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Article : Alexis Carrel et notre civilisation destructrice

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Edward Louis Bernays

Nicolas Prenant

  08/08/2017

Très bon texte comme d'habitude, mais je me permets de signaler une coquille que j'avais déjà trouvé une première fois. Il ne faut pas confondre Edward Louis Bernays qui lui est effectivement le neveu de Sigmund Freud, et auteur de Propaganda, et Frederick Bernays Wiener (aucune trace d'un Frédéric), juriste américain.

Merci pour ces extraits en tout cas.

Merci Bonnal !

EricRobertMarcel Basillais

  10/08/2017

Très bons extraits, très savoureux…Merci Bonnal !
La conclusion anti-techno me plaît évidemment beaucoup.
Sur les élites de la France : il y a eu une entreprise d'écartement ou de domestication des personnes les plus fécondes, soit en termes artistique, soit enterme scientifique ou intellectuel. A fortiori, quant au spirituel. En toute chose, l'usurpation et l'erzats règnent sur la France et l'Occident en général.

Hier,  je demandais à un "agriculteur" pourquoi ils étaient moins heureux qu'il y a 40 ans ( quand j'étais gamin) : réponse du tac au tac  de l'intéressé : " il y a beaucoup plus de monde à nourrir aujourd'hui".
Quand le bon sens paysan rejoint les intuitions d'un Guénon : Règne de la quantité ( audétriment de la qualité).

Sur le reste, les politiques PAc, l'injustice au sein des filières, etc… on peut gloser et "réformer", ça ou là, mais il atouché net le problème racine. La surpopulation.

C'est Huxley, dans son Retour au meilleur des mondes, qui explique magistralement le lien entre Surpopulation et Industrie. Puis entyre Industrie et Propagande.

Et c'est encore Adam Smith qui explique le mieux le lien entre Industrie ( technologie) et Monnaie : "technique qui unifie toutes les autres".

C'est pourquoi, en réponse à M. Carrel, et ceux que ça intéresse, je tiens à souligner le rôle crucial, en politique et en géopolitique, des trois facteurs liés entre eux : Surpopulation-Technologie-Monnaie.

En ces temps de guerre économique et financière, ( exit le néo-libéralisme : c'est déjà ça), cela vaut la peine d'être médité : après tout, le blocage des "flux d'energie-matière anthropisés industriellement" marquera, volens nolens, le point d'inflexion de la civilisation moderne, dont l'Amérique, l'Europe, le Japon, et maintenant la Chine et l'Inde, sont les principaux protagonistes.

ERIC BASILLAIS