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Article : Glossaire.dde : Notre-Méthodologie

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Questions de terminologie

EricRobertMarcel Basillais

  17/11/2018

1/ Lorsqu'on parle de désintégration du REEL, cela me gêne : car le réel désigne, selon moi, la vérité de situation elle-même, ce qui est et ne peut pas ne pas être, ce qu'en Ontologie on appelle l'Être en ACTE.

2/
Inversement ce qui est déguisé, simulacre et éventuellement détruit par le flot même de la communication, c'est, selon les cas :

2.1 une impossibilité logique et ontologique qui tente de se faire adouber par le cerveau visé comme une possibilité : là, on est dans la folie ou la tentative de transmission de la folie, comme une épidémie virale informatique, mémétique, de folie induite.

J'ai montré dans mon premier ouvrage LOGOS.PDF  (pages 57 & sq.), qu'il existe 4 types de monstruosités logiques et ontologiques en Philosophie, en Religion et dans le monde courant… à sa perte :
https://ericbasillais.files.wordpress.com/2016/11/logos.pdf
Le Relativisme (Equivocité),
le Monisme (Univocité),
l'Universalisme (Relativisme conduisant à son contraire, le Monisme) et
le Mysticisme (défini comme identification sans recul à Dieu lui-même, impliquant hybris et contradiction)


2.2 une possibilité, certes, mais non en acte , tout au contraire : un Être en PUISSANCE ( toujours selon la terminologie ontologique d'Aristote, mais en utilisant le lexique Français, le Grec ne signifiant plus rien à grand monde : Eidos/Hyle pour la Physique aristotélicienne  ou Energeia / Dynamis pour la Métaphysique aristotélicienne). Nous sommes là dans l'ordre du processus  (interminable) plutôt que de l'action soudaine (instant karma). C'est le lieu, non de la folie, mais de l'épuisement nerveux et psychique.


 

Kali Yuga ?

patrice sanchez

  18/11/2018

Et si cette plus que machiavélique supercherie mise en place par le système n'était en définitive destinée à détourner l'attention des hommes de la période immuable des cycles cosmiques telle que la décrit René Guénon en parlant de la fin du Kali yuga ... en même temps que l'ouverture de conscience s'accomplit  aux homme de bonne volonté !

"Ceux qui arriveront à vaincre tous ces obstacles, et à triompher de l'hostilité d'un milieu opposé à toute spiritualité, seront sans doute peu nombreux ; mais, encore une fois, ce n'est pas le nombre qui importe, car nous sommes ici dans un domaine dont les lois sont tout autres que celles de la matière. Il n'y a donc pas lieu de désespérer ; et, n'y eût-il même aucun espoir d'aboutir à un résultat sensible avant que le monde moderne ne sombre dans quelque catastrophe, ce ne serait pas encore une raison valable pour ne pas entreprendre une œuvre dont la portée réelle s'étend bien au-delà de l'époque actuelle. Ceux qui seraient tentés de céder au découragement doivent penser que rien de ce qui est accompli dans cet ordre ne peut jamais être perdu, que le désordre, l'erreur et l'obscurité ne peuvent l'emporter qu'en apparence et d'une façon toute momentanée, que tous les déséquilibres partiels et transitoires doivent nécessairement concourir au grand équilibre total, et que rien ne saurait prévaloir finalement contre la puissance de la vérité ; leur devise doit être celle qu'avaient adoptée autrefois certaines organisations initiatiques de l'Occident : Vincit omnia Veritas. " La crise du monde moderne René Guénon
 
Selon la tradition cosmologique hindoue, nous sommes dans le Kali Yuga (l'Age de Fer), qui est le dernier et le plus négatif des quatre cycles - les 4 yugas - de l'évolution cosmique. Chaque yuga est comme la saison d'une année super-cosmique, encore plus grande que l'année cosmique de la succession des équinoxes. 
Lorsque la Terre arriva à son actuelle phase de manifestation et que le premier Âge, le Satya Yuga commença (Satya = pureté), l'humanité sortait à peine de son état originel d'innocence quasi-divine. Ce fut l'Age d'Or originel. Comme le temps s'écoulait, la planète tomba sous l'influence d'une spirale descendante négative, et la qualité de la vie dans chaque yuga successif s'éloigna de plus en plus de la connaissance de la vérité et de la Loi naturelle (la Réalité). Dans le second yuga, le Treta Yuga (l'Age d'Argent), la conscience spirituelle diminua d'un quart et pendant le temps du troisième cycle, le Dvapara Yuga (l'Age de Cuivre ou bronze) la négativité atteignit 50%. 
Pendant le Kali Yuga la conscience planétaire est devenue très obscure et l'humanité travaille contre des conditions difficiles. Le sens de la justice a diminué jusqu'à un maigre quart de sa force originelle. Pendant notre histoire actuelle nous avons créé, et nous avons libéré tous les maux de la Boîte de Pandore. Il n'est pas étonnant que la race humaine connaisse une époque si difficile. Mais le moment d’un cycle de renouvellement est arrivé, et l'aube répand encore une fois sa lumière sur une planète confuse et ignorante.
 

Peut étre me trompe je ...

Christian Feugnet

  18/11/2018

Il se semble que cette méthodologie s'impose pour des raisons tout à fait classiques mais dont l'application n'avait pas été étendue à la société et avec d'autant plus de force que la communication comme activité croit . Il est entendu là que le développement de la société est relativement indépendant de sa réalité physique . Il a sa réalité propre s'opposant à celle de la nature par la technique , à distinguer du technicisme , fait social donc de la communication .
Par raisons classiques j'entends des choses comme réthorique/logique , idéologie/ raison , théorie/faits , etc
J' y vois déjà une premiére tentative dans la soi disant dite "dialectique de la nature " d'Engels , aprés l'Esprit d'Helvétius . interprétée à tord comme matérialisme étroit de fin 18e : une métaphysique de la Nature . Avec l'idée que la société devait étre naturelle , niant par  là la spécificité de l'homme , étre narurel certes mais spécial .
Forcément fausse comme l'a démontré le premier Kant , à mon sens .Du coup  le réel effectif comme eut dit Hegel  se distingue particulérement du réel tout court pour ce qui est de la nature , mais plus encore du réel social ( téléologique selon Hegel mais pas seulement réel néocon ) .
Alors va pour vérité de situation par exemple .

A noter que pour Kant , charniére avec le monde moderne ....

Christian Feugnet

  18/11/2018

Les valeurs ne sont aucunement des catégories logiques ( de la Raison) , mais découlent de l'Impératif catégorique ; la Liberté ; la raison pratique n'est pas une téléologique .

Quelques exemples pour illustrer l'aspect classique à l'origine .

Christian Feugnet

  18/11/2018

Trés 19e , les immeubles et hotels Anglais de bonne société à la ode moderniste , furent extrémement insalubres , propice à la mortalité infantile , vécue comme naturelle .
Le pain devait étre blanc , on le consommait donc avec du platre .
Méme chose , mais encore présent , pour le sucre , le sel , le beurre , blancs dont traités donc toxiques . Qui plus est le sel à la base de fermentations bénéfiques et délicieuses  ( choucroute , fromages , charcuteries , ketchup le vrai , etc ...) jouait un role considérable dans une conservation économique er démocratique . Evincée par la pasteurisation , ou la congélation , couteuses en énergie .
Manifestement là le physique , réel , est supplanté , pour prestige social par la communication . Néamoins celà s'est accru considérablement .

A noter pour bonne compréhension .

Christian Feugnet

  18/11/2018

Que la recherche de prestige n'est pas que motivée sexuellement . 
ou simplement  irrationnelle . A y réflechir elle joue un role de premier ordre dans la concentration des richesses .
Celle ci donc prioritaire sur l'humain ,.

Pas évoqué , Husserl , Heidegger , Lespinasse , etc

Christian Feugnet

  18/11/2018

La phénoménologique est trop complexe , trop peu familiére et surtout pas uniquement "rationnelle" , à l'instar de la mécanique quantique aux développements paralléles .
Comme le héros d'Odyssée de l'espace  , nous sommes encore issu du 18/19e siécle . Retard de la conscience sur la , donc , vérité de situation .

Ryhmes absolus

jc

  18/11/2018

(Il n'est pas bon de converser entre commentateurs, ma désormais assez longue expérience des blogs montrant que la modération du blog se complique rapidement. Je le fais cependant ici -en prolongeant le commentaire de Patrice Sanchez- parce qu'il s'agit de ce que je considère comme étant le coeur des préoccupations de PhG.)

Tout est relatif, disait, je crois, Einstein. Y-a-t-il des valeurs absolues, des valeurs auxquelles se raccrocher, des valeurs universelles sur lesquelles on peut fonder sa pensée?

Pour Thom il y a de tels absolus, dont les plus simples -qu'il compare à des phonèmes- sont ses sept catastrophes élémentaires. Ces absolus -géométriques- sont en quelque sorte immanents, car contenant en eux-mêmes leur propre principe; ce sont des rocs auxquels la pensée peut s'accrocher.

Thom:"Le monde de l'analogie est un monde qui porte son ontologie en quelque sorte avec soi."

Y a-t-il d'autres absolus? Le rythme d'évolution des civilisations suggère que la réponse pourrait être: oui. Ces absolus seraient cette fois numériques, et donneraient raison à Pythagore avec son "Tout est nombre".

Rythme renvoie à musique. Et en musique certaines personnes sont dites (ou se disent) avoir l'oreille absolue. Les discussions auxquelles j'ai eu accès via la toile font apparaître un net clivage entre deux camps: ceux des réalistes (au sens philosophique) pour qui ces gens à l'oreille absolue sont en harmonie avec le macrocosme et les nominalismes qui pensent que cette absoluité -et donc cette harmonie- est une illusion.

Le rythme du Kali-Yuga est dans le rapport 4-3-2-1, c'est-à-dire, par exemple, que l'âge d'or occupe les 4 dixièmes* du cycle complet et l'âge de fer un dixième. Ce rythme a un rapport avec le rythme musical car 4/3, 3/2, 2/1 correspondent à la quarte, la quinte et l'octave. Et il a également un rapport étroit avec la division harmonique des matheux.

Les pythagoriciens ont associé un triangle équilatéral à ce rapport 4-3-2-1, la tétraktys, étudié ce rapport entre les nombres (les Nombres pour me mettre à la norme PhG) et les formes géométriques, entre les formes musicales, impalpables car ondulatoires, et les formes géométriques, corpusculaires parce que palpables.

Il existe toute une théorie, maintenant bien comprise (pas de moi!) des rapports entre les formes musicales et les formes géométriques (problème de Kac). Je ne sais pas si les fréquences fondamentales du triangle équilatéral ont été étudiées dans le cadre ci-dessus.

Je ne sais pas non plus s'il y a eu des études de ce type sur les rythmes naturels. Mes propres recherches (de pur béotien) sur la toile m'ont amené à trouver le même rythme 2-1 (deux temps de relâchement  pour un temps de tension) pour le rythme cardiaque et le rythme pulmonaire au repos chez l'humain. Reste-t-il le même à l'effort? (Si on considère que les deux premiers temps du Kali-Yuga sont des relâchements et le dernier des tensions, on a un rapport 7-3", pas si éloigné que ça du rapport 2-1.)

Ce qui précède éclairera sans doute ceux qui lisent mes commentaires (aristo-populisme) sur ma suggestion de former dès la maternelle à l'harmonie des formes ondulatoires et des formes corpusculaires (et de repérer la future "aristocratie de l'harmonie", celle capable de bâtir à l'instinct de la "raison divine", des cathédrales** et non, comme maintenant, de bâtir au forceps de la "raison humaine", des tours de Dubaï**).


*: 1+2+3+4=10

**:  Cf. sur Dedefensa les premiers dialogues PhG/JPB


 

Communiquer

jc

  18/11/2018

PhG est un logocrate. Pour lui -et, après réflexion, pour moi aussi- le langage n'est pas quelque chose que l'on manipule à sa guise (ce que font les nominalistes*), il a un caractère sacré: Nous ne sommes pas maîtres de la maison du langage", écrit Steiner (ou Maistre). Ainsi PhG se doit de préciser, voire de définir, les concepts auxquels ces termes renvoient. D'où son glossaire.

Thom: "Il faut voir tout concept [comme un être vivant, plus précisément] comme un être amiboïde qui  réagit aux stimuli extérieurs en émettant des pseudopodes et en phagocytant ses ennemis."

Dans son papier PhG considère le concept de communication, concept pour lui vivant qu'il fait évoluer en fonction des stimuli extérieurs.

Depuis peu, j'essaye de sexuer ma pensée, donc de sexuer les concepts que je rencontre. J'ai naturellement qualifié a priori le concept de communication d'hermaphrodite, effet Janus* oblige. Et je n'ai pas changé d'idée après lecture (et relectures) du papier.

Communiquer, c'est niquer en commun. Jeu de mots bien naturel -quoiqu'un peu épais- pour un sexologue du langage. Essayons de voir ce que ça donne sur les rapports homme/femme. Qu'est-ce qui permet à l'homme et la femme de communiquer sinon l'amour? Dieu est amour, dit-on. Dieu comme lien entre l'Homme déifié et la Femme déifiée? Marie, immaculée Mère de Dieu? L'amour comme idéal de perfection? Le guide de nos vies: le petit frisson orgasmique qui, en toutes choses, nous chuchote que ce que l'on pense ou fait est "bien"?

Thom: "La rationalité, au fond, n'est qu'une déontologie dans l'usage de l'imaginaire." Changer les rationalités aristotélicienne et kantienne, donc la rationalité-Système, pour celle-ci?

Je suis en train de m'amuser à (re?)trouver ces petits frissons orgasmiques sur les (dé?)monstrations de mon enfance: la somme des angles d'un triangle, le théorème de Pythagore***, la quadrature du rectangle. Je suis maintenant convaincu que c'est comme ça qu'il faut enseigner les maths: arriver à provoquer chez l'enfant le petit frisson qu'il va avoir lorsqu'il aura le "flash" de l'idée qui éclaire d'un coup la solution; frisson qu'il aura, j'en suis certain, envie de reproduire, en maths et en toute chose. Ce n'est pas du tout comme ça qu'on me les a enseignées (et ce n'est pas comme ça que j'ai enseigné).


*: Paul Jorion est un bon exemple de nominaliste contemporain, c'est-à-dire de nominaliste-Système: il suffit de lire son bouquin-amiral "Comment la vérité et la réalité furent inventées" (Gallimard) pour s'en convaincre. PJ essaie ainsi de combattre le Système de l'intérieur; je ne doute pas de sa bonne foi mais je suis convaincu qu'il ne pourra le vaincre ainsi.

**: J'ai vu quelque part (chez ERMB?) une représentation bifrons Dieu/Déesse de Janus.

***: Il est écrit dans Wikipédia qu'il y a plus de cent démonstrations du théorème de Pythagore. Celle d'Euclide m'apparaît compliquée. Perso j'en connais trois, dont une, très simple et purement géométrique -purement topocratique?- une monstration (que je n'ai pas trouvée tout seul!), comme celle d'Euclide.