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Article : L’attaque la plus post-Vérité de tous les temps ?

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T.M.

Andrea Ventura

  07/04/2017

Il n'a pas l'opinion très intéressante de T.Meyssan…

Merci pour ce moment.

Ni Ando

  08/04/2017

La puissance étasunienne finit de sombrer mais dans la drôlerie.  Ou sont passés les grands massacres d’il y a peu ?. On peut comprendre que Donald Trump, en difficulté face à son congrés, soit en quête d’un brevet d’honorabilité néocons. La froide cruauté d’un Bardak Obama (bardak /бардак ou «bordel » en russe) ou le cynisme plein de morgue d’une Clinton ne semblent pas correspondre au personnage. Trump, lui,  aime nous divertir. Nous avons donc dans la nuit prés de 60 tirs de missiles lancés sur une base de l’armée de l’air syrienne à Shayrat, avec flonflons et grosses trompettes médiatiques. L’écrasante puissance étasunienne est de retour. La planète atlantiste manque d’étouffer sous la vigueur des orgasmes libérateurs trop longtemps comprimés. BBC, Fox, Le Monde, le Figaro, etc…  et tous les autres courtisans du côté du manche poussent un immense râle béat de soulagement : tout rentre dans l’ordre, business as usual !. Enfin !. Que c’est bon !. Encore !. Nous savons, ce soir, que sur les 60 tomahawks lancés contre la Syrie, quantité anormalement peu ambitieuse, ce qui en soi peut être considéré comme un procédé comique, prés de la moitié disparaissent curieusement dans les airs sans laisser de traces. Les officiers russes nous disent avec un sourire un coin que c’est que le procédé manque d’efficacité, tandis que le Saker évoque les capacités de brouillage des unités russes de guerre électronique installées en Syrie. Peut-être. Surtout, la violence déchainée par les deux bâtiments de l’US Navy a pour effet d’éradiquer totalement  et absolument, sans espoir de les remettre en état, deux hangars de l’armée syrienne, de détruire quatre ou six avions de guerre dont la Syrie dit qu’ils étaient en réparation et donc immobilisés, voire même peut-être impropres au service opérationnel (à voir les photos de ces vieux Mig c’est en effet le sentiment qui nait spontanément), quelques batteries sol-air, un radar d’alerte, et malheureusement six tués parmi le personnel de l’armée. C’est un bilan qui ne manque pas de laisser une profonde impression. D’autant que nous apprenons au même moment que la piste d’envol est parfaitement intacte, que les chasseurs-bombardiers alignés le long du tarmac n’ont pas prix une brindille, et que dés ce soir ils ont repris leurs missions de combat contre les unités islamistes. Menaçant, le Pentagone prévient qu’il est prêt à aller plus loin encore. L’appentis du jardinier de la base, entre le potager et le local a vélos, risque bien de disparaître à son tour lors d’une seconde vague d’assaut.

On imagine Donald Trump ordonnant à ses officiers d’état-major une opération ponctuelle destinée à frapper les esprits, purement à usage interne donc,  mais sans aucune portée stratégique et opérationnelle. Une opération pour rire. Il n’est pas certain que la Russie de 2017 se soit esclaffée. Les Russes sont pourtant friands de bonnes blagues, en général.  
 

hypothèse possible ou probable

Bertrand

  08/04/2017

thierry meyssan a expliqué ce qu'il s'est passé hier, au petit matin pour nous européens.

http://www.voltairenet.org/article195897.html

narrative alimentée par la mission de tulsi gabbard en syrie.

http://www.madaniya.info/2017/04/03/syrie-la-surprenante-offre-de-donald-trump-a-bachar-al-assad/

patience..

L'étude de Mme Case et M. Deaton.

Ni Ando

  08/04/2017

Une étude fondamentale déja citée sur le site.

"Ces données nous rappellent que les Etats-Unis sont traversés par une crise sociale considérable, une crise qui affecte non seulement leur système social, mais aussi la stabilité de leur système politique. Aucun pays ne peut raisonnablement espérer que des écarts de cet ordre se développent et, dans le même temps, garantir sa stabilité. Ce que ces données nous disent, c’est que le potentiel d’instabilité tant sociale que politique des Etats-Unis est en train de s’accroître rapidement. C’est, en un sens le bilan des années Obama, et de son échec à traiter les conséquences profondes de la crise de 2007-2010. Nous sommes donc là au cœur de l’explication du succès de Donald Trump, que ce dernier soit ou ne soit pas la solution à ce problème".  J. Sapir.

http://russeurope.hypotheses.org/5884