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Article : L’indépendance du Kosovo, le désordre et la Russie

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Le donneur d'ordre américain...

Fred., de L.

  22/02/2008

Bonjour,

N’empêche. C’est vrai… dans les premiers mois, il a eu quelques comportements qui pouvaient faire douter. Qui pouvaient laisser espérer que la substance de la France allait s’imposer à lui. Mais là. Maintenant qu’il n’en a plus rien à faire des critiques des uns et des autres. Ben… L’américain dit. Le français suit. :-)

Kossovo : se calmer et mesurer les risques

Francis

  23/02/2008

«Il est impressionnant de constater combien tous les dirigeants européens, Solana, les Commissaires à la Commission, etc., combien tous sont persuadés que l’indépendance du Kosovo est une catastrophe absolue…”
“...pas un seul de ces dirigeants européens n’a élevé la moindre objection publique devant la marche vers l’indépendance, appuyée par les pressions US.”

“Unanimité européenne” pour la catastrophe absolue ? “Une” politique contraire à sa “nature”, ses intérêts etc.

L"unanimité” européenne est TOUJOURS dans ses divisions séculaires, les américains après les anglais et avec des alliès continentaux évoluants selon les heurts de l’histoire s’entendent à merveille pour manipuler les prétentieux nains politiques européens.

Le résultat est une victoire US “à l’Irakienne” ... les européens se résolvent à temporiser pour ne pas se diviser encore plus. La réalité s’imposera à tous. Ce type de “victoire US” pour un micro état maffieu au Kosovo ... c’est tout ce qu’ils arrivent encore à faire ! Le but est bien entendu de diviser, d’induire de nouvelles frictions avec la Russie, rediviser l’europe toujours en manque de “haine séculaire” dans la pétaudière des Balkans. Bien joué l"allié anglo-saxon” !

Temporiser avec les USA, mais rassurer Serbes et Russie. Le kossovo comme les Balkans ne sont vraiment pas un cadeau pour l’UE.

D’autres menaces bien plus lourdes se précisent au moyen-orient, l’essentiel se joue là. Après avoir calé les européens dans leur divisions les USA ont les mains plus libres pour ce terrain là.

Ce qui est inlassablement consternant c’est la volonté systématique des européens à se concurrencer pour satisfaire le “W. Van damme”  des USA. D’Euronext à Airbus qui délocalise aux USA ceux qui critiquent le plus les américains le font pour cacher leurs intentions réelles : s’imaginer les influencer (à l’anglaise) et concurrencer ses voisins.

Plus inquiétante est la position de la Russie. Son énergie et son influence croissent à l’inverse des USA. Poutine n’arrive pas à “marquer” dans ce billard à quatres bandes (US, US-pooddle, opportunistes continentaux, européens-type-Monnet) alors qu’une alliance pétro-nucléaire avec un Iran autoritaire lui va comme un gant. Traditionellement la Russie est aussi impériale. Poutine dépassera t’il la restauration pour concurrencer la Chine dont l’UE est le premier client (eh oui ce n’est pas le pays de “W. Van Damme”).

Il est compréhensible de désespérer ... de là à casser sa maison au lieu de se calmer et réinfléchir la situation.