Noël en goguette

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Noël en goguette

Le bon Pape François nous invite à toujours plus de transparence en cette époque où les chrétiens sont appelés à se fondre dans le relativisme universel. L’œcuménisme qu’il professe est basé sur les tables de cette loi mondialiste qui dicte la marche de l’humanité vers le gouffre de l’indistinction. Adepte des grands écarts, prêchant l’ouverture maximale des frontières, le souverain pontife exhorte ses fidèles brebis à toujours plus de compassion envers les hordes de migrants qui s’apprêtent à déferler sur les terres infertiles d’une vieille Europe dépassée par les événements.

Apôtre de la simplicité volontaire, François prétend vouloir nettoyer la Curie romaine afin de rebâtir une église en ruine et insuffler un regain de vigueur à l’auguste institution.  Voilà pourquoi il s’est entouré de « conseillers spéciaux » qui semblent presque tous appartenir aux milieux de la haute-finance. C’est ainsi qu’un Peter Sutherland – président de Goldman Sachs et un dirigeant actif du groupe de Bilderberg – a été appointé à la Commission international catholique sur les migrations (ICMC).  L’auguste conseiller de sa Sainteté estime qu’il serait souhaitable que l’Allemagne puisse recevoir 1 million de migrants par an et … cela pour une période d’au moins 30 ans !

Un autre conseiller, Chris Patten – grand manitou chargé de réformer le fonctionnement des médias du Vatican – co-préside l’International Crisis Group mis sur pied par l’ineffable Georges Soros. Disciple d’un factice vivre-ensemble, Patten se méfie comme de la peste de tout ce qui peut se rapprocher de la « démocratie directe » et n’hésite pas à faire l’éloge d’une immigration qui conforte la théologie du « Grand Remplacement » de nos guides spirituels de pacotille. D’autre « conseillers spéciaux », proches de l’Open Society de Soros, ont été invités à revoir les règles de gouvernance et l’administration des finances d’une Église qui se positionne, inéluctablement, aux premières loges des organisations satellites de la gouvernance mondialiste. Voilà qui a de quoi ravir les masses de catholiques tièdes qui ont voté pour Emmanuel Macron, un autre apôtre de cette simplicité volontaire imposée de force aux gagne-petit.

Adoptant une démarche débonnaire face aux médias, le Pape François s’active à réformer en profondeur tout ce qui avait été épargné à l’époque du Concile Vatican II. Sandro Magister – un journaliste spécialisé sur les questions vaticanes – estime que le Pape gouverne comme un despote l’Église et la Curie romaine, tout en cela en porte-à-faux avec son image de prédicateur progressiste. Malgré tout, certains proches collaborateurs du Souverain pontife soutiennent que le principal intéressé fait des miracles afin de maintenir l’unité entre les fidèles, histoire d’éviter qu’un schisme ne finisse par se produire. Le Pape consolide ses Assises en mettant de l’aven une simplicité volontaire au service de la neutralisation de tout ce qui fondait le magister d’une institution qui n’avait jamais hésité à s’opposer aux princes de ce mondeVirtuose de la casuistique, il affirme vouloir lutter pour une plus grande justice sociale et n’hésite pas à fustiger la concupiscence des mieux-nantis. Malheureusement, toute cette prédication part en fumée lorsque l’on examine la feuille de route de ce pontificat qui semble avoir été orchestré de but en blanc par les pontes de la conférence de Bilderberg.

Tout le tollé qui a été provoqué par l’installation de la tristement célèbre « crèche de la miséricorde », sur la place Saint-Pierre, traduit bien l’état des lieux. Il y a péril en la demeure !

Patrice-Hans Perrier