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Recession : France aligns with USA and UK ... while Poland aligns with Germany ?

Article lié : … Et l’“option” de l’éclatement

Francis Lambert

  04/12/2008

Poland has no intention of trying to spend its way out of the looming economic slowdown, Donald Tusk, the prime minister has said. The comments align his country with Germany rather than the US and the UK as international divisions grow over how to handle the recession.

Financial Times, Poland rejects borrow and spend , 30/11/2008

Eclatement européen d'abord : "L'économie sociale de marché" de Wilhelm Röpke

Article lié : … Et l’“option” de l’éclatement

Francis Lambert

  02/12/2008

(NB L’éclatement concerne d’abord et toujours l"Union européenne”. A mon sens l’article résumé ci-dessous souligne aussi le pari Gaullien de l"Alliance Franco-Allemande” et à quel point l"Union Européenne” est une volonté politique abandonnée derrière sa facade marchande.
Depuis le catastrophique Traité de Paris de 1763 la France, avec son double langage aristocratique, est extatique devant le leadership Anglo-saxon au point de naturaliser le franglish et de recopier ingénument leur master business d’administration pyrotechnique.
Ce profond clivage de culture économique explique pourquoi l’UE reste à l’état de “croupion d’Alliance” avec un budget inférieur à 130 milliards d’euros à 27 Nations alors que les déficits français seuls explosent les 1300 milliards en 2008, leurs seuls intérêts annuels atteignant la moitié budgetaire du croupion européen ! L’incompréhension et l’ignorance définissent toujours cette “Alliance Franco-Allemande”. Aussi il y a trois fois plus de français dans la petite Belgique que dans la plus grande puissance économique européenne ainsi alliée ...)

The defining feature of Germany’s relations with its western allies ... is that nobody understands anyone any more.
... US, French and British officials puzzle over Germany’s refusal to tackle the recession head-on.
German leaders, meanwhile, cannot see why their taxpayers’ money should go into encouraging precisely the kind of behaviour - reckless lending, careless borrowing and overconsumption - that precipitated the financial crisis.

What is happening is a classic clash of cultures ...
This is not just a silly cliché about thrifty Germans. Consumer credits, for example, only started to become widely available five years ago. Banks have never offered 100 per cent financing on mortgages other than in exceptional circumstances. Since Germany never had a property bubble, remortgaging is unknown. Most restaurants, supermarkets and the two main consumer electronics chains do not take credit cards. Few people even own one and online purchases are typically done via bank transfers.
... German consumers and companies are far less leveraged than their British or US counterparts ...

With this in mind, it becomes easier to understand Chancellor Angela Merkel’s warning to the US this week that its efforts to keep money cheap and people borrowing could plant “the seeds of a similar crisis in five years’ time”.
... To French, British and American pyrotechnics, she opposed “a policy of measure, moderation and practical common sense”.

Like Ms Merkel, Wilhelm Röpke (an economist, wartime anti-Nazi activist and inventor of “economic humanism”) was a free-marketeer who nonetheless ascribed a central role to governments and central banks, guided by moral values, in protecting the weak, policing competition and preventing excessive accumulations of power. His thinking provided the intellectual cornerstone to the creation of Germany’s “social market economy” after the war, with its combination of entrepreneurship and social responsibility. With morals, values, moderation and solid common sense looming so large in Ms Merkel’s economic thinking, it is no surprise she would see overindulgence and irresponsibility in the way the UK and, above all, the US are treating their own recessions. If you think of borrowing as akin to smoking - a minor sin that carries heavy risks - then the notion that one should tackle a slowing economy by encouraging over-indebted people who stand a good chance of losing their jobs to draw new credits and splash out comes across as sheer madness.

http://www.ft.com/cms/s/0/0c618e00-bd62-11dd-bba1-0000779fd18c.html?nclick_check=1

Audace d'image ? "The Reserve Bank of Zimbabwe’s quarterly monetary policy :"

Article lié : Tensions et audaces d’images: Gorbatchev ou Eltsine?

Francis Lambert

  02/12/2008

“Here in Zimbabwe we had our near-bank failures a few years ago and we responded by providing the affected Banks with the Troubled Bank Fund (TBF) for which we were heavily criticized even by some multi-lateral institutions who today are silent when the Central Banks of UK and USA are going the same way and doing the same thing under very similar circumstances thereby continuing the unfortunate hypocrisy that what’s good for goose is not good for the gander….

As Monetary Authorities, we commend those of our peers, the world over, who have now seen the light on the need for the adoption of flexible and practical interventions and support to key sectors of the economy when faced with unusual circumstances.”

Extrait de Financial Times http://ftalphaville.ft.com/blog/2008/12/01/18903/usa-uk-following-zimbabwes-lead/

Obama n'a pas carte blanche pour la récéssion.

Article lié : Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression

Exocet

  02/12/2008

En même temps Obama joue un coup de maitre ,une ironie (volontaire..?)  par retournement envers la fin de l’histoire   ,qui peut être retentissante historiquement parlant et une manoeuvre tactique de haute volée afin de foudroyer pour de bon de ce qui reste des effluves (Hawks) parasitaires de l’époque Clinton…...
Glasnost oui effectivement dans le sens ou Hillary va servir   (le cours de l’histoire..) et Obama comme une onde hallucinante et rétroactivement refoulée de tous les signes positifs et négatifs confondus,c’est à dire   du spectre des droits de l’homme poussées aux extrémes limites de son postulat sans mémoires dont les crimes et les catastrophes sans exclusive   aucune pour ceux et celles qui adoptent les versions de seconde main…..
Un retour aux sources pour Obama ...

http://www.thenation.com/blogs/notion?bid=15/

en attendant Obama

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

ph.del

  01/12/2008

L’attente est énorme. La perplexité et l’impatience sont inévitables. Mais le temps du jugement n’est pas venu…
Il serait utile de comparer Obama avec FDR, lui aussi president-elect au coeur de la crise et embourbé dans l’interminable transition de 1932.
Qu’a promis FDR avant d’en venir au New Deal: pendant la campagne, pendant la transition, dans les premiers mois de sa présidence? s’est-il entouré d’hommes neufs (Keynes bien sûr mais les autres?) si oui, quand ? s’est-il entouré d’ex-adversaires (cf. Lincoln)?
Un coup d’oeil vers Gorbatchev peut être également fructueux. Andropov lui aurait certes ouvert la voie de la perestroika - dans quelle mesure? Mais plus essentiellement, quel a été le timing de Gorbatchev? son équipe? quand ses actes ont-ils rejoint ses déclarations ou annonces? 
En d’autres termes, l’observation de ces divers paramètres peut aider à percevoir comment agit le grand politique au coeur de la crise et comment il en émerge.
L’analyse peut aussi mesurer si et comment (une partie de) son équipe a compté? Le tout pour tenter de définir si les actions de ces hommes que l’Histoire a retenues furent le fruit d’une certaine maîtrise, d’une inspiration et d’un flair politique innés, ou relèvent plutôt de l’improvisation dans la hâte si ce n’est du hasard.
Obama n’a en tous cas rien laissé au hasard dans sa carrière de politique à Chicago (cf. New Yorker, le numéro de juillet à la couverture tant commentée) et n’aurait rien laissé paraître non plus de ses intimes convictions : professeur de droit constitutionnel, les étudiants se pressaient en nombre lors d’ateliers sur les civil rights où il triturait avec classe et brio les casus et les concepts… sans prendre position, leur laissant à eux le soin d’exprimer des opinions qu’il ne corrigeait - toujours avec brio - que sous l’angle du constitutionnaliste. Il n’a du reste rien laissé paraître au sens propre, ses collègues s’étonnant de son absence de publications académiques sur ces sujets pourtant très sexy (NYT, août 2008). On va bientôt savoir…

Après un Grobatchev étasunien, un Eltsine étasunien, Y aura-t-il un ...

Article lié : Tensions et audaces d’images: Gorbatchev ou Eltsine?

Alain Le Prado

  01/12/2008

Mugabe étatsunien ?

Je t'aime moi non plus

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Stephane Eybert

  01/12/2008

Je vois venir un grand desamour entre le peuple US et Obama. Cela sera plus difficile pour ce dernier que cela ne l’etait pour Bush, car Obama est un grand seducteur. Ce besoin vital de communiquer qui l’anime pourrait etre la force qui lui permettra d’affronter les puissants qui l’ont mis au pouvoir.

PS: Webster Tarpley vient de publier deux livres sur Obama.

Le Credo d'Obama c'est aussi l'expertise certifiée par l'expérience !

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Francis Lambert

  01/12/2008

“Obama devrait inclure Gideon Gono dans sa nouvelle équipe” ... c’est un des meilleurs économistes n’ayant jamais reçu de prix Nobel ... un anti-déflationniste avéré. Personne n’en sait plus long sur la lutte contre la déflation ... un candidat évident au poste de secrétaire au Trésor américain. Si le principal défi financier qui attend les Etats-Unis est d’empêcher un effondrement déflationniste—comme tout le monde le dit—... M. Gono a des années d’expérience pratique dans le domaine ...  il y a cinq ans ... nommé à la tête de la Banque centrale du Zimbabwe. Reuters nous donne les résultats : “l’inflation du Zimbabwe est estimée à 89,7 mille trillions pour-cent” ... Actuellement, le billet ayant la plus haute dénomination est à un million de dollars zimbabwéens, ce qui ne suffit pas à acheter une miche de pain ...

Mais au lieu de faire venir quelqu’un qui sait vraiment comment empêcher les prix de chuter, Obama a nommé Timothy Geithner pour diriger le Trésor américain. En tant que président de la Fed de New York, M. Geithner était ... les yeux et les oreilles du gouvernement… sur le terrain lorsque Wall Street mettait le détonateur à la bombe des subprime… remplissait ses cocktails molotov de dette commerciale non-sécurisée… construisait son arsenal de destruction massive avec plus de 400 000 milliards de dollars de produits dérivés.

... Deux de nos collègues anglais sont allés voir l’économiste Robert Shiller (de l’étude immobilière Case-Shiller) à la London School of Economics cette semaine. Selon eux, Shiller déclare avoir envoyé des avertissements à la Fed de New York pendant que Geithner était aux commandes. Mais les autorités n’ont pas semblé se soucier de ses messages moroses et ont cessé de lui demander son avis. Puis Shiller a étudié les remarques de Geithner durant la période de bulle et en est arrivé à la conclusion suivante :
“Il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait”.

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081201-1393.html

Et un que j'avais raté: 12 Myths of 21st-Century War By Ralph Peters October 22, 2007

Article lié : La psychologie de la contrition et la continuité psychologique américaniste

Dedef

  30/11/2008

12 Myths of 21st-Century War
http://www.legion.org/vision/currentevents/2007/10/12_myths_of_21stcentury_war.html

By Ralph Peters October 22, 2007

Unaware of the cost of freedom and served by leaders without military expertise, Americans have started to believe whatever’s comfortable

None of us knows what our strategic future holds, but we have no excuse for not knowing our own past. We need to challenge inaccurate assertions about our policies, about our past and about war itself. And we need to work within our community and state education systems to return balanced, comprehensive history programs to our schools. The unprecedented wealth and power of the United States allows us to afford many things denied to human beings throughout history. But we, the people, cannot afford ignorance.

Ralph Peters: A moins qu'il ne vous inspire?

Article lié : La psychologie de la contrition et la continuité psychologique américaniste

Dedef

  30/11/2008

AMERICA’S BURDEN NEXT PREZ WILL SHAPE WORLD
WE’RE condemned to lead.

  Ralph Peters November 3, 2008
http://www.nypost.com/seven/11032008/postopinion/opedcolumnists/americas_burden_136577.htm?page=0

No matter which presidential candidate we choose tomorrow, his decisions to act or not to act will determine not only the safety of our country but the future of the world.

Allies and non-aligned states kick and complain, but expect us to make their boo-boos go away. Ignore the nonsense about America’s (oft-predicted and yet to be witnessed) decline: We remain the indispensable power.

When we act, we’ll be called a bully. When we fail to act, we’ll be mocked as weak. No president can enduringly please foreign powers and populations. Our might - which remains unparalleled - was resented, is resented and will be resented. That’s human nature.

Vous devriez être content: Ralph Peters vous approuve!

Article lié : L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

Dedef

  30/11/2008

The real world:  Obama    
Foreign policy promises will quickly bump up against circumstances
    By Ralph Peters
http://blogs.usatoday.com/oped/2008/11/the-real-world.html?loc=interstitialskip

On Nov. 4, the American people spoke. In the coming months, our enemies will speak. During this transition period and immediately after our new president’s inauguration, hostile actors around the globe will test a leader they view as untried and naive.

As president, Barack Obama will have to establish a strong identity quickly. Expectations, at home and abroad, are diffuse and contradictory.

etc…

Even if President Obama ordered an immediate, total withdrawal, dismantling our effort and moving out of Iraq would be a huge logistical undertaking: It will take years to dismantle what it took years to build up. And our actions must be calculated to guarantee the gains made at such great cost.

etc…

Our military.

Obama has promised to strengthen our armed forces. He won’t be able to do it. Facing massive debts and decreased revenues, his budget staff will look for places to cut. Unable to trim entitlement programs — and with vast campaign promises to fulfill before 2012 — Obama almost inevitably will turn to the Pentagon as a source of savings.

The Obama administration will begin by trying to kill Cold War legacy systems of marginal utility, but he will run into bipartisan opposition in Congress. Legislators love to praise our troops, but they vote to preserve defense contracts. Our soldiers have no lobbying clout comparable to that of defense-industry giants. Budget advisers will fall back on cutting people and benefits, while an influential minority of political activists will be delighted to punish the military.

etc…

The potential tragedy of our charismatic next president is that he could repeat the patterns of his Democratic predecessors — Johnson, Carter and Clinton — in coming to the White House with a strong domestic agenda, only to be beleaguered by foreign policy.

Ralph Peters is a member of USA TODAY’s board of contributors and the author, most recently, of Looking For Trouble: Adventures in a Broken World.

Attentats à Mumbaï = Coup d'État à New Dehli ??

Article lié : L’insoutenable pesanteur de Moby Dick en Irak

Claude Jodoin

  30/11/2008

Vaut la peine d’être lu:

http://www.ahmedquraishi.com/latest_col.php?id=78

Un bon vieux schéma qui a fait ses preuves.

L'hypothése du retrait du vietnam

Article lié : L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

Julien Alapetite

  29/11/2008

Je suis surpris que vous acceptiez la thèse de la volonté secrète de JFK de se retirer du Vietnam. Cette thèse a été démontré comme fausse par Noam Chomsky dans son livre “Rethinking camelot” http://www.amazon.fr/Rethinking-Camelot-JFK-Vietnam-War/dp/0896084582. On a les références que l’on a certes mais enfin c’est convaincant.
Quant à la thèse du complot du CMI contre Kennedy quelle probabilité accordez vous au fait que ce complot n’est toujours pas découvert 50 ans après ? je dirais zéro. Il est curieux que d’un côté vous insistez avec raison sur la faiblesse des hommes face à l’histoire qui se fait largement sans eux mais leur accordez une telle puissance pour couvrir une opération de cette ampleur devant impliquer des centaines de personnes sans la moindre fuite en 40 ans.

En passant je suis un admirateur de ce site très original.

Quid du gov.2.0.

Article lié : Déjà le désamour pointe

Jean-Paul Baquiast

  27/11/2008

On peut nommer ainsi le projet, évoqué par Obama, de transformer entièrement les modalités du gouvernement fédéral en faisant entrer massivement dans la discussion les millions (?) de jeunes cyber-supporters recrutés pendant la campagne.
Un article de Newsweek évoque les possibilités, mais aussi les obstacles juridiques concernant cette perspective. Qu’en pensez-vous?
http://www.newsweek.com/id/170347/

L'histoire toute "Maistrienne" des dindes et Bush à Noël

Article lié : L’Histoire et le président-élu

Francis Lambert

  27/11/2008

“Jusqu’à aujourd’hui ou demain, la dinde typique profite d’une vie assez plaisante”, Nassim Taleb à Zurich.

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20081127-1384.html

“On peut comprendre à quel point la plupart des analyses économiques sont frauduleuses, simplement en observant la vie d’une dinde.

Si l’on transposait la vie de la dinde sur un graphique, tout aurait l’air parfait pendant 1 000 jours… Tous les jours, la nourriture arrive de manière fiable, et tous les jours, la dinde prend du poids. Les dindes regardent autour d’elles en se disant qu’elles profitent d’une croissance et d’un marché haussier. Les traders verraient ça comme une opportunité. Les matheux feraient des régressions linéaires et prouveraient que le risque est minimum”.
Ben Bernanke décrirait la vie de la dinde—sans les incidents—comme le produit d’une “grande modération”.
Les dindes-courtiers assureraient à leurs clients que rien n’a jamais mal tourné dans la vie d’une dinde. Les dindes-économistes et théoriciens trouveraient des explications pour justifier le fait que la croissance de la dinde est éternelle, et se féliciteraient d’avoir enfin maîtrisé “le cycle de la dinde”. Les dindes-politiciens se présenteraient à la réélection au motif qu’ils auraient aidé à créer un monde meilleur. Et les dindes-économistes projetteraient de nouveaux gains de poids… jusqu’à ce que la dinde soit de la taille d’un hippopotame.

Puis arrive Thanksgiving—ou Noël—et tout à coup, les choses tournent mal. Hélas, malgré toutes leurs théories, leurs modèles, leurs vanités, les dindes se retrouvent le bec dans l’eau.

“Les événements rares ne peuvent pas être modélisés parce qu’ils sont trop rares. On ne peut pas avoir un échantillon statistiquement fiable. Alan Greenspan a récemment expliqué qu’il n’avait ‘jamais rien vu de tel’.
Evidemment qu’il n’avait jamais rien vu de tel. Ca n’était encore jamais arrivé.”
“Dans la mesure où ces événements sont si rares, ils sont également entièrement imprévisibles… et bien pires qu’on le prévoyait. Comme les fêtes de fin d’année pour les dindes”.