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Article : La Brute

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Du gilet jaune au guerrier

Thierry Cheverney

  10/02/2019


Nous ne sommes pas dans une situation habituelle. Nous évoluons vers une situation de confrontation de classe. Les revendications du départ ont très vite laissé la place à une prise de conscience de l'existence d'une guerre sourde que la ploutocratie mène depuis des années contre la population.
Cette réalité a été mal comprise par les foulards rouges qui ne sont que les classes intermédiaires également en voie de prolétarisation. Quand ces catégories auront compris cela, quand les classes moyennes auront pris la mesure de ce qui se prépare également contre elles, nous pourrons peut-être inverser le rapport de force, faire basculer le pouvoir et obtenir bien autre chose que les baisses d’impôts, de charges et revendications du début de cette crise. Nous évoluerons vers ce qui nous entraîne inexorablement et qui correspond de plus en plus à une montée en puissance de l'instinct de conservation qui donnera naissance à une véritable insurrection et cela effraie terriblement la ploutocratie. Nous pouvons alors comprendre le niveau élevé de violence institutionnelle actuellement disproportionnée. Cette violence est également une réponse de l'autre coté à l'instinct de survie d'un système menacé dans ses fondements par la volonté pour le peuple d'en finir par la seule voie libératrice, la prise de pouvoir, c'est à dire vivre la démocratie comme le peuple l'entend, par lui et pour lui. La bourgeoisie en sait quelque chose puisqu'elle est passée par là avec l'ancien régime. Elle sait ce que signifie changement de système, de régime et de paradigme. Elle fera tout pour l'éviter. Elle massacrera en masse s'il le faut. Cela nous entraîne vers la certitude que l'élite au pouvoir n'est plus indispensable, mais seulement violente et rapace. Ces prises de conscience collectives marquent un changement d'époque et un basculement révolutionnaire que le pouvoir veut absolument étouffer. Le problème pour lui est qu'il ne le pourra pas malgré tous les moyens dont il dispose car il est impossible de lutter contre une conscience collective et la volonté populaire.  
La macronie est tout à fait consciente de cela et joue depuis le début une partie de poker menteur pour garder la main. Cela est extrêmement dangereux pour nous, car la violence dont nous sommes les victimes ne va pas s'arrêter là,  elle se maintiendra au mieux et s’amplifiera quand ils  seront face à l'enkystement de la situation et quand les volontés de changement de paradigme vont commencer à se durcir, le peuple se durcira. La violence ouverte de la mafia macronienne augmentera également, elle n'a pas le choix, question de survie. Le peuple mutera inévitablement et graduellement du gilet jaune au guerrier, au blindage, à la réflexion, à l'organisation et à une escalade proportionnelle à la violence de l' État. Les périodes révolutionnaires sont des moments où la créativité joue à plein et où le citoyen, le révolutionnaire revêt les atours existentiels providentiels qui le mettent dans un état d’urgence et lui permettent de braver la mort, car la soif de vivre soutenue par l'instinct de conservation est plus fort que tout. Le complètement vivant ignore la mort, seule l'aliéné craint la mort. Et nous avançons tranquillement vers la volonté irrépressible de vivre.
Le XXI° siècle sera révolutionnaire et insurrectionnel.

 

Même si il faut savoir gré à Mr Onfray,

patrice sanchez

  11/02/2019

l'un des seuls intellectuels qui  aient le courage de prendre le parti des GJ, quand le monde pensant avec sa cohorte d'intellectocards, se rendra t'il compte que les chefs d'états ne sont que des pantins aux ordres, et que d'impuissance lasse en matière économique et financière, ces mêmes dirigeants européens n'ont plus que les mesures liberticides pour maintenir un semblant d'illusion démocratique ! 
Je me permets de joindre une satire ouverte sur les doigts de l'homme et du concitoyen adressée à l'attention de Michel Onfray du temps où il était en pleine polémique avec notre Zupiter zombifié !
https://reseauinternational.net/les-doigts-de-lhomme-et-du-concitoyen-satire-ouverte-a-lattention-de-michel-onfray/

 

L'Etat comme monopole de la violence .

Christian Feugnet

  12/02/2019

Déjà , en soi , çà pose question . Sujet pour philosophe . Violence contre l'extérieur ou contre l'intérieur ? ( Armée ou police) ou les deux , plutot l'un que l'autre ..
Ainsi , la Commune ( d'inspiration Anarchiste quand l'anarchisme était encore pacifique) . d'abord remontée contre les Allemands et armée pour çà . Ou le cas inverse de l'antisémitisme , sujet scabreux puisqu'interne , le juif est il un traitre , un étranger de souche ou de souche étranger ? . Ou pour le juif de souche , au pouvoir , le de souche au service de l'ennemi étranger ? Les Versaillais avec les Allemands . Pire :  Benallah ayant passé contrat avec des Russes , alors qu'on aurait pu croire , puisque l'Allemand n'étant plus l'ennemi que seul les de souche antisémites était traitres pro Russes !
.N'étant pas philosophe je m'embrouille .  Merci Mr Onfray . Tel Parmemide , l'étre c'est l'étre . L Etat c'est la violence interne . Point .
Comme K Marx et les Anarchistes aprés les massacres inouis des Communards par les Versaillais , preuve qu'ils étaient légitimes pour le pouvoir .