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Article : La globalisation, un siècle plus tôt

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Les globalisations successives par Thomas P. Barnett

Dominique Larchey-Wendling

  09/05/2008

Vous vous rappelez sans doute de Thomas Barnett, l’auteur de l’article de la revue Esquire qui a sonné la fin de carrière de l’amiral William Fox Fallon. Plongez dans son analyse (qui date déjà de plusieurs années) de l’évolution du mouvement de globalisation à travers l’Histoire américaine :

http://video.google.com/videoplay?docid=4689061169761152025

C’est assez long et en anglais. J’ai trouvé cela fascinant et terrifiant à la fois.

kardaillac

  09/05/2008

Votre travail sur la Grande Guerre est bienvenu, tant on persiste encore à compter les évènements sur le tapis roulant des Annales, sans aucun fil rouge.
Un témoignage perso :
Mon grand-père (1881-1965) parlait de la Belle Epoque d’avant-14. Je n’ai nulle part trouvé de confirmation statistique de ce « bonheur national brut » et pourtant tous les grands-pères d’alors disaient pareil.
J’en suis venu à croire que c’était psychologique ou mental. Ces gens avaient à la fois un fort mental (sinon ils ne seraient pas descendus dans les tranchées) et une foi irréfragable dans le Progrès, même si tous ne le touchaient encore du doigt. A preuve dans ma famille :
Mon arrière-grand-père, teinturier qui faisait ses 12h/6j par semaine sans broncher, mit ses économies d’ouvrier-canut dans l’achat d’une masure sur les fortifications où il s’établit, assuré que l’expansion « obligatoire » de la ville l’engloutirait et que le prix de son fonds culbuterait. Son fils fit pareil quelques années plus tard d’un terrain perdu à 5km de la ville, ayant étudié le relief du canton et assuré que la ville se développerait vers là-bas. La masure reconstruite en maison domine aujourd’hui la ville neuve et le terrain fut englouti par une zone industrielle, mais il aura fallu presque cent ans.
Ils étaient habités de la certitude du Progrès dans tous les compartiments du jeu humain, et croyaient dans la paix des pays “modernes”.

Points de vue, images du monde

bb

  09/05/2008

On aura peut-être un jour une meilleure appréciation sur ces fatalités historiques quand se feront jour suffisamment de points de vue sincères et documentés mais PARTISANS.
Je conseille, sur la deuxième et très officielle boucherie moderne, l’analyse (pas neuve, mais au moins, ils se mouillent, eux) développée chez nos amis communistes sur le site “Courant Communiste International”
http://fr.internationalism.org/rinte59/guerre.htm

Peut-être que de fil en aiguille on découvrira le plus petit commun dénominateur, le fameux battement d’ailes du papillon ...qui mit le feu aux poudres!

Pourquoi pas ? Mais il y aura bien des fumisteries énoncées d’ici là. Je ne me souviens plus qui attribuait le déclin de l’empire romain à sa vaisselle en plomb.
Non, pas Gibbon, qui fort justement mettait en cause (entre autres) la manipulation (hébraïque) du christianisme naissant, qui disait (et continue à dire) en substance : laissez nous nous occuper des vos affaires, un barbu vous les rendra après votre mort.

Une bonne nouvelle : Benoît XVI (soupapes) n’a pas été jugé digne d’entrer dans les 100 personnalités les plus influentes du monde par l’inénarrable “Time”. Une question se pose tout de même : est-ce juste, auquel cas c’est effectivement une excellente nouvelle, ou bien est-ce que “Time” pense limiter la casse en n’en parlant pas, ce qui constituerait une nouvelle source d’interrogations infinies.