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Article : « Il faut tâcher de ne pas s’aigrir trop »

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Sensiblement interpelé par ce texte .

Christian Feugnet

  01/05/2018

Toutes proportions gardées vis à vis de ces énormes événements qui constituent la Révolution Française et ses impacts affectifs sur les personnes , j'ai vécu moi aussi quelques traumatismes . J' ai été mélé trés indirectement à la guerre d'Algérie par le biais de ma famille , bien que n'étant pas du tout comme on dit pied-noir . Les effets pour moi , bien que considérablement moindres que pour d'autres , ont quand méme été , la perte de mes parents à l'age de 5 6 ans , la sécurité qui va avec , je me suis retrouvé du jour au lendemain chez des ténardiers me traitant comme une Cosette au masculin . Paradis perdu , traumatisme . Complexe ? j'ai entretenu une longue nostalgie et une propension à anticiper les conséquences d'événements lointains et indirects mais puissants . La nostalgie est maintenant dépassée , pour moi , suit la prévention , collective , à défaur personnelle face aux catastrophes , ce qui me parait fort possible , bien que nécessitant une longue préparation , sans préjudice pour le temps présent . Sinon reste , la psychologie , façon méthode Coué .

Contre exemple ?

Christian Feugnet

  01/05/2018

J' ai eu un beau frére , lui pied-noir retrouvé lui dans sa ferme du bled , 5 6 ans , pareil ,  seul survivant , au fond d'un puits , empli des cadavres  de ses parents et leur entourage . Qui a appremment bien survécu , sans aigreurs , mais sur le tard mal fini , dans l'alcool et la dégradation . Trauma mal surmonté , qui saurait le dire .

Compagnie

Didier Favre

  01/05/2018

Permettez moi de me sentir associé à cette réflexion ! Elle me concerne aussi. Je me permets également de vous suggérer de lire Raymond Abbellio qui considérait, il y a déjà bien longtemps, travailler pour "après".