplane.

In February, two Russian strategic bombers Tu-95MS approached the strike group of the US Navy led by The Nimitz, and one of them even made two flyovers of it at a 600- meter height.

The US administration then made no demarches. It said it did not see any threat in the training flights of Russia’s long-range aviation.

The Tu-95MS is a propeller-moved plane.

The South Korean armed forces are carrying out large-scale maneuvers together with the US. The exercises involve the nuclear powered aircraft carrier Nimitz, the nuclear powered submarine Ohio, a missile cruiser and two destroyers.

http://www.itar-tass.com/eng/level2.html?NewsID=12450915&PageNum=0

précédents

Article lié : Répliques et bilan provisoire du “tremblement de terre”

bert

  06/03/2008

Un précédent interessant à étudier est le programme Joint Cargo Aircraft de l’USAF/US Army, pour lequel Alenia (Italie) créa avec Lockheed Martin une “filiale commune” destinée à proposer le G222 de l’italien dans la compétition (avec une re-motorisation US). Après un premier divorce d’avec Lockheed, c’est avec Boeing que “s’accoupla” Alenia pour rester dans la course. EADS, avec l’ex avion espagnol CASA, était aussi dans la course, en couple avec Raytheon.
C’est l’appareil italien qui remporta la “course”, en 2007, les tests devant débuter cette année. Les péripéties de 10 années de compétition sont instructives quant au présent dossier.

élections...

Article lié :

miquet

  05/03/2008

March 5, 2008

Was the Russian election any less free than our own?

by Justin Raimondo

The self-appointed election “monitors” of the Council of Europe have delivered their official verdict on the procedures and results of the recent Russian election, in which Dmitry Medvedev, Vladimir Putin’s designated heir, skated to victory. “We think there is not freedom in this election,” said Andreas Gross, a Socialist member of the Swiss parliament, to the Washington Post.

“Gross, heading a delegation from the Parliamentary Assembly of the Council of Europe, the continent’s leading human rights organization, cited media bias and Russia’s failure to register some candidates, among other shortcomings. In a statement, the group said the result reflected the ‘will of an electorate whose democratic potential was unfortunately not tapped.’”

If Hillary Clinton is right about being a victim of “media bias,” will the Council denounce the Democratic primary elections? As for the failure to register “some candidates” – does the Council know how hard it is to get on the ballot when you’re a so-called third party candidate in the United States? I doubt it. There are more choices on the ballot in Russia than there are in the U.S., which restricts the parties, for all practical purposes, to just two. Russia’s recent tightening up of ballot requirements brings it closer to the U.S., in practice, as even liberal critics of Putin admit – although they still have more choices than we do. If Russia’s democratic potential has yet to be tapped, then – by the Council’s standards – America’s is buried even deeper.

It is supposedly a sign of creeping totalitarianism that Putin is staying on in the office of the prime minister while his successor officially takes the reins – although we all know who’s really holding them. How is this really all that different from the prospect of having Bill Clinton’s designated heir in the White House, with Bill effectively sharing power with his wife? At least the dynastic element is – so far – entirely missing from Russian politics, while in America, the land of the free, we practically have royal families.

We are bombarded on an almost daily basis with anti-Russian, anti-Putin propaganda in the mainstream media, falsely claiming that the “independent” media is being curtailed by the Kremlin. Yet there is no government censorship in Russia; no newspapers or television stations have been closed down by the authorities. Putin’s critics are exercised over the alleged lack of “freedom of the press” because the Russian owners of privately owned media outlets exercise the same editorial control that private owners exercise in the West.

For the American media to complain that their Russian counterparts are too subservient to the government is a classic case of pot-kettle-black. It wasn’t the Russian media that wore flag lapel buttons while reporting the start of a major military assault and shamelessly transmitted government propaganda disguised as “news reporting” to a frightened and shamelessly manipulated public. It wasn’t the Russian media that put Judy Miller’s tall tales of Iraq’s “weapons of mass destruction” on the front page of the New York Times as the rest of our “free” and “independent” journalists followed dutifully along. If Russia’s reporters are government lackeys, then their Western brothers and sisters are cut from pretty much the same cloth.

The new Cold Warriors are on the warpath, intent on restarting a conflict that ended in 1989, with the fall of the Berlin Wall. The propaganda offensive against Putin’s Russia – launched, as per usual, by the neocons, and since taken up by left-liberals – is in full swing. Putin is routinely compared to Stalin, and the tiny groups that oppose him – led by Gary Kasparov, the former chess champion turned neocon tool, and Eduard Limonov, the National Bolshevik leader whose party symbol tells us all we need to know about him and his followers – are characterized as the new “dissidents.” Together, Kasparov and Limonov started a front group known as “the Other Russia, ” which has grabbed the Western media spotlight. In Russia, however, where Kasparov and his red-white-and-blue (and brown) coalition are considered fringe parties with no electoral significance whatsoever, they are ignored.

It isn’t just the old Project for a New American Century crowd, made up primarily of Republican types, that has been raising the alarm over the alleged Russian “threat” – all factions of the Democratic Party are eagerly jumping on board the New Cold War Express. Hillary Clinton’s deliberate flubbing of Medvedev’s name during the last Democratic debate – oh, come on: everything she does is calculated – and Obama’s tailing after her on the Russian Question indicate just how widespread is the new Russophobia.

I’m particularly worried about the baneful influence of Zbigniew Brzezinski, one of Obama’s foreign policy mavens, whose antipathy for the Kremlin – no matter who’s inhabiting it – is well known. As for John McCain, he practically froths at the mouth when the subject of Russia comes up, so we’ll get no relief there. Those of us who don’t want to see a new Cold War with Russia, and a new arms race to go along with it, are effectively disenfranchised. We might as well stay home.

Somehow I doubt Andreas Gross and the assembled grandees of the Council of Europe will take up my proposal to have the American election invalidated, on the grounds that both parties are merely “Left” and “Right” wings of the same party – the War Party. Oh well, it doesn’t hurt to try…

Getting past the propagandistic bluster and down to the bare facts, it looks like Medvedev is a liberal, much more easygoing version of Putin. After pulling the country up from the brink of complete chaos and smashing the oligarchs – the last remnants of the old nomenklatura, who looted “privatized” state industries and shipped the cash overseas – Putin is clearly transitioning the country into a less rough-edged, more expansive phase in its political development.

The Russophobes often have valid criticisms of the Putin regime, but they miss the big picture because of their ideological bias. From 1917 to 1991, Russia was in the grip of a system that made any sort of democracy or freedom of thought impossible. The Communist elite killed millions – more than Hitler – and led a worldwide crusade to spread their nightmarish ideology to the four corners of the earth. Today, the Russian people want only to be left alone to shake off the effects of their long imprisonment and rebuild their society. They could do without the meddling of foreign governments and the self-righteous lectures of professional hypocrites.

Western pressure and tiresome moralizing will only have the opposite of its intended effect. Attempts by foreigners, such as the presumptuous election monitors of the Council of Europe, to interfere in Russia’s internal politics are bound to backfire and stoke nationalist, anti-Western sentiment. If the Council of Europe is so concerned about the state of democracy in the world, then let them look into the practices of the European Union, which seem to involve repeating an election until one gets the “right” result.

un coup de pied dans la fourmillière

Article lié : En attendant Saint-Malo-II

Bernard Barthalay

  05/03/2008

Il suffit d’ouvrir le dossier défense pour voir rejaillir en France une bonne dose d’antiaméricanisme et une anglophobie incroyable. C’est à croire que ce sont les Allemands qui nous ont libéré des Anglo-Saxons.
Plus sérieusement, l’initiative française (encore au stade préparatoire) a un mérite, à condition que les vrais Européens, ceux qui ne se résolvent pas à voir leur continent devenir une grande Suisse endormie sur un oreiller d’euros, se mobilisent pour s’emparer du sujet: c’est de reposer à échéance plus proche que prévue la question constitutionnelle. Quelle autorité civile légitime en haut de la chaîne de commandement? Quelle démocratie de plein exercice? En définitive, quel Etat, évidemment subsidiaire, donc fédéral?
Si l’on compte sur la présence d’un nombre peut-être non négligeable de ralliements à l’initiative de la part de petits Etats, seules comptent en vérité la volonté de l’Allemagne. J’ose imaginer qu’au contraire de ce qui s’est passé pour l’Union méditerranéenne, elle n’est pas placée devant un fait accompli et que son accord est acquis. Si tel est le cas, cette défense verra le jour avec ou sans la Pologne et/ou l’Angleterre.
C’est en ce sens que c’est explosif. Parce que discriminant: entre ceux qui restent fidèles à la finalité politique de l’intégration et ceux qui la rejettent.
On verra d’ailleurs très vite qu’il s’agira moins de constituer une avant-garde que d’organiser l’arrière-garde.

Le Vermont : état scessésioniste.

Article lié :

Stéphane

  05/03/2008

On ne s’étonnera pas du succès local d’Obama.

Vermont towns vote to arrest Bush and Cheney

WASHINGTON (Reuters) - Voters in two Vermont towns on Tuesday approved a measure that would instruct police to arrest President George W. Bush and Vice President Dick Cheney for “crimes against our Constitution,” local media reported.

The nonbinding, symbolic measure, passed in Brattleboro and Marlboro in a state known for taking liberal positions on national issues, instructs town police to “extradite them to other authorities that may reasonably contend to prosecute them.”

Vermont, home to maple syrup and picture-postcard views, is known for its liberal politics.

State lawmakers have passed nonbinding resolutions to end the war in Iraq and impeach Bush and Cheney, and several towns have also passed resolutions of impeachment. None of them have caught on in Washington.

Bush has never visited the state as president, though he has spent vacations at his family compound in nearby Maine.

Roughly 12,000 people live in Brattleboro, located on the Connecticut River in the state’s southeastern corner. Nearby Marlboro has a population of roughly 1,000.

http://www.reuters.com/article/topNews/idUSN0454699420080305

Quel patriotisme ∫

Article lié : Répliques et bilan provisoire du “tremblement de terre”

Ilker

  05/03/2008

Même si Boeing et le Congrès américain ne sont pas contents de la décision de l’USAF, ces derniers ont besoin de ces avions ravitailleurs et c’est apparemment EADS qui est le plus au point à ce niveau.

En fait on pourrait dire que ça se joue entre un “patriotisme aveugle” et un “partriotisme réaliste”.

——

Boeing et le Congrès contre-attaquent après le contrat avec EADS

BOEING DEMANDE DES EXPLICATIONS À L’US AIR FORCE APRÈS LE CONTRAT AVEC EADS

WASHINGTON (Reuters) - Boeing a réclamé à l’armée de l’air américaine des explications rapides sur les raisons qui lui ont fait perdre un contrat de 35 milliards de dollars pour la fourniture d’avions ravitailleurs, attribué vendredi à EADS et Northrop Grumman, tandis que des élus du Congrès menaçaient de bloquer les crédits nécessaires.

La sous-commission aux dotations de la Chambre des représentants a convoqué plusieurs hauts responsables de l’US Air Force à une audition prévue dès mercredi. Et au Sénat, le Républicain Sam Brownback, élu du Kansas, s’est engagé à se battre contre le financement du contrat, qui vise à remplacer les ravitailleurs KC-135 de l’Air Force construits par Boeing dans les années 1960.

Browback siège à la puissante Commission des dotations du sénat, qui contrôle le financement du Pentagone et de plusieurs autres administrations fédérales.

“Je pense que c’est la mauvaise manière de procéder. Je vais me battre contre cela aux dotations”, a-t-il dit au Sénat. Son collège républicain du Kansas Pat Roberts et deux sénateurs démocrates de l’Etat de Washington ont également critiqué l’octroi du contrat à Northrop et EADS.

Le projet de Boeing prévoyait la construction de 767 dans l’Etat de Washington pour les adapter à un usage militaire dans une usine au Kansas.

Mark McGraw, vice-président du programme de 767 ravitailleurs du groupe, a jugé “inhabituel” la volonté de l’armée de l’air d’attendre le 12 mars pour lui exposer les motifs de son choix, un délai qu’il considère comme incompatible avec les pratiques habituelles des marchés publics.

“Nous ne comprenons pas pourquoi l’offre de Boeing pourrait être considérée comme présentant le risque le plus élevé. Il est important pour nous de saisir comment l’Air Force est arrivée à ces conclusions”, a dit McGraw.

Les perdants lors de ce type d’appels d’offres disposent de 10 jours après l’exposé formel du choix pour déposer un recours. Boeing a déclaré qu’il étudierait les options dont il dispose une fois qu’il aurait reçu les explications du Pentagone.

25.000 EMPLOIS

Loren Thompson, analyste spécialisée dans la défense, a estimé lundi que Northrop et EADS l’avaient emporté sur Boeing sur chaque critère déterminant, parmi lesquels les capacités en mission, le prix et le risque lié aux performances.

Les élus qui soutenaient l’offre de Boeing se sont dits outrés de voir le contrat attribué à un duo incluant EADS. Certains ont écrit lundi au secrétaire à la Défense, Robert Gates, pour exiger que l’armée de l’air s’explique devant Boeing dès cette semaine.

L’armée de l’air a défendu la procédure d’attribution du contrat.

“L’AF (Air Force) a suivi un processus soigneusement élaboré conçu pour assurer la transparence, préserver l’intégrité et promouvoir une concurrence saine”, a déclaré le lieutenant colonel Jennifer Cassidy.

Sue Payton, responsable des achats d’armements de l’Air Force et le général de corps d’armée Donald Hoffman, le plus haut responsable militaire des achats d’armements, doivent être entendus mercredi à la Chambre.

Prenant la défense de Northrop, des élus de l’Alabama, où doivent être assemblés les ravitailleurs, ont assuré que le contrat créerait des emplois dans l’ensemble des Etats-Unis. Répliquant aux déclarations de Brownback, le sénateur Richard Shelby a déclaré: “Je surveillerai attentivement toute tentative du Sénat visant à bloquer ou à retarder ce qui est la priorité numéro un de l’armée de l’air.”

“Nous ne rendons pas service aux forces armées en contrecarrant, par des combats politiciens, les efforts de l’armée de l’air pour remplacer une flotte de ravitailleurs vieillissante” a-t-il ajouté.

Certains élus, rejoints par des syndicats, ont exprimé leurs craintes pour l’emploi aux Etats-Unis et souligné que les futurs ravitailleurs, conçus sur la base de l’Airbus A330, seraient plus gros et consommeraient davantage que les KC-135 actuels, ce qui nécessiterait des crédits de maintenance plus importants.

La présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, a estimé pour sa part que le contrat soulevait “de graves interrogations que le Congrès doit étudier attentivement”.

Northrop prévoit que l’assemblage des ravitailleurs à Mobile, en Alabama, créera au moins 2.500 emplois et que le contrat dans son ensemble concernera 25.000 emplois au total dans tout le pays.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5224021

Naturaliser

Article lié : Répliques et bilan provisoire du “tremblement de terre”

CdC

  05/03/2008

Le mode de l’intégration pourrait être que le montage de la carcasse Airbus se fasse outre Atlantique…
Cette émigration vaudra naturalisation.

Dans le cas où Boeing insiste et gagne la partie, ce qui est loin d’être exclu, le ravitaillement des avions Us attendra encore une ou deux décennies.
C’est bien la survie d’une arme qui est en cause