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Article : La génération des sans pères

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Le père de Camus aurait dit qu'un Homme, ça s'empêche !

patrice sanchez

  03/05/2018

Je dirai plutôt que nous avons une génération de dirigeants totalement formatés et zombifiés par les écoles de la ripoublique et les sociétés secrètes américaines, d'ailleurs il faudrait donner un nom à cette pathologie psychologique des temps finissants du règne de la matière !
Je proposerai le syndrome des héminégligents qui se prenaient pour des surhommes !
L'ami philosophe au marteau doit s"en retourner de rire dans sa tombe…

Trés appréciable .

Christian Feugnet

  03/05/2018

Cette interprétation sexuelle , tout à fait à propos eu égards aux moeurs actuelles , ce sont à mon avis aussi , ces Mamans qui ont éduqué leurs fils , contre les péres er la virilité . En une époque un peu trop coocoonée , sécurisée , où les femmes ne risquent plus ( pour le moment ) , le viol de brutes , barbares . Sans réaliser que de telles époques sont éphéméres historiquement , surtout quand on en abuse .  Non pas que quelques réajustements des rapports hommes/femmes ne soient nécessaires mais là , il y a excés . Oui il y a aussi une "guerre" des sexes , à l'initiative des femmes , donc non virile , mais néamoins efficace .

La femme au pouvoir

Christian Merlinki

  03/05/2018

Comme la paresse me gagne de temps à autre, j’ai copié/collé une réaction (à l’esprit caricatural et provocateur) que je fis, en 2016, sur un autre blog afin d’éclairer le regard d’un commentateur que je trouvais par trop crispé sur la politique franco française :
Gardez-vous de la politique ou alors si cela vous intéresse trop, réservez-vous la vraie politique, celle des affaires extérieures - qui est celle des hommes -. La seule politique véritable est géopolitique. Le gouvernement intérieur d'un Etat n'est pas politique, c'est une occupation ménagère à la société placée dans une perspective féminine de trésorerie familiale et de rapports sociaux où ses facultés de négociatrice, propres à la gente féminine, peuvent s'exprimer avec une efficience sans pareille. Cela n'a aucune envergure pour une personnalité mâle. L'homme à l'extérieur et la femme à l'intérieur. Si la femme a une supériorité dans la gestion du foyer, elle sera également très productive et stabilisatrice dans celle d'un Etat. Dans les rapports extérieurs, on parle d'éventualité de guerre et là n'est pas le rayon de la féminité mais de celui du mâle. Et pour ceux dont le principe féminin imprègne suffisamment leur personnalité, ils trouveront en la Diplomatie le meilleur des débouchés : expression d'une logique masculine avec une tournure et finesse d'esprit féminine. La femme entretient la maison et la maisonnée dans une relative harmonie, tandis que l'homme se préoccupe de protéger ce petit monde conçu par elle. Je pense qu'il était nécessaire de rappeler ces traits fondamentaux. Tous ces politiciens/acteurs n'existent que pour façonner l'opinion féminine mais ne dirigent pas réellement ; tout est théâtre et mise en scène. Ils sont, pour la plupart, inscrits au barreau et ont le sens de la Com, ce sont ces qualités qui prédominent pour imposer le produit « Etat » à la société. Pour la gestion réelle, tous ces politiciens ont leur cabinet technique et l'orientation de celle-ci est dictée par les impératifs extérieurs qu'ils soient à coloration économique, commerciale ou de défense. Ainsi, il est légitime de penser que si un homme s'intéresse aux préoccupations intérieures de l'Etat, c'est qu'il trouve son équilibre dans la soumission à la féminité, et subséquemment à sa femme et/ou sa ou ses filles. Comparons deux personnages russes, puisqu'ils sont en vogue, Mme Medvedev porte sûrement la culotte (préjugé intuitif sur Svetlana portant le tailleur altier et dominateur ; économiste) alors que Mme Poutine Lioudmila a été remerciée sur le trottoir tandis que lui a conservé la culotte; illustration de ce qui différencie deux politiciens : un avocat soumis pour la gestion du foyer russe et un agent secret dominateur pour sa protection. Un représentant en robe de chambre(s) avec maroquin ne pourrait tenir le rôle d’un dirigeant en treillis pour la défense de sa nation et son territoire. N’est-ce pas, par ailleurs, parmi les politiciens intérieurs que l’homosexualité se répande plus aisément et où la pédophilie soit la tare la plus discrètement répandue et parfois organisée en réseau de loisirs partagé? N’est-ce pas cela la confrérie ? Tandis que l’ambassadeur en treillis pointera son lance-flammes sur ce capharnaüm et ses cafards jouisseurs. Le « Grand jeu » a plus d’attrait que les petits jeux de vicieux. Non ? Je sais que mon intervention dégouline d'arrogance et d'une morgue déplacée qui peut heurter votre sensibilité et vous m'en voyez désolé, mais j'ai tenté d'amener votre regard vers ce qui me paraît l'essentiel, le reste n'est que futilité; les chamailleries dans la famille n'ont aucune importance autre que pour les femmes de l'intérieur et des pantouflards masturbateurs des chambres mais n'ont aucune influence sur la géopolitique, à contrario la géopolitique en a immanquablement sur la gestion intérieure qui en est tributaire.
 
Et en voici un autre commentaire que je déposais il y a quelques jours sur le blog concerné par ma 1ère réaction :
 
mon cher ami,

Tout en écoutant "Il combattimento di Tancredi e Clorinda" de Monteverdi, je songeais au livre dont je venais d'achever la lecture (L'infamille ou la perversion du lien de Philippe van Meerbeeck, paru aux éditions De Boeck Université, 2003, ISBN 2-8041-4326-0 ; ISSN 0777-527X) et me souvenais d'un passage qui me rappelait votre incompréhension sur mon intervention afin de décourager et éclaircir le regard d’un commentateur sur la politique nationale et internationale pour lesquelles j’ai une vision par trop caricaturale à vos yeux. Voilà donc que ma vision de la société est partagée et étayée par des professeurs d’université en psychiatrie - dans le but de vous distraire, bien sûr :

Pages 100/102
Le totalitarisme comme le dogmatisme seraient ainsi le fruit de sociétés dominées par le principe maternel. Prenons le cas de l’Allemagne nazie. Hitler avait promis à chaque Allemand blessé, fils ou fille d’un père humilié par la première guerre mondiale, en mal d’identité, une mère-patrie toute-puissante, nourricière et protectrice, dominatrice et exigeante. On trouve dans Mein Kampf d’incroyables pages sur la mère Allemagne. Hitler n’était en rien un père, il était l’introjection de la mère unique. Le IIIème Reich n’était pas un univers viril, ce n’était qu’un univers d’enfants dont le fantasme était d’être accueillis par une mère toute-puissante. Le lecteur doit savoir que la mère d’Hitler, Clara, a épousé son oncle et qu’elle a perdu trois enfants avant la naissance d’Adolf. Elle a donc reporté tout son amour sur lui.
Dans un ouvrage tout récent, sous le titre évocateur Big Mother. Psychopathologie de la vie politique, Michel Schneider, psychanalyste, auteur par ailleurs d’ouvrages sur la culture et la musique, s’en prend également à la toute-puissance de la mère, moins pour élucider les régimes totalitaires que pour déplorer les effets de la politique « maternante » des dirigeants politiques français. Non sans forcer le trait.
Écoute, proximité, caresses, urgence, amour, compassion, les hommes politiques jouent à la mère. Dirigeants n’osant plus diriger, citoyens infantilisés attendant tout de l’État : la France est malade de sa politique comme certains enfants le sont de leur mère. Et d’assortir ce constat d’une question : que sont les pères devenus ?
La Mère-État exerce une douce emprise sur ses sujets. Elle est à l’écoute de la société comme une mère de ses petits. Proche des citoyens, elle travaille à leur bonheur, prévoit et assure leurs besoins, pourvoit à leur sécurité, facilite leurs plaisirs… C’est le pouvoir du bon, le pouvoir du Bien, la mère étant bonne, toute bonne.
Le pouvoir dénoncé par Orwell, c’était le droit de regard. Le pouvoir aujourd’hui, c’est le devoir d’écoute. L’opinion ne veut pas d’un « Big Brother » qui les surveille mais d’une « Big Mother » qui veille sur eux. Assistance, sécurité et assurance sont les fonctions maternelles premières. La substitution d’un mode doux de contrôle social à l’ancien mode autoritaire, le traitement du déviant en malade, le remplacement de la punition par la réhabilitation médicale, l’emprise des professions d’assistance sur la famille et la société, tous ces traits s’inscrivent dans la croyance que tous les conflits peuvent se résoudre par une assistance maternelle publique qui absout l’individu de toute responsabilité morale et le traite comme une victime des conditions sociales.

Vous constatez que mon propos d’alors était encore bienveillant et non provocateur parce que sorti de l’esprit d’un quidam. Je ne suis donc ni outrancier ni psychopathe ;-).
Salutation cordiale.

 
Je sollicite votre indulgence pour cette longueur mais le sujet est interpellant.