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Il faut sans doute que tout change pour que rien ne change…



Après avoir passé quelques mois sans visiter ce site pour cause de dégoût profond, j'ai tenté une nouvelle incursion pour voir ou les choses en étaient.



Bien mal m'en a pris. J'ai eu la surprise de découvrir que mon dernier commentaire en date avait fait l'objet d'un billet entier de récusation. Bigre, je ne me savais pas si subversif. Bien entendu, je n'y répondrai pas, pas plus que je n'y ai répondu par le passé car le sort de Mr Grasset ne m'intéresse guère, et comment considérer qu'il s'agissait d'autre chose que du sort matériel de Mr Grasset quand on SAIT que l'hébergement d'un site tel que Dedefensa coute une centaine d'euros par mois. Les 2900 euros restants servant probablement à alimenter la belle bibliothèque que l'on voit à l'arrière plan dans les quelques vidéos soporifiques proposées par le site.



Je ne rajouterai ni n'enlèverai rien à mes propos passés à ce sujet donc, puisque le racket continue. (bien évidemment, les rackettés sont consentants et même, ils en redemandent).



Je vais plutôt vous expliquer pourquoi ce site que j'ai bien aimé naguère ne m'inspire plus que du dégoût et pourquoi je considère ses demandes de financements comme une pure escroquerie.



Dedefensa, d'un site d'analyses à peu près cohérent est devenu un site d'états d'âme et d'auto justification. La quasi totalité des articles relate les méfaits des pires criminels que la terre porte actuellement, avec une sorte de délectation complice. Les pensées, écrits et déclarations de ces monstres s'étalent sans vergogne, à peine distanciés par les commentaires embrouillés de l'auteur. On sent qu'il y a un plaisir certain à compiler ainsi des "informations" et à les régurgiter (en anglais bien sur, les 3000 € mensuels ne permettant pas ce que tous les autres font gratuitement à savoir une traduction) tout en les commentant avec délice.



Va t-on dans les prisons pour interviewer les repris de justice et leur demander leurs états d'âme? Certes non, puisque ce sont des criminels. Bien sur, les criminels dont Dedefensa fait l'éloge et propage les paroles ne sont pas déclarés comme tels. Pas encore.



Mais ce n'est pas le fond de l'affaire. Toute cette bouillie sert aux yeux de l'auteur à dénoncer les susdits criminels. Mais c'est fait avec une telle complaisance dans l'abjection qu'on peut légitimement se demander quelles intentions réelles sont dissimulées là dessous.



Quand on n'est pas dans les interprétations imaginaires de Mr Grasset, l'homme du passé, on tente en permanence et sans grand succès de rattacher tout et n'importe quoi à des concepts bidon qui nécessitent de la part de l'auteur des rappels constants tant ils sont fumeux.



On peut citer l'inconnaissance (j'ai le droit de dire des conneries sur tout, mais surtout sans y toucher, je ne mange pas de ce pain là) les diverses définitions du système avec la réactivation du deus ex machina (vous comprenez, c'est le système qui domine les hommes, comme si les hommes n'avaient rien à faire avec ce système) et diverses autres pitreries qui font que si vous ne voulez rien comprendre à un sujet donné, lisez Dedefensa.

 Ces "concepts" sont assenés à chaque billet comme si l'objet du billet était la justification du concept. Mais les concepts intellectuels ne rendent absolument pas compte de la réalité des choses. Ce ne sont que des rêveries qui, non contentes de ne rien expliquer, demandent à la réalité des accomodements permanents pour rester en phase.



 Il va sans dire que ces méthodes sont bien connues et que leur remise au goût du jour par Mr Grasset n'entraine bien evidemment pas leur validité.



Voila les causes de mon dégoût et je dois dire que celui çi ne fait que s'accentuer avec le temps. J'ai été incapable de lire un article entier tant je savais déjà à la simple lecture du titre ce que serait son contenu, contenu que je réprouve totalement en général.



 Nous avons besoin de clarté, pas d'embrouilleurs et de menteurs professionnels. Nous avons besoin de vérité, pas de concepts nébuleux n'ayant valeur d'explications qu'aux yeux de son auteur.







Ne vous donnez pas la peine de me répondre avec un billet cette fois ci, d'abord je ne le lirai pas et ensuite vous feriez ainsi involontairement de la publicité à mes propos. Je n'en rajouterai pas mais je pense que vous avez bien compris dans quelle catégorie humaine je vous situe et je pense ne pas être le seul.

Juste pour dire combien , je suis épaté , par cet article . Vous étes au top lorsque vous , faites le rapport entre psyché et technique militaire .
( incidemment leurs modes de financement , parce que ne je ne tiens pas celà comme dérisoire , quoique plus vulgaire , il existe une certaine rationalité dans tout celà à mon avis ) .
C'est un plaisir de vous lire et extrémement informatif , je ne connais pas d'autre site faisant celà .

Le plus dangereux pour un militaire qui vit au plus proche de l'ennemi c'est de s'endormir ...



Jean-Dominique Merchet responsable du Blog Défense de l'Opinion nous parle dans un de ses derniers articles

<b>A Balard, les militaires s’enferment dans une forteresse coupée de la ville</b>

d'un dispositif astucieux qui permet de contourner ce problème



<a href="http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/a-balard-militaires-s-enferment-dans-forteresse-coupee-ville-29856">lien</a>



<i>... Un grand chef s'amuse : si je reste dix minutes à lire un dossier sans bouger, la lumière de mon bureau s'éteint automatiquement. Je frappe dans mes mains pour qu'elle se rallume…</i>



autre danger : la perte de repères, pour l'instant les financiers de Bercy ne semblent pas avoir trouvé de réponses



<i> ... le plus frappant est l'absence de toute référence à la vocation des lieux :  l'armée , la guerre, la vie militaire… tout a été démilitarisé</i>

 

Alors que le Trésor US est sur la voie (temporaire) d'un refus d'honorer la dette, le Congrès veut augmenter encore les dépenses militaires:

"The proposal uses war funds, which aren’t subject to budget caps, to increase defense spending, something Obama has previously opposed. It would raise the Defense Department’s overseas contingency operations and the State Department’s war funds by more than $7 billion apiece each year over the Obama budget request.