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Article : dedefensa.org et les donations : “ainsi soit-il”

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Comment soutenir De Defensa

Jean-Paul Baquiast

  19/09/2011

Je voudrais expliquer à Philippe Grasset, devenu j’espère un ami via le web, pourquoi jusqu’ici je n’ai pas contribué à son financement.

C’est pour une raison simple. J’entretiens moi-même trois sites. Ils sont ” évidemment” non commerciaux et non politiques (sans publicité commerciale ni support par un parti quelconque). Je prends en charge les frais de connexion, achats d’ouvrage, etc. ce qui à la fin du mois représente un certain budget.

Je n’ai pas de fortune personnelle particulière mais, à la différence sans doute de Philippe, je suis retraité de la fonction publique française, ce qui m’assurait jusqu’à présent une certaine tranquillité matérielle. Il me semble donc normal de consacrer ce revenu, non au tourisme et autres activités de consommation, mais à l’espèce de service public qui consiste à tenter d’apporter sur le web mes compétences aux citoyens qui veulent bien me lire.
Ce n’est pas pour autant que j’avais jugé, sinon possible du moins facile pour moi d’ajouter à mes dépenses le soutien à DeDéfensa, aussi nécessaire que soit ce soutien. Il me semble que ceux nombreux qui n’éditent et n’écrivent rien mais se bornent à consommer la matière grise des autres devraient au contraire avoir à coeur de contribuer à la survie des éditeurs dont ils apprécient l’action. Je demande rien à mes propres lecteurs, mais s’ils sont aussi lecteurs de Dedefensa et l’apprécient, je ne peux que les encourager à voir ce qu’ils peuvent faire pour Philippe.

Je pense cependant que, si la situation de Philippe s’aggravait et qu’il soit vraiment menacé d’interruption de parution, il devrait le faire savoir expressément, de façon à ce que ses vrais amis (dont je suis j’espère) voient ce qu’ils pourraient faire.

Mettre les mains dans le cambouis ...

Michel Bakus

  19/09/2011

Bonjour,

A la lecture des difficultés de financement exposées dans cet article et aussi à travers l’état d’esprit “dépressif” qui en émane, au moins deux réflexions me viennent à l’esprit.

Premièrement, je crois qu’il ne faut pas se faire d’illusions sur la bonne volonté, la lucidité, la correction etc. des lecteurs mêmes assidus d’un site ... et encore plus dans la sphère Internet où les gens ont pris de (mauvaises) bonnes habitudes ...
Quiconque a eu une modeste expérience de trésorier dans le cadre d’une association ou d’un club quelconque en est toujours étonné.  Chez les mêmes personnes peuvent cohabiter des sentiments d’attachement très forts avec une propension à remettre indéfiniment à plus tard le réglement de leurs cotisations, accompagnés souvent d’une forme de refus obstiné d’envisager les conséquences.
La crise économique que nous traversons ces dernières années, fournit également des arguments et des motifs supplémentaires (toujours bien justifiés) ...

Il me semble qu’une état d’esprit trop distancié ou trop élevé ne peut pas convenir pour se coltiner ce genre de problèmes très contingents ... donc, il faut probablement accepter de dédier une partie de son temps à relancer les lecteurs, suivre les campagnes, faire une certaine forme de marketing ou d’autopromotion etc.
Un exemple qui semble marcher et qui me vient à l’esprit est celui du blog de paul jorion.

Enfin pourquoi ne pas rétablir une (des) forme(s) d’abonnement payant ?

Cordialement

Un lecteur assidu (et abonné)

Osez.

dont acte

  19/09/2011

Pardonnez mes mots sans doute trop durs (qui aime bien, etc.)
mais foin d’angélisme ! La fin justifie les moyens. Salissez-vous un peu, que diable !

C’est à ce prix que vous pourrez poursuive votre œuvre, déchiffrer les mutations de notre monde et le faire savoir, continuer de faire bouger les consciences. Qu’importent les moyens qui vous permettent de poursuivre votre entreprise, de subsister.

Bref, à moins que vous jugiez votre amour-propre, votre « pureté » plus importante que votre noble tâche, osez ce compromis, fût-il compromission : faite de la publicité. Ainsi, vous pourrez durer, persister et signer encore les nombreux commentaires qui vous restent à écrire.

... corde

dont acte

  19/09/2011

… enfin opter pour la publicité serait moins une infamante contradiction qu’une énième version de «la corde pour les pendre».