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Vous écrivez :
« Les Israéliens devraient comprendre que la meilleure garantie de la préservation identitaire qui doit être leur véritable but stratégique n’est pas d’organiser le désordre autour d’eux, mais au contraire de renforcer les structures identitaires autour d’eux, chaque structure identitaire bénéficiant de celle de son voisin et vice-versant à cause du renforcement d’un principe commun à tous. Ce serait aux Russes, qui maîtrisent ô combien ce principe, de faire comprendre cela aux Israéliens, comme lorsque Poutine tente de faire comprendre à Netanyahou que la référence biblique interprétée à sa façon et vieille de plusieurs millénaires, –sorte de “syndrome d’Esther”, – n’est pas la meilleure pour définir une stratégie existentielle dans le temps présent. »
 
Dans un 1^e temps je trouve le point de vue novateur. Dans un 2^e, je vois bien l’obstacle. Israël s’est construit sur la négation de l’autre, le soi disant "peuple sans pays dans un pays sans peuple" ou encore le peuple faisant "refleurir le désert". Il n’est donc souverainiste que dans l’exacte mesure où il nie le souverainisme de l’autre et comme ses ambitions ne s’arrêtent pas à la "Judée Samarie" (voir le plan Oded Yinon), il ne peut que continuer sur sa lancée qui va dans le même sens que l’idée yankee d’un "Nouvel Moyen Orient". L’ "amitié" avec Poutine ou avec la Russie, terre de principe, n’y changera rien. Quant à devenir souverainiste en "imitant" l’Iran je ne pense pas que les Iraniens trouvent la chose à leur goût eux qui pronent la disparition de l’ "entité" sioniste, pas l’état d’Israël, non l’Entité, c'est-à-dire n’imaginent qu’un seul état démocratique israélo-palestinien à condition bien sûr qu’il soit accepté par les deux parties, ce que le Juif israélien de base a en horreur (comment, moi je le Juif, fils prodige d’Abraham et de la vieille Sarah, je me mélangerais à cette sous race d’Ismaël fille d’Abraham par la moins que rien esclave Agar?!). Depuis 1948 il y tient à son "état juif" le Juif. On lui a monté la tête avec sa judaïté nécessairement sionisée qu’il ne peut plus séparer l’une de l’autre et si ça devait mal tourner, il préfèrera s’immoler comme… les Yankees. Le drapeau russe à Tel Aviv n’est que l’hypocrisie de Netanyahou qui a 1 million de Russes chez lui, Russes dont la fierté est de ne parler que le russe, pas l’hébreu israélien, cet espéranto accouché d’une vieille et noble langue!