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Article : Face-à-face, et face à la catastrophe

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J'ai des doutes

eric smith

  11/12/2014

J’ai des doutes:
Non sur la fracture entre “blocs”.
Non sur la sortie du modèle suprématiste unipolaire.

J’ai des doutes sur l’alternative de civilisation.

Derrière toutes les phrases discordantes, il y a une unité :
1/ l’effondrement
2/l’origine de cet effondrement (sa cause)
3/ la nécessité de renforcer, pour chaque bloc, les valeurs de cohésion, quitte à jouer sur le clivage pour leur donner du poids.

Le bateau coule et les enjeux sont d’éviter la panique et de boire la tasse avec calme.

Les systèmes militaro_industriels sont identiques (robots, laser, atome,...). Peut être s’agit-il de sauver cette contre-civilisation AU MOINS dans un morceau du globe, au détriment de l’autre. Gagner du temps (encore et encore).

Mais il me semble que le temps est venu.

L’effondrement sera “au final” ( siècle, décennie ?) général.

Tout dépend de l’ENERGIE réellement disponible, sous toute forme technique.

Les différentes techniques.

Ilker de Paris

  11/12/2014

La technique d’attaque du système de communication est bien connue et rodée : diabolisation -> exposition à l’opprobre des opinions publiques -> isolation -> légitimisation des sanctions -> sanctions.

Les manoeuvres de Poutine consistent à ne pas se laisser entraîner dans ce processus, donc à ne pas se laisser isoler, se faisant mou là où le système est dur et dur là où il est mou, créant parfois des effets de rupture avec la “narrative”, attaquant à son tour en mettant à jour les bassesses et les manipulations du système etc

Ceci est pour le moment un jeu de communication, on verra ce qu’il va advenir lorsque les choses deviendront sérieuses.

La fiction, quelle petite joueuse !

Alain Vité

  13/12/2014

Il y a des moments de vertige, comme ça, on en cause, on en recause, et on ne s’habitue pas.

En 1971, John Brunner avait publié “Tous à Zanzibar”, une fresque d’anticipation désabusée qui racontait la décadence occidentale, sous forme de chroniques aux nombreux intervenants, sous de nombreux angles. C’était vertigineux pour un jeune lecteur, c’était visionnaire et puissant.

Et puis vient la réalité de 2014, et le puissant livre devient tout pâle en comparaison, un bouillon trop clair et sans sel face à une sauce corsée.
Eh bé.
Parce que, quand même, il n’y était pas allé avec le dos de la cuillère, le père Brunner.