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Article : La France infra-soumise

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Et François Asselineau?

alain pucciarelli

  21/04/2018

M. Mélenchon est effectivement courageux. Mais, si ce nom n'agresse pas vos oreilles, M. Asselineau (UPR) également, dont nul ne parle (voir vidéo Youtube).  Et dont le positionnement par rapport à l'UE et à l'OTAN a lui au moins le mérite d'être clair depuis 2007. Si tous les (vrais) opposants à l'UE et à la mondialisation se retrouvaient, cela changerait bien des choses. Mais le "fauxfrérisme" fait des ravages. Cordialement.

Le Grand Dévoilement (2)

Franck du Faubourg

  21/04/2018

Mélenchon, très belle posture. Bravo. Il y a également Asselineau bien sur, qui se bat dans le désert depuis 11 ans, mais aussi… Emmanuel Todd!
A déguster:
https://www.youtube.com/watch?v=iEldyA6jvJs
Le" Grand Dévoilement" fait référence au livre de Michel Geoffroy : 
https://www.youtube.com/watch?v=w6dMFsX2Erw

Fake News

EricRobertMarcel Basillais

  21/04/2018

Comme le commentateur précédent, je ne disconviens pas des faits relatés ; mais de leur signfication politique. Il existe une vérité de situation, qui n'a pas même les honneurs de l'anti-système , mais que je connais personnellement, et qui montre un cadenassage à plusieurs couches, où les traitres de la deuxième cocuhe sont les dissidents dans la première… nouvelle mouture Géopolitique -Spectacle de l'ancienne "opposition" démocratique de la société spectaculaire-marchande que l'on fête en Amphi ces derniers temps.

S'il est avéré que l'entropisation va crescendo, qu'importe les agitations électoralistes à la siuation de guerre ?

Enigma Mélenchon

Marc Gébelin

  21/04/2018

Je serais plus circonspect sur l’intervention de Mélenchon chez le Russe, mais je n’ai pas le temps de donner une longue analyse. Mélenchon est peut-être en train de revenir d’une posture subtile où, sous l’habit de celui qui considère la Russie comme un partenaire (la fameuse alliance de revers) et non comme un adversaire ou un ennemi, il réapprend à voir la Russie avec des yeux un peu moins trotskystes. Dit brutalement, la Russie comme le pays de la dictature, un pays "autoritaire", qualificatif dont il gratifie le "régime" (sous entendu d’Assad) que justement la Russie défend. Dans la bouche à Méluche être dénoncé autoritaire c’est la plus grave critique surtout quand au passage des journalistes sont assassinés et que bien sûr, etc…  Au point que sous le manteau (je parlais d’habit, je poursuis la métaphore), il rêve de voir les Kurdes du PKK avoir un morceau du gâteau syrien, tout ça au non du "droit des peuples à disposer d’eux mêmes" slogan qui n’a rien de révolutionnaire si on sait le CONTEXTUALISER. En 1919 il a fait illusion pour dépecer l’Autriche et la Hongrie, aujourd’hui il est l’argument idéal pour morceler les pays issus du 2e conflit mondial, au titre que les accords Sykes Picot était idiots, absurdes et contre nature. Mélenchon est en 1919 mais il est un réaliste et il devient diplomate. Il va en Russie voir son copain du "Front de gauche" local sans doute pro-pd, pro lgbt, pro-lesbos et bien sur hyper-démocrate comme seul un bon trotskyste sait l’être… Bon, si j’avais mes entrées au Kremlin, je suggèrerais à Poutine de l’inviter pour "un déjeuner de travail". Méluche engorgé de son importance ne refuserait pas et entendrait sans doute une vraie leçon de diplomatie… J’en dis pas plus. On verra la suite.
 

Baroud d' honneur . Sans plus mais c'est beaucoup .

Christian Feugnet

  22/04/2018

Pour Méluche , Asselineau , les cheminots et quelques autres . Chacun a sa maniére . Aujourd'hui ce qui compte c'est le gaz (trivial et sans idéal , çà n'émeut pas les foules ) c'est çà qui fait la différence . Qu'est ce qu'ils prévoient les uns et les autres , pourtant y a de quoi faire avec , l'Algérie , la Lybie et ....la Syrie . ( voire la Russie ) , Sarkhozy , tout pourri qu il est , a monté quelque chose dans le mauvais sens , bien sur : un potentiel trust du gaz français , dont on fait rien . Comment la Thather à écrasé les fameux mineurs britanniques , pas par son charisme , par le gaz de la mer du Nord , fort mal en point en ce moment , d'où le retour des vrais travaillistes . Mais çà perd pas le Nord , Poutine est membre d'honneur de la City , pas Theresa May , la sorciére qui empoisonne , çà manque d'envergure . Alors quand nos héros nationaux vont ils s'attaquer à du consistant ?

Contorsions et calembredaines.

Lucien Butte

  22/04/2018

Jean-Luc Mélenchon c'est un peu l'Emannuel Goldstein de 1984 : un miroir aux alouettes qui vise à capter le mécontentement.
La genèse de l'homme se résume à 35 ans de PS et puis, soudainement, à une hyper-médiatisation qui l'a vu supplanter le PCF, et faire figure de chef de file d'une gauche dite extrême.
Ces contorsions multiples et variées ne peuvent cacher un agenda pro-UE, pro-mondialiste, et soumis aux intérêts US.
De son fameux "Maastricht est un compromis de gauche" au sénat en 1992, à son projet d'alliance avec Cohn-Bendit - le fossoyeur de la nation française - il aura par tous temps et à tous moments, été le diligent serviteur d'un pouvoir destructurant.

Sur la scène internationale il n'en est pas autrement…

. Mélenchon "Ce qu'à dit M. Ahmadinejad n'est pas acceptable. Là c'est la 1ère fois qu'on voit un pays qui dit si on a une bombe on ira taper sur Israël".

. Mélenchon demande le départ de Bachar El-Assad s'adressant aux russes et aux chinois "Vous devez être de notre côté pour lui dire de partir, parce qu'il doit partir"
Emission le 7/9 sur France Inter le 20.08.2012 – 30:50

. « La première question à se poser est la suivante : y a-t-il un processus révolutionnaire au Maghreb et au Moyen-Orient ? Oui. Qui fait la révolution ? Le peuple.
J’approuve l’idée qu’on brise le tyran pour l’empêcher de briser la révolution.
Le président Chávez doit comprendre que l’intérêt des progressistes du monde est qu’aucun tyran ne vienne à bout de son peuple. »
Libération – 21 mars 2011

Son rôle aujourd'hui, est d'offrir, aux français les plus sceptiques vis à vis de la politique étrangère française à l'égard de la Russie, une voix faussement dissidente qui canaliserait leur mécontentement et le réduirait à rien comme il a si bien su le faire en 2012 lorsqu'il promettait d'être l'aiguillon qui dirigerait la politique de Hollande à gauche, alors qu'au final, dans l'entre-deux-tours, il fit une capitulation en rase campagne appelant à voter le mollusque sans aucune contre-partie.

Bis repetita placent…