Forum

Article : USA : sacrifier l’intérieur menacé à l’extérieur catastrophique

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Les travailleurs du Wisconsin (USA) marchent pour reprendre leur État

Francis Lambert

  10/03/2012

« Les faits sont simples », a déclaré Phil Neuenfeldt, Président de l’AFL-CIO (NB: syndicat) de l’État du Wisconsin. « Le Wisconsin perd des emplois et la nation les récupère à cause des politiques du Gouverneur Walker.  Les habitants du Wisconsin sont intelligents et, malgré les millions de dollars publicitaires provenant des amis milliardaires du Gouverneur Walker qui inondent nos ondes, les gens comprennent que son programme n’est pas la voie du succès.  Un million de personnes ont signé une pétition afin de révoquer le gouverneur et reprendre notre État. Cela marque un pas de plus vers le rétablissement de la démocratie au Wisconsin. »

http://www.prnewswire.fr/index.shtml?cgi/release?id=53104

A cinq mètres près, l’Histoire est changée

Francis Lambert

  12/03/2012

“A cinq mètres près, le Costa Concordia aurait pu frôler les récifs sans écailler la peinture. A cinq mètres près, le mur d’enceinte de la centrale de Fukushima aurait été suffisamment haut pour éviter l’envahissement par les eaux — comme ce fut le cas pour une centrale voisine où les concepteurs avaient renoncé à sacrifier la sécurité du site pour réaliser des économies de bouts de chandelle.

Mais nous sommes confrontés dans les deux cas à un accident, à un coup du sort. En revanche, en ce qui concerne la crise des subprime et des dettes souveraines, tout était prévisible. En effet, tout était su dans ses moindres détails par des acteurs bien informés, mais ces derniers ont décidé de ne rien dire, de ne pas prévenir les pompiers ni les autorités politiques, puis d’accréditer la thèse de l’accident.

Contrairement au capitaine du Costa Concordia ou au directeur de Fukushima, les responsables du gonflement de la bulle des dérivés de crédit (qui se sont transformés en dettes souveraines) sont toujours à leur place. Et qui plus est, ils sont grassement rémunérés quatre ans après la catastrophe ; ils ont toujours leur entrée à la Maison Blanche, quand ils ne font pas partie des conseillers spéciaux de Barack Obama !

Ils continuent de gérer la Fed comme avant avec, comme défi, d’imprimer encore plus d’argent qu’au lendemain de la faillite de Lehman, d’AIG, ou la nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae.

http://la-chronique-agora.com/magie-sur-les-marches-grece-efface-107-milliards-euros-dette/

NB: aucun accident mais une politique d’extraction des intérêts d’un gigantesque réservoir de dettes qui s’accroit d’autant plus des intérêts extorqués.