L’idéologie et la foire aux vanités

Ouverture libre

   Forum

Il y a 4 commentaires associés à cet article. Vous pouvez les consulter et réagir à votre tour.

   Imprimer

 847

L’idéologie et la foire aux vanités

Voilà un texte du plus grand intérêt... Il est écrit avec la minutie qui caractérise les trotskistes du site de la IVème internationale, WSWS.org, – les gardiens du temple, purs et durs, – et nous sommes à cet égard enclins à considérer les diverses informations et appréciations concernant l’objet de l’article comme le reflet des meilleures sources. Dans ce contexte, l’article de WSWS.org nous permet de prendre connaissance d’un parcours typique d’homme de gauche, et encore un proche “de la gauche de la gauche” française dont on connaît la vertu à toute épreuve dans ces temps de gros temps. Ce qui est remarquable, et extrêmement symbolique de l’esprit du temps, c’est que l’argumentaire de la personne impliquée (en même temps qu’une autre citée dans le texte) la conduit à défendre un accroissement dramatique de l’engagement du bloc-BAO/des USA en Syrie, contre Assad bien entendu, et à reprocher à Obama son “manque d’appétit” pour un affrontement direct avec la Russie. Même si cette personne a ses lettres de noblesse concernant cette sorte d’engagement, notamment durant l’attaque contre la Libye en 2011, il s’agit ici d’un sujet tellement à vif, tellement sous tension, tellement évident pour les engagements et les conséquences des engagements, qu’il constitue une démonstration complètement exceptionnelle de l’évolution de cette sorte de commentateur très-écouté et d’homme de grande influence finissant par défendre les aventures les plus déstructurantes et les plus dissolvantes.

“Commentateur très-écouté et d’homme de grande influence”, Gilbert Achcar l’est sans aucun doute... L’article qui est l’objet de l’ire trotskiste est publié dans The Nation, et il est présenté de cette façon par Alex Lantier, de WSWS.org : « On pourrait supposer que cet essai a été préparé par un agent de la CIA, ou, peut-être, un chroniqueur, soit au Wall Street Journal soit au New York Times. En fait, l’auteur est Gilbert Achcar, l’éminent associé du Nouveau Parti Anticapitaliste de France (NPA). Achcar a quitté ce mouvement pour prendre un poste de professeur à la School of African and Oriental Studies (l’École d’Études Orientales et Africaines – SOAS) à Londres et pour rejoindre le groupe Socialist Resistance en Grande-Bretagne, lié au NPA. Son dernier article a été écrit pour la publication américaine The Nation et republié sur le site Web pabliste International Viewpoint, affilié au NPA. »

Il est vrai, quoi qu’il en soit des arguments, de la logique et des appréciations indirectes, que Achcar se retrouve aux côtés de la CIA, des forces spéciales US & autres, des islamistes purs et durs, des armements du complexe militaro-industriel, de l’argent saoudien et ainsi de suite. On laisse donc Lantier présenter l’oiseau et son gros œuf... (Cela en notant combien, après tout, The Nation, où le texte est publié, représente bien les embarras de la gauche internationale : cet hebdomadaire progressiste US a comme rédactrice-en-chef la femme du professeur Stephen F. Cohen, le seul homme aux USA de statut honorable, comme professeur de haut niveau, à défendre becs et ongles la nécessité absolue d’une coopération entre les USA et la Russie, en Syrie et d’une façon générale, et à défendre les positions politiques russes. Dans les mêmes colonnes où Cohen écrit régulièrement pour défendre ses thèses, Achcar recommande, conjointement avec le secrétaire à la défense Carter et le chef de Central Command, un affrontement à ciel ouvert avec la Russie pour éliminer Assad une fois pour toutes.)

Achcar n’est pas le seul à se trouver dans cette position étrange. En d’autres temps, on connut la trajectoire de Christopher Hitchens, lui-même trotskiste d’origine d’ailleurs et longtemps compagnon d’armes de Gore Vidal avant de s’en séparer à partir de 9/11, lorsqu’il embrassa la cause de l’Occident (du bloc-BAO). Pour se justifier de se retrouve aux côtés des mêmes (CIA, forces spéciales US & autres, etc., simplement avec un président différent), Hitchens observait assez justement : « Mon opinion personnelle m'est suffisante, et je revendique le droit de la défendre contre tous les consensus, toutes les majorités, de tout temps, en tout lieu, et en tout temps. Et quiconque tenterait de m'enlever ce droit peut prendre un ticket, se mettre dans la file, et m'embrasser le cul. » Cette logique pourrait éventuellement servir à Achcar sans que nous en soyons dérangés pour autant, ni lui-même sans doute ; ce qui nous intéresse, sans nul doute, c’est les étiquettes dites “de gauche” et “progressiste” par rapport aux engagements politiques affirmés et ce que ces engagements nous disent sur le terrain, en poids d’armement, en victimes, en qualité des “compagnons de route” ; nous conclurions volontiers à propos de cette sorte d’engagements sur le jugement d’étrangeté et d’irresponsabilité dont nous dirions en gros que “quiconque tenterait de nous enlever le droit [à ce jugement] peut prendre un ticket, se mettre dans la file et nous embrasser le cul”.

(Le parallèle Hitchens-Achcar est intéressant parce que Hitchens évolua comme il le fit jusqu’au terme, – il est mort en 2011 d’un cancer, – à cause de 9/11 et du terrorisme islamiste, pour trouver une position similaire dans l’esprit, c’est-à-dire dans la logique idéologisée et dans l’irresponsabilité méprisante, à celle de Achcar ; lequel Achcar, au contraire, est objectivement dans le camp où se trouvent les organisateurs “officiels” de l’attaque 9/11, c’est-à-dire opérationnellement dans le camp adverse de celui de Hitchens. Mais dans l’esprit, – encore une fois logique idéologisée et irresponsabilité méprisante, – la démarche est effectivement complètement similaire et l’on se demande où se trouve la cohérence opérationnelle.)

Le détail presque maniaque du trotskiste à son établi critique par rapport à la doctrine permet donc de lire un réquisitoire précis contre un “grand intellectuel” progressiste et de gauche (Achcar), contributeur du Monde Diplomatique, parvenant objectivement à soutenir les entreprises de la CIA et du Pentagone, en redemandant encore, à la façon d’un neocon ou d’une R2P. La démarche trotskiste est objectivement intéressante jusqu’à l’habituel sermon de fin d’analyse qu’on peut conserver comme objet de curiosité, les trois derniers paragraphes qui nous expliquent l’habituel phénomène auquel tout sapiens “de gauche” non-trotskiste sera nécessairement confronté comme par un diktat (« Cette couche sociale [les intellectuels type-Achcar] et les tendances politiques qui reflètent leurs intérêts ont fortement évolué vers la droite »).

La trajectoire d’Achcar illustre bien l’actuel dilemme catastrophique de ce qui est désigné comme “la gauche” qui tient comme référence le progressisme et l’anti-impérialisme tout en refusant le plus souvent la responsabilité des effets de ces engagements ; ainsi se retrouve-t-elle de plus en plus régulièrement au côté des entreprises multiples et foisonnantes du Système, à mesure que ces entreprises augmentent en nombre et en intensité. En Europe, elle est “européenne” et “sociétale” et se trouve donc du côté de l’Europe institutionnelle dont on connaît le parcours, des arrangements bancaires à la Grèce, de l’hostilité antirusse à la crise des réfugiés. Aux USA, où la situation a évolué d’une manière fulgurante avec le deuxième mandat d’Obama et la candidature de Clinton, elle se retrouve, “la gauche”, du côté du système de l’américanisme qui exploite à fond la veine sociétale et développe l’interventionnisme belliciste au nom du progressisme. Mis à part les irréductibles type-trotskiste qui restent enfermés dans leur bunker, “la gauche” est de plus en plus confrontée par son irresponsabilité à des contradictions extrêmement épuisantes, par exemple illustrées aux USA par le ralliement de Sanders à Clinton. Dans nombre de situation, la référence “de gauche” devient un refuge des vanités individuelles au nom de l’idéologie, très vite confronté aux obligations de situations qui conduisent à se trouver sous l’empire du Système ; mais le refuge prend eau de toutes parts...

Face à cela, le concept de “droite”, lui, n’existe plus en tant que tel parce qu’il est chargé de tant de nuances (libéraux, conservateurs, extrémistes, etc.) qu’il en devient insaisissable, sinon méconnaissable, sinon condamnable sans la moindre forme de procès. La seule interrogation de ce côté concerne la tendance souverainiste et la tendance populiste, auxquelles le concept de “droite” est souvent associé, alors qu’il s’agit de tendances qui dépassent par définition le rangement droite-gauche. C’est alors finalement qu’il apparaît que c’est ce rangement (droite-gauche) qui bien entendu n’a plus aucun sens ni la moindre justification, – ce n’est pas une nouveauté mais c’est plus que jamais une vérité qui peine à s’imposer dans une situation toute entière définie par le concept écrasant de Système. A cette lumière, la position qui nous paraît la seule acceptable malgré ses difficultés, consiste à se classer entre Système (pro-Système), et antiSystème, – et pour notre compte en choisissant bien entendu l’antiSystème. Il s’agit d’une démarche extrêmement délicate, qui demande constamment une enquête sur les forces en présence dans les événements et les crises, pour situer ces forces par rapport au Système omniprésent ; un tel rangement implique qu’on se situe par rapport aux conceptions politiques (les principes contre les “valeurs”) et aux orientations métahistoriques (la tradition contre la modernité).

Il nous semble que cette tâche difficile est la seule voie pour parvenir à une position cohérente, face à ce rangement droite-gauche qui est un reste de l’époque de l’idéologisation dont le Système a fait et fait encore grand usage depuis qu’il occupe sa position de puissance absolue pour diviser les forces qui pourraient s’opposer à lui. C’est une démarche difficile, dont on a déjà abordé divers aspects selon l’analyse de la référence antiSystème versus Système que nous poursuivons (voir par exemple le 1er juillet 2016). Notre conviction reste plus que jamais que, par la conséquence même de la dimension absolument maléfique que nous donnons au Système, le choix à faire est complètement compréhensible et justifiable, et par conséquent aisé si l’on n’a pas l’esprit idéologisé ; à côté de cela, se dire “de gauche” (ou se dire “de droite” si la chose prétend encore exister) comme le prétend l’auteur-commentateur que les trotskistes devenus pour ce cas antiSystème poursuivent de leur vindicte, représente une facilité de l’esprit cédant à la vanité intellectuelle. (Ci-dessous, texte de WSWS.org du 28 septembre 2016.)

dedefensa.org

____________________

 

 

La Syrie et la pseudo-gauche pro-impérialiste

Cette semaine, comme les critiques du cessez-le-feu américano-russe en Syrie s’intensifiaient parmi les gradés du Pentagone, un analyste de premier plan de la politique étrangère a publié une déclaration dénonçant la trêve. Il a réitéré les appels à ce que les États-Unis renversent le président Bachar al-Assad, et il a préconisé une escalade majeure de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN en Syrie en armant l’opposition islamiste de missiles anti-aériens et d’autres armes.

« Comme presque tout le monde le sait maintenant », a écrit ce critique, « le nouvel accord de cessez-le-feu sur la Syrie est voué à l’échec, comme tout accord de la sorte qui ne règle pas le problème politique central de la crise. Bien sûr, même un répit qui ne dure pas est mieux que rien du tout (bien que la trêve ait été jusqu’ici très décevante à l’égard de l’aide humanitaire). Mais sans un programme qui comprenne un accord global pour que Bachar al-Assad démissionne et permette une transition vers un gouvernement pluraliste, aucun cessez-le-feu n’est possible dans ce pays déchiré par la guerre ».

Il a ajouté : « Sans un équilibre des forces militaires sur le terrain en Syrie, ce qui forcerait le régime d’Assad et ses soutiens iraniens à chercher un vrai compromis, un véritable règlement politique est impossible. [… La] question de la création d’un tel équilibre des forces, en particulier en fournissant à l’opposition syrienne des missiles anti-aériens capables de limiter l’utilisation par le régime syrien de la puissance aérienne, son arme principale de destruction à grande échelle, est la principale pomme de discorde sur la Syrie au sein du gouvernement Obama depuis 2012 ».

On pourrait supposer que cet essai a été préparé par un agent de la CIA, ou, peut-être, un chroniqueur, soit au Wall Street Journal soit au New York Times. En fait, l’auteur est Gilbert Achcar, l’éminent associé du Nouveau Parti Anticapitaliste de France (NPA). Achcar a quitté ce mouvement pour prendre un poste de professeur à la School of African and Oriental Studies (l’École d’études orientales et africaines – SOAS) à Londres et pour rejoindre le groupe Socialist Resistance en Grande-Bretagne, lié au NPA. Son dernier article a été écrit pour la publication américaine The Nation et republié sur le site Web pabliste International Viewpoint, affilié au NPA.

Comme Achcar rédigeait son essai, Ashley Smith de l’International Socialist Organization (ISO) aux États-Unis a publié un appel belliciste similaire sur le site Web de Socialist Worker. Pour Smith, la trêve devrait être utilisée pour réarmer les milices « révolutionnaires » soutenues par les États-Unis qui combattent aux côtés du Front al-Nosra lié à Al-Qaïda. Il a écrit que la trêve, « au mieux, pourrait permettre de respirer aux révolutionnaires afin qu’ils se regroupent pour un futur soulèvement contre le régime ».

Smith a attaqué le gouvernement Obama pour son manque d’appétit pour une confrontation majeure avec la Russie. Smith critique Obama pour n'être pas parvenu à exploiter militairement l’épisode concocté du « gaz toxique » en 2013 pour renverser Assad et mettre l’opposition au pouvoir.

Selon Smith, c’est parce que Obama « hésite à appuyer cette politique de peur de se laisser entraîner dans une autre guerre terrestre au Moyen-Orient. Ainsi, chaque fois que le régime d’Assad franchissait de prétendues « lignes rouges », comme son utilisation continue d’armes chimiques, les États-Unis ont préféré passer des accords avec la Russie plutôt que de prendre la moindre action qui pourrait renverser Assad, mais qui risquait aussi d’enclencher un bouleversement plus large. Les États-Unis ont également refusé de fournir à l’ASL [Armée syrienne libre] les armes qu’elle demandait pour de se défendre contre les frappes aériennes du régime ».

Les dénonciations de Smith des « bombardements implacables de cibles civiles » par le régime Assad sont tout à fait hypocrites et adaptées aux besoins spécifiques de l’impérialisme américain. Son indignation sélective oublie les bombardements et le blocus du Yémen par l’Arabie Saoudite soutenus par les États-Unis, qui ont tué des milliers de personnes et menacent de faire mourir de faim des centaines de milliers d’enfants, ce qui a été ignoré par Socialist Worker et l’ensemble de la presse de la pseudo-gauche.

Smith ne se préoccupe pas non plus des massacres sectaires menés par l’opposition islamiste soutenue par les Américains en Syrie, ni du bilan sanglant de l’impérialisme américain lui-même, dont les guerres en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie ont toujours coûté la vie à un bien plus grand nombre que l’intervention du Kremlin en Syrie.

Les écrits d’Achcar et Smith effacent toute distinction significative entre les positions des principales tendances politiques de la pseudo-gauche et les représentants les plus impitoyables de l’impérialisme américain et européen. En effet, dans un passage extraordinaire, Achcar termine son essai avec une citation amicale d’Anthony Cordesman, le chef du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS).

« Si quelqu’un dans la région avait une quelconque illusion à propos des prétextes démocratiques et humanitaires invoqués par Washington lors des guerres précédentes, ils en sont complètement désabusés maintenant », écrit-il. « Comme l’a observé récemment Anthony Cordesman, l’un des observateurs les plus avisés de la situation politico-militaire au Moyen-Orient, le président américain est maintenant entièrement axé sur une “stratégie de sortie” – cependant, non pas une sortie de la crise syrienne, mais sa propre sortie de ses fonctions ».

« L’observateur avisé » d’Achcar est en fait l’un des stratèges les plus importants du militarisme américain. Il est l’auteur d’innombrables rapports appelant à l’escalade de la guerre des États-Unis au Moyen-Orient et de l’agression contre la Chine et la Russie. Il est également l’auteur d’un rapport du CSIS sur l’éventualité d’une guerre nucléaire qui a minimisé la possible destruction de l’Inde et du Pakistan, autrement dit, le massacre de centaines de millions de personnes, comme étant sans importance économique. « La perte de l’Inde et du Pakistan pourrait créer des problèmes économiques à court terme pour les importateurs de biens et services », a-t-il écrit. « Cependant, l’effet net serait que de transférer les avantages à d’autres fournisseurs sans problèmes évidents quant aux substitutions ou aux coûts ».

Du point de vue d’Achcar, cependant, Cordesman est un collègue avec qui il peut s’associer sur une base amicale. Ils partagent les mêmes objectifs, ainsi que les mêmes ennemis, c’est-à-dire quiconque s’oppose à leurs politiques de guerre.

Les articles par Achcar et Smith expriment non seulement les positions de ces deux personnes, mais l’évolution de forces sociales et de leur reflet dans les tendances politiques.

En 1999, David North, président international du comité de rédaction du World Socialist Web Site, a écrit :

Le modus operandi objectif et les implications sociales de l’essor du marché boursier prolongée ont permis à l’impérialisme de recruter parmi les échelons de la classe moyenne supérieure une nouvelle base de sympathisants dévoués. Le climat intellectuel réactionnaire, conformiste et cynique qui prévaut aux États-Unis et en Europe, promu par les médias et adopté par le milieu universitaire largement servile et corrompu, reflète les perspectives sociales d’une couche hautement privilégiée de la population qui n’a pas le moindre intérêt de vouloir encourager un examen critique des bases économiques et politiques de ses richesses nouvellement acquises [A Quarter Century of War : The US Drive for Global Hegemony 1990-2016].

Cette couche sociale et les tendances politiques qui reflètent leurs intérêts ont fortement évolué vers la droite. Les écrits d’Achcar et Smith montrent comment, au milieu de la désaffection des masses et de la colère croissante contre la guerre dans la classe ouvrière, les organisations de pseudo-gauche sont intégrées et recrutées pour jouer un rôle majeur dans la politique impérialiste. Les organisations et les tendances qui se trouvaient à la tête des manifestations anti-guerre à la fin des années 1960 et 1970 sont maintenant effrontément pour la guerre. Les travailleurs, les étudiants et les jeunes doivent comprendre ce fait, et les processus sociaux qui le sous-tendent, afin de construire un nouveau mouvement contre les dangers immenses auxquels est confrontée l’humanité.

La lutte contre la guerre impérialiste exige le dévoilement politique systématique de la pseudo-gauche pro-impérialiste. Mais ce travail théorique-politique est indissociable de l’organisation politique et de l’éducation de la classe ouvrière et de la grande masse de la jeunesse. C’est au sein de cette puissante force sociale que la base de masse pour l’opposition révolutionnaire à la guerre impérialiste sera puisée. La conférence de Detroit organisée par le Socialist Equality Party (Parti de l’égalité socialiste) et l’International des Jeunes et Étudiants pour l’égalité sociale – Socialism vs. Capitalism and War – marquera une avancée importante dans la lutte pour construire un nouveau mouvement contre la guerre. Nous exhortons les lecteurs et sympathisants du World Socialist Web Site à se rendre à Detroit le 5 novembre et participer à cette conférence critique.

Alex Lantier, WSWS.org 

Donations

Nous avons récolté 1425 € sur 3000 €

faites un don