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faute d'orthographe

Article lié : L’attaque par le langage

isabelle cauzard

  10/04/2008

Juste pour l’administrateur:
Une petite faute d’orthographe dans cet excellent article:
La question…
Paragraphe 1, ligne 8: ... situation mais poursuivent son(t) éxecution…

http://royalartillerie.blogspot.com/

Article lié : Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

Catoneo

  09/04/2008

Rebond de votre excellent article sur Royal-Artillerie sous le titre “De la médiocratie en Amérique”;
Serviteur.

Et la proposition d'Obama ∫

Article lié : Le général Petraeus, le nihilisme de sa stratégie et le nihilisme des opinions des candidats à la présidence

egdltp

  09/04/2008

Vous ne semblez pas connaitre la proposition d’Obama telle que rapportée par Le Monde, http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/04/09/barack-obama-propose-d-associer-teheran-a-un-reglement-en-irak_1032513_829254.html#ens_id=829615.
Un simple oubli, ou vous avez une analyse contradictoire de ces faits, ou parce qu’il ne cadre pas avec votre vision de la situation, vous préférez la passer sous silence ?

(très) long terme

Article lié : L’OTAN entre baby-sitting et infantilisme

Philippe Le Baleur

  08/04/2008

Il y a dans ces séries de décisions en apparence stupides, quelque chose de supra-humain, comme un plan à très long terme dont la trame ne serait perceptible que par des personnages immortels.
Nous pauvres êtres humains avons tendance à limiter notre action à ce dont nous pouvons voir les résultats dans les limites d’une vie.
Mais là, mis en présence d’actions aussi incohérentes, nous avons le choix entre penser qu’elles sont vraiment stupides, ou bien qu’elles sont de petites pièces de jigsaw puzzle, font partie d’un ensemble que nous avons peine à imaginer parce qu’il s’inscrit dans la durée.
A défaut de personnage immortel, genre dieu ou démon, nous pouvons aussi imaginer une puissante société secrète dont les membres se renouvelleraient de génération en génération, avec des buts à très long terme.
Cette hypothèse peut sembler farfelue, mais en tout état de cause elle l’est moins que de croire aussi bête l’élite des politiciens de la planète. Ces gens ne sont pas idiots: ils obéissent aveuglément à des ordres dont ils ne comprennent que partiellement des enjeux.

a propos de la valeur des choses...

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

FB

  08/04/2008

Tout en relisant votre article, je n’ai pas pu m’empècher de rire sur les évaluations officielles portant sur l’inflation depuis 1941 ou 45 (peu importe)..
C’est toujours surprenant de lire des évaluations officielles sur la valeur de certaines choses, ramenées à de la monnaie (papier)!
Si on résume, le décalage entre cout d’un avion à capacité “concurrentielle” entre 1941/45 et aujourd’hui présente un dérapage de 1 à 15..

Le cout comparatif des avions de chasse est sans doute plus près de la réalité que les statistiques officielles!

L’argent, et surtout le controle de l’argent, sont des choses importantes!
Certains s’en rendent compte:
http://www.safehaven.com/article-9890.htm

Afghanistan: Une motion "tristement partisane" (Fillon)

Article lié :

Stéphane

  08/04/2008

François Fillon a fustigé aujourd’hui la motion de censure “tristement partisane” de la gauche contre le renforcement du contingent français en Afghanistan.

“A la lecture de cette motion, je ne vois rien qui indique un plan parallèle, un plan sérieux pour l’Afghanistan”, a lancé le premier ministre lors du débat à l’Assemblée sur la motion de censure déposée contre la “politique d’alignement atlantiste” de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

Défendant longuement la décision de Nicolas Sarkozy d’envoyer 700 soldats supplémentaires en Afghanistan, M. Fillon a sommé la gauche d’“exposer clairement ses arguments et sa stratégie alternative”, et de “s’en faire l’interprète auprès de la communauté internationale, auprès des 25 Etats européens engagés en Afghanistan à nos côtés, dont 15 dans lesquels des socialistes ou des sociaux-démocrates sont au pouvoir”.

Pour lui, “le sujet est suffisamment grave pour ne pas se lancer dans des recommandations peu étayées. Si elles le sont, je les écouterai avec intérêt. Sinon, il faudra considérer votre initiative comme une affaire tristement partisane”.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/04/08/01011-20080408FILWWW00509-une-motion-tristement-partisane-fillon.php

***

Le parti socialiste pris au piège de ses contradictions? On pourrait reformuler l’intervention de Fillon ainsi: “cessez de critiquer notre engagement sous prétexte de différence de partis, car au fond nous sommes tous américanistes.”

prix F22 vs. prix Mustang

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

Philippe Roger

  08/04/2008

Chère DeDefensa :

Merci de maintenir un haut niveau de débat et de franc-parler sur la place francophone !

Quelques commentaires sur l’article sur le prix des avions à travers les âges ,dont vous ne relevez pas l’aspect à mon avis un peu trop simple .
Les sauts dans le temps sont plus délicats que cela !

Tout d’abord il y a aussi dans cet exemple un saut dans l’espace : non content d’en faire plus que le P51 , ce qui , comme vous le relevez , n’est pas le sujet , le F22 , comme le JSF , remplace plusieurs appareils spécialisés . Il faudrait donc comparer leur coût de développement à la somme des coûts de développement du P51 ,du P38 ,du P39 , du P40 , du P47, et sans doute , au moins pour le JSF , des B25 ,B26 et des appareils anglais correspondants .
D’autre part le coût de développement du P51 semble tellement faible , même pour l’époque , qu’on peut penser qu’il n’inclut pas le développement des deux moteurs de cet avion ;il faudrait alors comparer au développement de la cellule seulement du F22.
Tout cela , à la louche , pourrait réduire d’un facteur 5 à 10 le ratio brut observé , mais il resterait quand même une forte hausse .

Pourquoi donc ce type d’évolution ?
Il y a plusieurs pistes .

On a observé en France dans l’après-guerre que d’une génération à l’autre d’un type de navire donné (frégate , sous-marin ) le prix à la tonne évoluait comme le PIB pour les navires tête de série (puis il y a une dégressivité dans chaque série).Tout se passe comme si “on” consacrait une part constante du PIB à chaque navire , sans qu’on sache l’expliquer .
Dans le même ordre d’idées , on observe que le ratio PIB / dépenses d’armement évolue très lentement dans chaque pays , et reste dans la fourchette de 0,4 à 0,8 % dans la plupart des pays qu’ils soient producteurs ou importateurs.
Cela ressemble un peu à un taux de prime d’assurance qui serait universellement admis .

Je n’ai pas de tables du PIB américain en $ constants , mais ça serait intéressant de regarder si la hausse Raptor/Mustang après corrections ne ressemble pas tout bêtement à celle du PIB , auquel cas la partie aéronautique du lobby militaro-industriel américain n’aurait pas obtenu un “part du gateau ” exorbitante .

Mais il faut aussi et surtout s’intéresser à la compétition opérationnelle entre les Etats-Unis et l’URSS , qui a fixé le niveau technologique , et son évolution , dite “course aux armements”. C’est elle , avec ses appréciations plus ou moins exactes de la force future de l’ennemi , où peut être entrée une forte dose de lobby ,qui a fait qu’en plusieurs générations le F22 n’a plus rien à voir avec le P51 , et que le Shukoi 27 n’est pas un Polikarpov de 1941.
Le fait que le P51 ait été de la classe du Me109 ou du FW190 en 1944 ne permet en rien de justifier que le F22 aurait dû être au prix du P51 en dollars constants en 2005:le prix du F22 n’est fixé que par son combat avec le Su27.
On peut considérer que le Shukoi a justifié le F22 comme le Me 109 a justifié le Mustang.
Reste à se demander si le F22 est “gold-plated” pour de mauvaises raisons , en fait trop (“overkill”)... c’est plus difficile à dire ; et même si le Su 27 est moins virulent aujourd’hui en Russie (ce que les concepteurs du F22 ne pouvaient prévoir),il y en aura demain des centaines en Chine…

Il faut noter aussi qu’à besoin militaire égal les normes de la société civile , et en particulier l’aversion au risque , ont un impact sur les coûts de développement et de série des armements qui était totalement inconnu au temps du P51 ; il faudrait comparer l’indice des coûts de l’armement à celui de la part des lawyers dans le PIB américain , ce serait sûrement amusant .

Pour l’avenir , il sera très intéressant de suivre dans le budget du Pentagone tout autre chose : l’évolution du ratio R&D/(R&D+production), qui mesure à mon avis la volonté d’avance ou de domination technologique des Etats Unis , mais aussi l’équilibre entre les forces opérationnelles , qui veulent qu’on leur livre des armes , et le reste de la communauté militaro-industrielle . Depuis de nombreuses années , ce ratio est de 50% , ce qui paraît énorme , la production restant très forte et la course aux armements ayant plutôt des raisons de ralentir .
Pourquoi ce fardeau de l’homme américain ?

Tout cela étant dit , et même si vous regrettez souvent que leurs dirigeants ne fassent pas un usage réfléchi de leurs armes , n’oublions pas que des Etats-Unis désarmés , cela n’a jamais été bon pour notre santé !

Philippe Roger
Ingénieur Général de L’Armement (2é.S.)

complexification progressive de tous système

Article lié : Un phénomène impressionnant du complexe militaro-industriel: l’évolution des coûts des systèmes

Desmazieres

  08/04/2008

Bonjour,

vous soulevez dans cet article quelque chose de fort intéressant, mais qui n’est pas particulier à l’armée américaine ou au domaine militaire en général.

Ce processus de complexification progressif, qui entraine une augmentation exponentielle des coûts, peut être observé dans toutes les réalisations de notre système moderne; il est chaque jour observable à plus petite échelle dans l’équipement de consommation mis à notre disposition.

Prenez l’exemple d’une voiture; une voiture aujourd’hui remplit la même fonction qu’il y a quarante ans.

Mais ce n’est plus vraiment le même outil, son équipement, ses performances, sa complexité, et les normes, de sécurité en particulier,  auquelles elle est soumise ne sont plus les mêmes, ce qui a fortement multiplié son prix.

Cette principe est même connu et suivi par les organismes qui définissent les statistiques d’augmentation du coût de la vie, pour le neutraliser en partie: considérant que les véhicules récents, par exemple, sont plus performants, et qu’ils assurent plus de services que les anciens, et qu’il faut donc rectifier la comparaison, on pondère l’augmentation de leur prix par un indice pour la minorer.

Mais, en réalité, les “améliorations” nouvelles sont de plus en plus superflues, superficielles, de confort, et éloignées de la fonction originelle.

D’une part, l’esprit technique actuel est de plus en plus incapable de “faire simple quand on peut faire compliqué”, et, d’autre part, le système commercial encourage cette complexification; il n’a pas intérêt à faire du simple et basal, mais au contraire à vendre plus de valeur ajoutée: du haut de gamme complexe et surchargé d’options “de séries”.

Soumis à la publicité, nous sommes aussi complices car il n’est pas sûr que nous nous satisferions de matériel et de confort d’il y a quarante ans…

Ce processus est peut-être même plus profond que celà et il paraît inhérent à la trame même de la dynamique de développement de notre système: On le retrouve partout, des méthodes de fabrications industrielles (en passant par exemple par les normes successives de qualité “iso”)et dans les nécessités de “suivi” et de traçabilité, jusqu’à l’administration en général, et a la croissance des corpus juridiques des pays.

Chaque nouveauté est une couche de plus sur la pyramide, sans que l’on puisse effacer l’ancienne, puisqu’elle est intégrée au fondement; on pourrait alors s’attendre à un développement régulier, mais, en réalité, les interactions entre ces “couches” de plus en plus nombreuses se multiplient selon un rythme exponentiel…

On le constate aussi dans le domaine informatique: les nouveaux logiciels nécéssitent de la part de l’ordinateur une augmentation de puissance de plus en plus grande, d’une échelle sans rapport avec ce qu’ils proposent en fait de nouvelles fonctions…

Et quand vous décrivez la décadence de ce grand système qu’est l’OTAN, on a l’impression d’y être…

Ce phénomène a sûrement déjà été étudié; Jacques Ellul l’a mentionné d’une manière générale dans ses livres, si j’ai bonne mémoire.

Serait-ce dans ce genre de processus de croissance de tout système, peut-être lié aux théories du chaos, qu’il faudrait trouver l’annonce de la “limite” du développement moderne?

Dans les années soixantes, je crois, le Club de Rome avait déjà prédit la chute du modernisme par une trop lourde complexification des techniques et des systèmes; et puis la micro-informatique est arrivée, qui a repoussé les limites que l’on croyait apercevoir…

Cordialement Thierry

USA - Turquie - UE

Article lié : L'Afghanistan, ou le désordre (suite)

Ilker

  07/04/2008

La Turquie n’a pas donné suite à la demande américaine d’envoyer plus de soldats en Afghanistan, alors que d’habitude elle ne faisait pas de vagues quant à l’envoi de troupes.

En voulant des bases militaires en Georgie et en Ukraine contre la Russie, et en Irak (région kurde) pour contrôler la région du MO, les Etats-Unis court-circuitent la Turquie, qui se demande à quoi sert son “alliance” avec les Américains.

Grâce à la politique de Bush les Etats-Unis sont en train de perdre un allié de longue date.

Bref si une politique européenne de défense existait, ça aurait été le bon moment pour que l’UE se rapproche de la Turquie.

à propos de l'OTAN

Article lié : Description d’une crise à peine dissimulée par un sommet de l’OTAN

FB

  06/04/2008

Il y a un joli papier de William Pfaff à ce sujet:
http://www.williampfaff.com/modules/news/article.php?storyid=303

Le fait est qu’après avoir lu la somme universitaire de Daniele Ganzer sur l’OTAN et les réseaux Gladio, il est difficile d’imaginer les raisons -autre que la crainte- qui poussent les gouvernements des pays d’Europe à vouloir continuer de soutenir cette organisation désormais monstrueuse.

Si quelqu’un peut donner des explications sur les choix et engagements de notre président blingbling, ce serait bien!

L'avis de Ron Paul

Article lié :

miquet

  04/04/2008

NATO Expansion Is Aggression

by Ron Paul

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Before the US House of Representatives, April 1, 2008: Statement on H Res 997 Expressing the strong support of the House of Representatives for the North Atlantic Treaty Organization to enter into a Membership Action Plan with Georgia and Ukraine

++++++++++++++++++++++

Mr. Speaker, I rise in opposition to this resolution calling for the further expansion of NATO to the borders of Russia. NATO is an organization whose purpose ended with the end of its Warsaw Pact adversary. When NATO struggled to define its future after the Cold War, it settled on attacking a sovereign state, Yugoslavia, which had neither invaded nor threatened any NATO member state.

This current round of NATO expansion is a political reward to governments in Georgia and Ukraine that came to power as a result of US-supported revolutions, the so-called Orange Revolution and Rose Revolution. The governments that arose from these street protests were eager to please their US sponsor and the US, in turn, turned a blind eye to the numerous political and human rights abuses that took place under the new regimes. Thus the US policy of “exporting democracy” has only succeeding in exporting more misery to the countries it has targeted.

NATO expansion only benefits the US military industrial complex, which stands to profit from expanded arms sales to new NATO members. The “modernization” of former Soviet militaries in Ukraine and Georgia will mean tens of millions in sales to US and European military contractors. The US taxpayer will be left holding the bill, as the US government will subsidize most of the transactions. Providing US military guarantees to Ukraine and Georgia can only further strain our military. This NATO expansion may well involve the US military in conflicts as unrelated to our national interest as the breakaway regions of South Ossetia and Abkhazia in Georgia. The idea that American troops might be forced to fight and die to prevent a small section of Georgia from seceding is absurd and disturbing.

Mr. Speaker, NATO should be disbanded, not expanded.

April 3, 2008

Dr. Ron Paul is a Republican member of Congress from Texas.

Copyright © 2008 LewRockwell.com

La guerre contre le virtualisme

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 080123, C’est bien une guerre…

furby france

  04/04/2008

Fidèle lectrice mais sans donation financière (860 euros de retraite/mois) je tiens à vous assurer de mon profond intérèt pour votre regard très incisif sur les nouveaux enjeux du millénaire à travers la guerre de la communication…..sur ce nouveau ring beaucoup de citoyens vous accompagnent même si eux-mêmes ne le savent pas toujours….je suis moi-même une militante du NON français à la constitution européenne qui nous a été “refourguée”
sous forme de traité de Lisbonne (son clone)...je faisais partie des 1500 égarés venus crier leur opposition à ce “coup d’état” du scandaleux congrès de Versailles…comme ma mémoire va plutôt bien je ne désarme pas…..France Furby

Carla trouve les français exécrables

Article lié : Carla peut-elle sauver Nicolas en devenant Evita?

Pascal

  02/04/2008

Enfin c’était quelques semaines avant sa rencontre avec le locataire de l’Elysée, précisément dans les colones d’un journal britanique, ainsi que rapporté sur le site de Le Point [ http://tinyurl.com/3e2h3o ]. Par ailleurs, Carla, richissime, aime tellement la France qu’elle n’a pas de passeport français. Elle est tellement attachée à sa citoyenneté qu’elle n’était pas inscrite sur les listes électorales de sa commune ! Beaucoup de handicaps pour prétendre conquérir la France.Par ailleurs, l’enchainement divorce, rencontre et mariage express ne manque pas de jeter un trouble…

soupes populaires

Article lié :

miquet

  02/04/2008

USA 2008: The Great Depression

Food stamps are the symbol of poverty in the US. In the era of the credit crunch, a record 28 million Americans are now relying on them to survive – a sure sign the world’s richest country faces economic crisis.

By David Usborne in New York
Tuesday, 1 April 2008

We knew things were bad on Wall Street, but on Main Street it may be worse. Startling official statistics show that as a new economic recession stalks the United States, a record number of Americans will shortly be depending on food stamps just to feed themselves and their families.

Dismal projections by the Congressional Budget Office in Washington suggest that in the fiscal year starting in October, 28 million people in the US will be using government food stamps to buy essential groceries, the highest level since the food assistance programme was introduced in the 1960s.

The increase – from 26.5 million in 2007 – is due partly to recent efforts to increase public awareness of the programme and also a switch from paper coupons to electronic debit cards. But above all it is the pressures being exerted on ordinary Americans by an economy that is suddenly beset by troubles. Housing foreclosures, accelerating jobs losses and fast-rising prices all add to the squeeze.

Emblematic of the downturn until now has been the parades of houses seized in foreclosure all across the country, and myriad families separated from their homes. But now the crisis is starting to hit the country in its gut. Getting food on the table is a challenge many Americans are finding harder to meet. As a barometer of the country’s economic health, food stamp usage may not be perfect, but can certainly tell a story.

Michigan has been in its own mini-recession for years as its collapsing industrial base, particularly in the car industry, has cast more and more out of work. Now, one in eight residents of the state is on food stamps, double the level in 2000. “We have seen a dramatic increase in recent years, but we have also seen it climbing more in recent months,” Maureen Sorbet, a spokeswoman for Michigan’s programme, said. “It’s been increasing steadily. Without the programme, some families and kids would be going without.”

But the trend is not restricted to the rust-belt regions. Forty states are reporting increases in applications for the stamps, actually electronic cards that are filled automatically once a month by the government and are swiped by shoppers at the till, in the 12 months from December 2006. At least six states, including Florida, Arizona and Maryland, have had a 10 per cent increase in the past year.

In Rhode Island, the segment of the population on food stamps has risen by 18 per cent in two years. The food programme started 40 years ago when hunger was still a daily fact of life for many Americans. The recent switch from paper coupons to the plastic card system has helped remove some of the stigma associated with the food stamp programme. The card can be swiped as easily as a bank debit card. To qualify for the cards, Americans do not have to be exactly on the breadline. The programme is available to people whose earnings are just above the official poverty line. For Hubert Liepnieks, the card is a lifeline he could never afford to lose. Just out of prison, he sleeps in overnight shelters in Manhattan and uses the card at a Morgan Williams supermarket on East 23rd Street. Yesterday, he and his fiancée, Christine Schultz, who is in a wheelchair, shared one banana and a cup of coffee bought with the 82 cents left on it.

“They should be refilling it in the next three or four days,” Liepnieks says. At times, he admits, he and friends bargain with owners of the smaller grocery shops to trade the value of their cards for cash, although it is illegal. “It can be done. I get $7 back on $10.”

Richard Enright, the manager at this Morgan Williams, says the numbers of customers on food stamps has been steady but he expects that to rise soon. “In this location, it’s still mostly old people and people who have retired from city jobs on stamps,” he says. Food stamp money was designed to supplement what people could buy rather than covering all the costs of a family’s groceries. But the problem now, Mr Enright says, is that soaring prices are squeezing the value of the benefits.

“Last St Patrick’s Day, we were selling Irish soda bread for $1.99. This year it was $2.99. Prices are just spiralling up, because of the cost of gas trucking the food into the city and because of commodity prices. People complain, but I tell them it’s not my fault everything is more expensive.”

The US Department of Agriculture says the cost of feeding a low-income family of four has risen 6 per cent in 12 months. “The amount of food stamps per household hasn’t gone up with the food costs,” says Dayna Ballantyne, who runs a food bank in Des Moines, Iowa. “Our clients are finding they aren’t able to purchase food like they used to.”

And the next monthly job numbers, to be released this Friday, are likely to show 50,000 more jobs were lost nationwide in March, and the unemployment rate is up to perhaps 5 per cent.

NATO Summit : Russian US Farewell But EU Members Watching Always From Balcony

Article lié :

Stassen

  02/04/2008

Au sommet de l’Otan, l’Europe entre deux fins de règne

LE SOIR - PHILIPPE REGNIER

mercredi 02 avril 2008, 10:07

BUSH ET POUTINE font leurs adieux à la scène mondiale au sommet de l’Otan, qui démarre ce mercredi à Bucarest. Le ton de leur dialogue sera capital.
AFP (archives)

D’entrée de sommet, le président américain George W. Bush a pressé l’Otan d’offrir à la Géorgie et à l’Ukraine une « voie claire » vers l’admission dans l’Alliance, une question qui divisait les Alliés avant l’ouverture de leur sommet dans la soirée à Bucarest. « La position de mon pays est claire : l’Otan devrait accueillir la Géorgie et l’Ukraine » dans le Plan d’action en vue de l’adhésion (MAP), ce qui leur confèrerait le statut de candidates officielles à l’adhésion, a dit M. Bush dans l’imposant décor de la caisse d’épargne nationale.

(D’après AFP)

Une formidable partie d’échecs, déterminante pour l’avenir proche de l’Europe, va se jouer ces heures-ci à Bucarest. Une soixantaine de chefs d’Etat et les dirigeants d’organisations internationales convergent ce mercredi soir vers la capitale roumaine, pour un sommet de l’Otan barnumesque, convoqué jusque vendredi dans le non moins phénoménal Palais de l’ex-dictateur communiste Ceausescu, exécuté en 1989.

Le président des Etats-Unis, George W. Bush, veut quitter la scène mondiale à Bucarest en parachevant le dessein de son père : susciter une Europe « unie et libre ». Pour le président, qui s’effacera du pouvoir dans 300 jours et dont c’est le dernier grand sommet multilatéral, lui qui a placé son premier mandat sous le sceau de la guerre unilatérale « préventive », il s’agit d’élargir l’aire de l’Alliance atlantique, au nom de la « stabilisation ». D’abord, dans les Balkans occidentaux (à la Croatie, l’Albanie et la Macédoine) et, ensuite, stratégiquement, en direction de la Russie : à l’Ukraine et à la Géorgie. Depuis la chute du Mur de Berlin, l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord a déjà intégré une dizaine de pays de l’ex-Pacte de Varsovie qui évoluaient dans le giron de l’URSS. Hormis l’infréquentable Belarus, l’expansion de l’Otan aux portes de la Russie, de la Baltique à la mer Noire, est ainsi en bonne voie.

Le projet d’élargissement de l’Otan à l’Ukraine et la Géorgie est viscéralement contesté par la Russie, officiellement « pays partenaire » de l’Otan. Moscou est déjà échaudé par la volonté américaine de pousser ses pions sur le Vieux continent en installant un bouclier antimissiles en Pologne et en République tchèque. Et la Russie critique amèrement le feu vert accordé par Washington à la sécession du Kosovo – pour y créer un « Etat-Otan », selon le discours nationaliste en vogue en Serbie, appuyé sans faille par la Russie. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine, fait planer le risque d’une « crise profonde » en cas d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique.

L’adhésion du trio de pays bal-kaniques ne pose problème qu’à la Grèce : Athènes refuse mordicus que la Macédoine « usurpe » le nom d’une de ses provinces. Par contre, la réaction russe divise dramatiquement les Alliés en deux camps. D’un côté, les opposants à l’octroi d’une sorte de droit de veto à la Russie qui conteste la perspective d’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie. De l’autre, une dizaine de pays européens, dont l’Allemagne, la France et la Belgique. Ceux-là sont soucieux de ne pas avancer trop vite, faute notamment de consensus local. Et cherchent à ne pas hérisser davantage Moscou (son marché, son gaz, sa démocratie hésitante…), alors que le président russe, Vladimir Poutine, invité vendredi à Bucarest pour un Conseil de coopération Otan-Russie, cède le relais dans un mois à son « dauphin », Dmitri Medvedev, que d’aucuns veulent ménager.

A ce contexte délicat, s’ajoute la grogne : une difficulté croissante pour les gouvernements européens de justifier auprès des opinions (et du Budget) l’envoi de dizaines de milliers de soldats sous la bannière de l’Otan en Afghanistan, emmenés pour longtemps dans cette aventure à l’issue aléatoire par des Etats-Unis engagés dans une « guerre de vengeance » post-11 septembre 2001…

La France a promis de soulager en partie les demandes pressantes, parfois acerbes, des Etats-Unis pour un effort militaire accru en Afghanistan. Mais Paris s’oppose « à l’entrée de la Géorgie et de l’Ukraine (dans l’Otan) parce que nous pensons que ce n’est pas la bonne réponse à l’équilibre des rapports de puissance en Europe et entre l’Europe et la Russie », a déclaré mardi le Premier ministre, François Fillon. C’est dire que le virage « atlantiste » opéré par le président Sarkozy après les années Chirac n’est pas complet, qui devrait mener la France à réintégrer le commandement militaire de l’Otan, quitté par le général De Gaulle en 1966.

L’issue du sommet de Bucarest – compromis honorable sur l’élargissement, le bouclier, l’Afghanistan ; regain de tensions avec la Russie ou nouveau(x) schisme(s) ? – sera donc capitale pour l’évolution prochaine des relations américano-russe, transatlantique et entre l’Europe et la Russie. Le hic ? A la veille du sommet, c’est la bouteille à l’encre. Un peu à l’image de ces sommets européens dont le résultat sur les sujets majeurs n’est pas écrit d’avance. « Il faudrait une boule de cristal » pour prédire le résultat de la réunion, répète à l’envi l’ambassadeur de Belgique à l’Otan, Frans Van Daele. « Je ne peux en prédire l’issue », indiquait lundi soir le secrétaire général de l’Otan, le Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. Ceux qui espèrent le départ des dirigeants américain et russe sur un air de réchauffement des relations se rassureront : le président Bush a accepté l’invitation de Vladimir Poutine à se rendre immédiatement après le sommet à Sotchi, sur la rive russe de la mer Noire. Un dernier tête-à-tête dans leurs habits présidentiels, pour léguer peut-être au monde une base de concorde.

http://www.lesoir.be/actualite/monde/sommet-de-l-otan-l-europe-2008-04-02-588447.shtml