Forum

Article : Au sujet de « Le Temps des Cathédrales »

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Ce n'est pas l approbation que vous desiriez mais je vous l donne quand meme .

Christian Feugnet

  18/04/2019

Tout à fair d'accord .
J ai lu des commentaires savants qui nous expliquent tout . çà illustre bien ce que Ph Grasset nomme à sa maniére l' esprit du temps la banalisation du "spirituel" .

Citations

jc

  18/04/2019

Héraclite:

(La première citation me semble particulièrement bien adaptée à l'incendie de Notre Dame.)

Baudelaire:

"La Nature est un temple où de vivants piliers
 Laissent parfois sortir de confuses paroles.
 L'homme y passe à travers des forêts de symboles
 Qui l'observent avec des regards familiers."

Héraclite:

"Le Maître dont l'oracle est à Delphes, ne dit ni ne cache; il signifie".

(Citation qui apparaît comme un leitmotiv das l'oeuvre de Thom -qui le traduit en "La Nature nous envoie des signes qu'il nous appartient d'interpréter")

(J'en profite pour rectifier une citation thomienne -selon moi également en rapport avec ce billet de "Un lecteur"-écorchée dans un précédent commentaire:

"Selon beaucoup de philosophies, Dieu est géomètre, il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu." )

Remarque finale:

En relisant le billet de "Un lecteur" avant de poster, je tombe sur: "Il s'agit comme le martèle Monsieur Grasset de métaphysique, de « méta-histoire ».

Pour moi il fait de moins en moins de doute que la mathématique est une métaphysique¹ -et peut-être même LA métaphysique minimale-.

¹: Et aussi une méta-Histoire qui, selon moi, est loin, très loin, d'être écrite.

Ils nous saisissent à la gorge

Alex Kara

  18/04/2019

Je cite un passage pour commencer : “Monsieur Grasset tente de nous éclairer en allumant des torches dans cette obscurité. “
Nous essayons tous de nous y retrouver dans cette obscurité, c'est pourquoi il y a tel et tel type de torches, qui éclairent telle ou telle partie de cette réalité.

Bien sûr nous ne pouvons pas rester insensible à ce qui se passe, et c'est bien ainsi qu'on nous prend directement à la gorge. Nous sommes dans une sorte de conflit, alors qu'on veut se saisir de notre pays, et pour cela il est fait là aussi usage de moyens très variés.

Wagner et Liszt ont su parler à l'âme allemande, et c'est bien ainsi que le marketing de Edward Bernays, utilisé par les Nazis, s'est emparé de leurs oeuvres, pour saisir directement à la gorge. Pour ces gens-là rien n'est sacré, ou plutôt, il n'est rien de sacré qui ne puisse être utilisé comme un outil.

C'est pourquoi il est tout aussi opportun de parler du sacré et du sublime comme si nous nous trouvions autour d'une carte d'Etat-major.

Reconstruire Notre France, reconstruire Notre Dame

jc

  18/04/2019

Créer un parti politique FeM, "La France en Marche (ou "La Six en Marche" ou ...) en opposition frontale à LaReM. Objectif: Une sixième république avec la complémentarité harmonieuse homme-femme inscrite dans la constitution.
Devise: "Unité-Harmonie-Diversité".
Slogans: "Vox populi vox Dei" , "Les femmes au palais du Luxembourg, les hommes au palais Bourbon, chambre commune à Versailles", "Réunir pour mieux régner".

Comité de rédaction de la nouvelle constitution (rédacteur Laurent Lafforgue):

"Il faut rédiger cette constitution comme jadis on bâtissait les cathédrales."

Mathématiques: Laurent Lafforgue, Olivia Caramello, Alain Connes, Olivier Rey, ...
Philosophie: Olivia Gazalé, ...
Droit: Régis de Castelnau, ...
Métaphysique (tradition guénonienne): ...
Philosophie naturelle: ...
Ethnologie, Anthropologie, Sociologie: Emmanuel Todd, ...
Psychanalyse: ...
Écologie: ...
Biologie: ...
Physique: François Roddier, Jean-Pierre Petit, ...
Économie: ...
Etc.

NB: Je n'ai bien entendu demandé son avis à aucun des précités…

Mathématique, philosophie et métaphysique

jc

  18/04/2019

Selon moi Aristote a été pour beaucoup dans le discrédit porté aux mathématiques -alors qu'elles faisaient partie intégrante de la philosophie grecque, au moins depuis Pythagore et Thalès jusqu'à l'école platonicienne-.

Bien que Galilée ait réaffirmé avec force le lien entre Nature et Mathématique¹, Newton et Descartes ont fait basculer les mathématiques du côté de la science (et du nombre profane, donc du scientisme). L'oeuvre de René Thom -qui se qualifie philosophe de la nature- a en partie pour objectif de renouer les liens entre physique aristotélicienne et physique moderne²; c'est une oeuvre difficile.

Tout récemment (hier!) j'ai découvert une interview passionnante du mathématicien médaillé Fields Laurent Lafforgue -qui m'a convaincu par la clarté de ses propos qu'il est potentiellement un excellent rédacteur en chef pour une nouvelle constitution- par un certain Nicolas d'Escault³. Mais j'ai été abasourdi lorsqu'il omet de citer Thom⁴ quand il dit (en 3/5): "Gromov pense que la biologie nécessitera des mathématiques nouvelles, et certainement pas celles qui ont été forgées au cours des derniers siècles et qui pour une part importante ont été forgées avec la physique. La biologie n’est pas la physique."

Lafforgue s'intéresse cependant de très près aux rapports entre philosophie et mathématique, et on trouve dans l'interview un lien qui renvoie à un exposé de LL, passionnant car, à mon avis, très thomien, sur la philosophie de Simone Weil⁵ (en particulier la fin de la page 4, à partir de "ARGENT, MACHINISME, ALGÈBRE. Les trois monstres de la civilisation occidentale", qui me renvoie aussitôt au thomien "C'est la géométrie qui évite le décollage sémantique de l'algèbre", que je cite quasi-systématiquement à propos du JSF). (Bien entendu le non-matheux, pour comprendre, remplacera "algèbre" par "informatique".)

À l'exception d'Alain Badiou -et de thomiens comme Jean Petitot- je ne connais guère⁶ de philosophes contemporains s'intéressant (philosophiquement ou métaphysiquement) aux mathématiques…


¹: Galilée: "La philosophie est écrite dans cet immense livre qui se tient toujours ouvert devant nos yeux, je veux dire l’Univers, mais on ne peut le comprendre si l’on ne s’applique d’abord à en comprendre la langue et à connaître les caractères avec lesquels il est écrit. Il est écrit dans la langue mathématique et ses caractères sont des triangles, des cercles et autres figures géométriques, sans le moyen desquels il est humainement impossible d’en comprendre un mot. Sans eux, c’est une errance vaine dans un labyrinthe obscur."

²: Cf. "Esquisse d'une Sémiophysique" sous-titré "Physique aristotélicienne et théorie des catastrophes".

³: https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/laurent-lafforgue-1-5-les-chretiens-et-les-mathematiques

⁴: Lafforgue est grothendieckien et les rapports entre Thom et Grothendieck (voisins de bureau à l'IHES) n'étaient peut-être excellents -selon Thom- qu'en facade*.

*: Cf "Récoltes et semailles" p.540.

⁵: https://www.laurentlafforgue.org/textes/SimoneWeilMathematique.pdf

⁶: Exception qui confirme la règle, je trouve passionnant l'article "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction" des philosophes(?) belges Lambert et Hespel.
 

Mathématique, philosophie et métaphysique.1

jc

  18/04/2019

Je ne peux que recommander à tous, mais en particulier aux scientifiques -selon moi les plus formatés par le Système, bien plus que les littéraires- la lecture des douze pages de l'exposé "Simone Weil et la mathématique" fait par le mathématicien médaillé Fields Laurent Lafforgue: https://www.laurentlafforgue.org/textes/SimoneWeilMathematique.pdf

Le thomien que je suis tombe évidemment en arrêt -Rantanplan devenu un temps setter irlandais!- devant:
"L'algèbre -est-ce une erreur concernant l'esprit humain? On ne peut réfléchir que sur le particulier (Descartes), alors que l'objet de la réflexion [mathématique] est par essence universelle. On ignore comment les Grecs ont résolu cette difficulté. Les modernes l'ont résolue par des signes représentant ce qui est commun à plusieurs choses. Ma solution, si j'avais pu…: l'analogie¹."

Mais, the last but not the least, on trouve p.8 "Simone Weil parle de la brutalité de la matière qui résiste à notre volonté...", qui renvoie directement au  "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice." cher à PhG.

(Dans les dernières pages SW parle de la contradiction au coeur même de la mathématique, ce qui me renvoie aussitôt à Thom "Dans sa confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction" et à l'article "Topologie de la conciliation et logique de la contradiction" des philosophes belges Lambert et Hespel, article qui, à mes yeux, éclaire -sinon explique- la position de Thom.)


(Nb: En lisant le bas de la page 6, PhG comprendra pourquoi je ne suis pas encore logocrate.)


¹: La théorie thomienne des catastrophes est une théorie de l'analogie.



 

Alain Badiou et Simone Weil

jc

  19/04/2019


J'ai lu "Éloge des mathématiques" d'Alain Badiou. L'éloge des mathématiques par Simone Weil, c'est tout autre chose, le saut métaphysique est colossal. Enfermement intellectuel de Badiou: conformité involontaire aux normes du Système? Selon moi là est la différence entre philosophie et métaphysique.

https://www.laurentlafforgue.org/textes/SimoneWeilMathematique.pdf

https://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/laurent-lafforgue-1-5-les-chretiens-et-les-mathematiques

https://sciencesetreligions.com/les-mathematiques-honneur-de-lesprit-humain-laurent-lafforgue-dominique-lambert-et-fabrice-hadjadj/

"“Dans un livre publié par Jacques Maritain en 1945, Le règne de la quantité et les signes des temps, René Guénon écrit : «parmi les traits caractéristiques de la mentalité moderne se trouve la tendance à tout réduire au seul point de vue quantitatif(…).On pourrait presque définir notre époque comme étant essentiellement et avant tout le « règne de la quantité ». La perte du monde viendrait de sa mathématisation : au lieu de le considérer à partir de ses qualités sensibles, tel qu’il se donne dans notre expérience quotidienne, on ne le voit qu’à travers des équations… Mais en incriminant ainsi les mathématiques, ne risque-t-on pas de passer à côté des vraies causes du mal, et de négliger ainsi la discipline qui est « l’honneur de l’esprit humain » ?” (Fabrice Hadjadj)
 

Au Travail !

Didier Favre

  19/04/2019

Ma première réaction est que ce lecteur sait écrire. Son texte me rend jaloux. J’aimerais maîtriser notre langue comme lui.

Je partage son but : « voir clair ».

L’une des clartés est ce fait questionné : « Qui n’est jamais entré dans une cathédrale sans se sentir happé vers le haut ? » Ne pas vivre cette « respiration extra-humaine » est réservé aussi joliment que correctement aux « zombies ».

L’analyse se montre ici dépassée. Elle peut nous apprendre de fort belles et justes choses mais elle n’ira jamais au coeur de la question. Nous ne pouvons que la vivre.

Alors le temps capable de construire une cathédrale comme celle de Notre-Dame de Paris ne peut qu’être exceptionnel car il a exigé de ses habitants une élévation au-dessus de tout ce qui est humain.

Je prends conscience avec effarement et joie que je n’en suis que capable de ressentir l’écho de ce que ces gens ont vécu. Je découvre la pauvreté de mon élévation face à ces gens.

Et cela ne se fait qu’à l’occasion d’un événement exceptionnel qui est cet incendie. Je les salue respectueusement ici.

Ils se sont montrés capables de construire pour un temps très au-delà de leurs vies humaines et même au-delà de leurs moyens matériels. Ils se sont montrés capables de construire en comprenant de mieux en mieux comment le faire. Ils ont réussi à maîtriser leurs arts nécessaires pour cette entreprise à un niveau de perfection telle que nos savants, ingénieurs et techniciens sont souvent dépassés. Ils nous enseignent encore aujourd’hui une éthique de l’entreprise, de la connaissance, du travail et de la vie dont cet incendie me fait sentir le goût.

Je rejoins donc sans limites ni contraintes la conclusion du « lecteur assidu ». Ce temps des cathédrales est un signe.

Je l’avais ignoré. Cet incendie et ce lecteur me le rappellent. J’avais déjà vaguement noté quelques bizarreries dans cet incendie. Le feu a épargné Notre-Dame, la Sainte Croix et l’essentiel du bâtiment. Je salue ici le travail des pompiers mais je reste surpris par ce qui a été épargné.

La destruction complète de la Cathédrale était possible. Elle aurait été un symbole énorme de destruction du Christianisme en France. Quelques réjouissances provoquées par cet incendie m’indiquent que des gens la souhaitent sincèrement.

Ce qui a été détruit est le toit et une flèche. L’essentiel a été préservé. L’émotion associée à ce feu montre que d’autres que les pompiers souhaitent conserver cet édifice. Ils ont tous les défauts humains imaginables mais ils souhaitent cela. Je vois donc dans cet incendie la marque que les superstructures de l’Eglise sont détruites et le coeur est touché, noirci, détruit et brûlé mais l’essentiel a survécu. Avec ce qui a été préservé, la partie détruite peut être reconstruite.

Ce ne sera pas forcément aussi beau que ce que les gens du temps des cathédrales nous a donné mais cela sera à l’image de notre temps. Ce qui est nécessaire à la reconstruction est présent. Il dépend totalement de nous comment nous allons nous y prendre.

Si nous nous ratons sur cette opération, cela sera uniquement de notre fait.

Cet incendie est un signe. Il nous rappelle l’essentiel et sa présence. Il nous rappelle notre part du travail. Il est à mener à bien. Je redoute et j’espère que la façon dont cette construction sera menée se verra dans la cathédrale. Si elle nous unis, nous aurons rétabli cet essentiel en nous. Si elle nous sépare, nous aurons échoué dans cette opération essentielle.

Une compréhension alternative est que cette reconstruction va nous séparer. Ceux qui sont enthousiasmés seront ceux qui s’y reconnaîtrons. Ce ne seront pas forcément ceux qui considèrent le temps des cathédrales comme supérieur.

Nous sommes avertis. Au travail !

Guénon, Maritain et Paulhan

Philippe Grasset

  19/04/2019

Je voudrais rectifier un “détail” qui n'est pas sans importance, dans le citation de Hadjadj que fait J.C. dans son commentaire « Alain Badiou et Simone Weil ».

Hadjadj écrit que « Dans un livre publié par Jacques Maritain en 1945, Le règne de la quantité et les signes des temps, René Guénon écrit… », etc. Hadjadj se trompe : ce n'est en aucun cas Maritain qui “publia”  le très important “Règne de la quantité” de Guénon, mais Paulhan, qui inaugura avec ce livre la collection ‘Tradition’ chez Gallimard.

Guénon fut proche de Maritain et du groupe des néo-thomistes durant un temps très court dans les années 1920, puis s'en détacha décisivement. Il était très vite apparu des incompatibilités fondamentales entre Guénon et les néo-thomistes, dont Maritain. Au contraire, Paulhan joua un rôle considérable dans la présence très influente de Guénon (installé au Caire à partir de1930 jusqu'à sa mort en 1951) dans la vie intellectuelle parisienne et française.

Ce “détail” a son importance, sans nul doute, parce qu'il marque la distance entre Guénon et les intellectuels strictement catholiques, et aussi l'Eglise en général.

PhG

Questions à PhG (Guénon, Maritain et Paulhan)

jc

  21/04/2019

Aristote et Platon, Saint Thomas et Saint Augustin, la ligne thomiste réaffirmée au début de l'encyclique "Foi et rationalité", l'étrange "la réalité est supérieur à l'idée" de l'encyclique "Laudato si" pour moi qui ai été formaté dans ma jeunesse par le premier évangile de Saint Jean-, le pape François traité -sur ce site il me semble- de progressiste… En ces temps troublés quid des rapports entre Rome et Constantinople -et Moscou?-, et entre les trois religions abrahamiques? quid de leurs rapports avec le monde profane, politique, économique, financier?

Il y a quelques temps j'ai fait sur ce site un commentaire intitulé -si j'ai bonne mémoire- "À quoi joue l'Église de France?" à propos de la nomination en 2016 du très macronien Cédric Villani membre ordinaire de l'Académie pontificale des sciences. Et j'ai appris à la lecture de sa fiche Wikipédia que sa médaille Fields lui a été accordée pour ses travaux sur les équations de Boltzmann. Or Boltzmann est pour moi l'archétype du physicien nominaliste.

Le mathématicien français Laurent Lafforgue, également médaillé Fields, est un chrétien affiché (catholique?) dans sa pratique mathématique, ce qui est rarissime -de ce que j'en ai goûté¹-. Pour moi, c'est le candidat naturel pour être membre de l'Académie pontificale. Or c'est un grothendieckien, donc pour moi, sans hésitation², un platonicien, c'est-à-dire quelqu'un qui croit au réalisme (philosophique) des concepts qu'il formule et manipule -au contraire du nominaliste-. Serait-ce la raison de son non-choix?

La querelle des universaux a été initiée -ai-je lu- par Porphyre, disciple de Plotin. Aristote, rejetant les Idées platoniciennes, ne peut être considéré, selon moi, comme un "pur" réaliste (me rangeant à ce que je crois avoir compris de la position de Thom, je le considère comme conceptualiste-tendance-réaliste³).

Olivier, l'un des (récents?) commentateurs sur ce site, fait une remarque pour moi très éclairante à ce sujet: "La symbolique : "ce qui est le signe d'autre chose", car elle fournit un critère qui permet de différencier le réalisme et le nominalisme. Pour fixer les idées l'une des questions scientifiques pour moi centrales concerne l'entropie: est-ce un concept réaliste ou un concept nominaliste? Autrement dit les visions de la science de thom et de Prigogine sont-elles compatibles? Le seul indice qui pourrait me faire penser que ce concept est réaliste est une "petite phrase" de Thom: "L'entropie de Carnot-Clausius est devenue -puissante généralisation- l'entropie de Kolmogorov-Sinai" (AL, p.643); mais la querelle Thom-Prigogine de la fin des années 1970 tempère mon optimisme. (Pour moi tout ce que raconte les élites-Système, toutes les logorrhées d'Emmanuel Macron, tout ça pue le nominalisme.)


¹: Quarante ans (mais pas à ce niveau).

²: Un détail cependant me laisse perplexe: dans -de mémoire- un exposé intitulé "La vérité chez Grothendieck", LL rapproche Grothendieck de Hilbert. Or, pour moi, Hilbert est l'archétype du mathématicien nominaliste (car il croyait à la possibilité de l'axiomatisation des mathématiques).

³: Le médiatique Paul Jorion le considère comme nominaliste -et passe son temps dans son "Comment la vérité et la réalité furent inventées"- à dauber sur le platonisme.